Chapitre XLVIII

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Salut à tous,
Bonne lecture ;)

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Elles descendirent doucement rejoindre les parents Bailly dans la cuisine, les yeux encore un peu embrumés par le sommeil. Une douce odeur de chocolat chaud et de viennoiseries fraîches les accueillit, rendant l'ambiance chaleureuse et apaisante. Brigitte s'affairait à la préparation de chocolats chauds fumants tandis que les croissants et pains au chocolat dorés terminaient de cuire dans le four.

« Eh bien, enfin les marmottes ! » plaisanta Patrick, les accueillant avec un large sourire.

Helena rit, en s'asseyant à la table. « On en avait bien besoin après hier soir. »

Lenie, encore à moitié endormie, hocha la tête. « On n'a pas l'habitude des fêtes comme ça, » ajouta-t-elle avec un clin d'œil.

Brigitte les rejoignit avec un plateau, déposant les viennoiseries tout juste sorties du four. Lenie, souriante, se leva pour servir deux tasses de chocolat chaud fumant. Elle déposa l'une d'elles délicatement devant Helena, encore à moitié endormie, et en profita pour lui déposer un tendre baiser sur la tempe. Helena, le visage posé sur ses bras croisés, somnolait légèrement sur la table, ses paupières encore lourdes de sommeil et son souffle tranquille.

« Tiens, un peu de chocolat chaud pour te réveiller, » murmura Lenie avec douceur en prenant place à ses côtés. Helena ouvrit lentement les yeux, un sourire fatigué, mais reconnaissant, éclairant son visage.

« Merci, » murmura Helena d'une voix encore un peu rauque, se redressant lentement. Elle saisit la tasse entre ses mains, appréciant la chaleur qui lui réchauffait les doigts. « Je sens qu'on va mettre une semaine à se remettre de Noël, » plaisanta-t-elle, ses yeux mi-clos encore empreints de fatigue, mais pétillants de tendresse.

Patrick et Brigitte, qui étaient assis non loin, échangèrent un regard complice, amusés par cette scène pleine de douceur. « Avec tout ce que vous avez mangé, je ne suis pas surpris, » ajouta Patrick en riant.

Brigitte, elle, ne disait rien, préférant les observer en silence, le sourire aux lèvres, tout en terminant de disposer les viennoiseries encore chaudes sur la table. « Allez, prenez des forces avant votre départ. Un petit déjeuner parfait pour des artistes fatiguées, » dit-elle en souriant, fière de ses croissants dorés à souhait.

Helena, qui somnolait toujours légèrement, posa sa tête sur l'épaule de Lenie, laissant la douceur de l'instant prolonger cette matinée déjà bien entamée.

Elles se mirent doucement en route vers 15h30, profitant des derniers instants de calme avant de reprendre le rythme de la vie parisienne. Un taxi les conduisit tranquillement jusqu'à la gare de Bruxelles-Midi. Pour ce dernier voyage après les festivités, elles avaient choisi de prendre le train, une option qui leur permettait de se détendre encore un peu avant d'affronter les semaines à venir.

Lenie, adossée contre la vitre du taxi, observait les rues de Bruxelles défiler avec un air pensif, tandis qu'Helena, à ses côtés, tapotait doucement sa main, profitant de ce moment de répit.

« Je suis contente qu'on prenne le train cette fois, » murmura Lenie en tournant légèrement la tête vers Helena. « Ça nous laisse encore un peu de temps pour souffler. »

Helena acquiesça avec un léger sourire. « Oui, c'est mieux qu'un avion ou la voiture. On peut juste se poser, et puis... on pourra regarder les paysages. »

Dans le train, alors que le paysage défilait doucement à travers la fenêtre, Helena posa sa tête contre l'épaule de Lenie. Une musique douce s'échappait discrètement de ses écouteurs, créant une bulle de calme autour d'elle. Elle se laissait porter par les notes apaisantes, ses yeux mi-clos, profitant de cet instant de répit.

Les vacances (Helenie) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant