Chapitre XVII

635 48 12
                                    

Salut à tous
Bonne lecture ;)

—————

Le lendemain matin, Lenie fut la première à émerger. Encore à moitié endormie, ses paupières lourdes de sommeil, elle resserra doucement sa prise sur le corps d'Helena, savourant la chaleur familière de sa peau contre la sienne. Helena, en réponse à ce geste, poussa un léger grognement de satisfaction avant d'entourer un peu plus fermement ses bras autour des hanches de Lenie, l'attirant encore plus près d'elle.

Aucune des deux n'avait envie de bouger, encore enveloppées dans la douce fatigue de leur moment partagé la veille. Leurs corps étaient lourds de satisfaction et de tranquillité, et le silence dans la pièce n'était interrompu que par leurs respirations profondes et régulières. Elles savouraient cet instant de calme, leur étreinte réconfortante les ancrant dans une bulle de douceur.

Une heure plus tard, le ventre de Lenie gronda bruyamment, rompant le silence paisible de la chambre. Elle enfouit son visage contre l'épaule d'Helena et murmura d'une voix encore alourdie par le sommeil : « Je ne veux pas me lever... »

Helena sourit doucement, sa main se déplaça pareussement sur le dos de Lenie en faisant des cercles. « Moi non plus, mais ton ventre n'ai pas l'air du meme avis de nous... »

Lenie grogna en réponse, resserrant son étreinte. « Peut-être qu'on peut survivre sans bouger, » plaisanta-t-elle, espérant prolonger encore un peu leur cocon de douceur.

« Tu restes au lit, je vais nous chercher quelque chose à grignoter, et on joue les paresseuses en prenant le petit déjeuner ici, au lit ? » proposa Helena avec un sourire tendre, ses doigts effleurant doucement la joue de Lenie.

Lenie ouvrit à peine un œil, son visage à moitié caché contre l'épaule de sa compagne. « Hmm... » Elle soupira, un mélange de plaisir et de protestation. « Je veux rester collée à toi... », murmura-t-elle d'une voix encore endormie, resserrant un peu plus son étreinte autour du corps chaud d'Helena.

La blonde rit doucement, caressant les cheveux en bataille de Lenie. « Je te promets de ne pas m'éloigner trop longtemps. Juste le temps de nous préparer un petit quelque chose. Et après, on ne bouge plus de la journée. » Elle déposa un baiser sur la tête de Lenie, comme pour la rassurer.

La voix de Lenie était à peine un murmure contre l'épaule d'Helena. « Tu ne vas pas lâcher l'affaire, n'est-ce pas ? »

Helena sourit, amusée par la résistance feinte de sa compagne. « Jamais, » répondit-elle en riant doucement, avant de déposer un baiser tendre sur le front de Lenie. « Mais je te promets, ce sera rapide... Je vais juste voir ce qu'on a dans les placards. »

Lenie, toujours blottie contre elle, grogna légèrement, sa voix à moitié étouffée par les draps. « On n'a rien de bon, tu sais très bien qu'on devait faire les courses... Si tu me ramènes un yaourt, je te jure que je te le jette à la figure, » lança-t-elle, son ton empreint d'une fausse menace mêlée à une touche d'humour.

Helena éclata de rire, secouant doucement la tête. « D'accord, d'accord... Pas de yaourt, promis. Je vais fouiller et peut-être que je découvrirai quelque chose de miraculeux, qui sait ? » Elle se redressa avec précaution pour ne pas déranger davantage Lenie, puis sortit du lit avec légèreté, enfilant rapidement une culotte et un t-shirt large qui glissait doucement sur son épaule.

« Bonne chance, » murmura Lenie, les yeux toujours fermés, se blottissant encore plus sous la couverture, son corps profitant de la chaleur qui s'y était accumulée.

Helena se pencha une dernière fois sur elle, caressant doucement la chevelure brune avant de quitter la chambre sur la pointe des pieds, un sourire amusé aux lèvres, prête à affronter l'absence d'approvisionnement dans leurs placards avec détermination.

Les vacances (Helenie) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant