Chapitre XLIV

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Salut à tous,
Petit passage mature (🍋) qui n'interfère pas dans l'histoire mais il m'a été demandé alors j'exécute Ahaha
Bonne lecture ;)

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Vers une heure du matin, après avoir souhaité une bonne nuit à Syndie et aux frères de Lenie, le couple se dirigea enfin vers la chambre, un peu fatigué mais le cœur léger. La magie de la soirée flottait encore dans l'air, un doux écho des rires et des moments partagés. Elles passèrent d'abord par la salle de bain, où le silence complice qui s'était installé entre elles semblait presque sacré, imprégné de la tendresse des retrouvailles familiales.

Lenie, les cheveux relevés en un chignon négligé, jeta un coup d'œil amusé dans le miroir à Helena, concentrée sur l'effacement méticuleux des derniers résidus de maquillage qui ornaient encore ses paupières. Ce simple geste, pourtant anodin, portait en lui une sensualité discrète, accentuée par la lumière tamisée qui baignait la pièce.

Une fois prêtes, elles rejoignirent leur chambre. La lumière douce des lampes de chevet créait une ambiance feutrée, intime, enveloppant la pièce d'une chaleur apaisante. Il y avait dans l'air une certaine lenteur, une retenue délicate, comme si chaque mouvement devait être savouré. Le silence entre elles n'était plus qu'un prétexte pour laisser leurs gestes parler à leur place.

Sans quitter Helena des yeux, Lenie commença à défaire sa robe, d'un geste calculé, presque théâtral. Ses mouvements étaient empreints d'une sensualité naturelle, son regard pétillant de malice ajoutant une touche de défi à l'atmosphère. Helena, fascinée, observait chaque détail, chaque seconde s'étirant comme un fil invisible qui les reliait, créant une tension presque palpable dans la pièce.

Helena ne tarda pas à suivre, retirant sa propre robe avec une lenteur calculée, répondant au jeu silencieux de Lenie. Leurs respirations se faisaient plus profondes, et un sourire complice, empreint de désir, effleura les lèvres d'Helena. Dans ce moment suspendu, elles se retrouvaient pleinement, leur amour et leur envie se traduisant par ces gestes tendres et intimes. Lenie, toujours avec cet éclat malicieux dans les yeux, vint doucement capturer les lèvres d'Helena dans un baiser

Leurs lèvres se cherchaient encore, se trouvant à chaque instant, comme pour prolonger cet échange intime. Lenie se pressa un peu plus contre Helena, son corps contre celui de la blonde, diffusant une chaleur enivrante. Ses bras glissèrent avec tendresse autour du cou d'Helena, ses doigts effleurant la peau douce de sa nuque, traçant des chemins invisibles, chaque contact envoyant des frissons le long de la peau d'Helena.

Helena ferma les yeux, complètement submergée par cette sensation, un soupir de plaisir échappant à ses lèvres. Chaque caresse réveillait en elle des émotions profondes, une passion qu'elles avaient patiemment nourrie dans leurs regards et leurs gestes silencieux au fil des mois. Leurs respirations s'harmonisaient, lentes et profondes, comme si elles ne faisaient plus qu'une.

« Tu sais... » murmura Lenie, sa voix douce et enveloppante, toujours capable de faire vibrer quelque chose en Helena. Ses lèvres effleurèrent l'oreille de la blonde, déclenchant une vague de frissons qui descendit le long de sa colonne vertébrale. « ...je n'ai pas arrêté de penser à nous... et à cette coiffeuse. »

Helena sourit, un sourire complice et plein de sous-entendus, sentant son cœur accélérer à cette évocation. Elle ouvrit les yeux, ses iris bleus, perçants, se fixant intensément dans ceux de Lenie. « Je pense que ça peut s'arranger, » murmura-t-elle d'une voix rauque, teintée d'un désir palpable.

Helena, sans quitter Lenie du regard, lui fit doucement reculer quelques pas, jusqu'à ce que le dos de Lenie touche le meuble derrière elle. Leurs respirations se mêlaient à nouveau, et une tension délicieuse flottait dans l'air, palpable.

Les vacances (Helenie) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant