Chapitre XX

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Salut à tous,
Voilà le vingtième chapitre ! Je dois dire que je pensais que cette fiction serait courte, je ne pensais pas qu'elle prendrait autant d'ampleur
Bonne lecture à tous ;)

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La semaine se déroula de manière relativement décontractée, même si Helena dut jouer les gardiennes strictes pour s'assurer que Lenie reste tranquille, ce qui ne fut pas une tâche aisée. Lenie, toujours pleine d'énergie, commençait à trouver le temps long dans la capitale belge. Elle avait du mal à rester inactive, et malgré les séries, les films, et les repas en amoureux, l'attente devenait pesante.

Helena, de son côté, faisait de son mieux pour maintenir une atmosphère apaisante, lui préparant de bons petits plats, proposant des jeux ou des promenades tranquilles dans leur quartier bruxellois. Mais elle pouvait sentir l'impatience grandir chez Lenie, qui avait l'habitude d'être active et de bouger.

« Tu sais qu'on rentre bientôt à Paris, » rappela Helena un soir alors qu'elles étaient allongées côte à côte dans le canapé. « Encore un petit effort, et après notre prochain rendez-vous chez docteur Moreau, on sera de retour chez nous. »

Lenie hocha la tête, un soupçon de frustration dans le regard. « Oui... mais j'ai l'impression que le temps s'étire à l'infini. » Elle tourna la tête vers Helena, ses yeux trahissant un mélange d'impatience et d'appréhension. « Et si ça ne marchait pas ? »

Helena, sans perdre son calme, lui prit doucement la main. « Quoi qu'il arrive, on fera face ensemble. Mais pour l'instant, il faut qu'on reste positives. »

Lenie esquissa un faible sourire, puis s'enroula un peu plus dans son plaid, cherchant à trouver un peu de réconfort. Soudain, son téléphone vibra sur la table basse. Elle s'étira doucement pour l'attraper, et en voyant le nom qui s'affichait à l'écran, elle soupira légèrement. C'était sa mère.

Depuis qu'elle était en Belgique, Lenie avait pris l'habitude d'éviter un peu les appels de sa maman. Non pas parce qu'elle ne voulait pas lui parler, mais parce que cacher ce qu'il se passait dans sa vie devenait de plus en plus difficile. Elle et sa mère avaient toujours eu un lien très fort, presque fusionnel. Elles partageaient tout, se confiaient l'une à l'autre sans retenue. Mais cette fois-ci, Lenie ne lui avait rien dit.

Elle fixa l'écran un instant, hésitant à répondre. Helena, assise à côté d'elle, remarqua son hésitation. « Tu devrais quand même lui répondre, ça fait quelques jours qu'elle n'a plus de nouvelle », murmura Helena d'un ton rassurant, tout en posant une main réconfortante sur la cuisse de Lenie.

Lenie hocha légèrement la tête. Elle savait que sa mère s'inquiétait, qu'elle sentait que quelque chose se passait, même à distance. Elle décida finalement de glisser son doigt sur l'écran pour répondre.

« Allô, maman ? » lança-t-elle doucement, essayant de cacher son appréhension.

La voix chaleureuse de sa mère résonna immédiatement à l'autre bout du fil. « Ma chérie, tu me manques ! Comment vas-tu ? Ça fait longtemps que je n'ai pas eu de tes nouvelles. »

« Oui... je suis désolée, maman, on a été pas mal prises ces derniers jours à Bruxelles, » répondit Lenie, essayant de garder un ton léger.

Il y eut un bref silence, puis sa mère reprit, toujours avec cette douceur propre aux mères qui sentent quand quelque chose cloche. « Oh, Bruxelles ? Je pensais que vous étiez déjà rentrées à Paris. Tout va bien ? »

Lenie sentit un nœud se former dans son estomac. Elle savait que ce moment arriverait, qu'elle ne pourrait plus cacher indéfiniment ce qu'elles vivaient. Helena, qui avait entendu la conversation, lui caressa doucement la main en signe de soutien.

Les vacances (Helenie) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant