Chapitre XLV

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Salut à tous
Petit chapitre en cours de journée
Bonne lecture ;)

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Helena se sentit revigorée en sortant de l'avion. Une grosse heure de sieste lui avait redonné de l'énergie, et le fait d'être chez elle la ravissait. Elle s'étira et s'exclama enjouée : « Bruxelles, je t'aime ! » chantonna-t-elle en sautillant sur le tarmac, ce qui fit rire Lenie.

« Oui, mais il faisait meilleur dans le sud ! Ici, il fait froid ! » se plaignit Lenie en frissonnant, enroulant ses bras autour d'elle-même pour se réchauffer.

« Allez, ce n'est qu'un peu de fraîcheur, » répondit Helena en lui adressant un sourire avant de la serrer contre elle pour la réchauffer. « Et puis, je suis là pour te tenir chaud ! »

Après avoir récupéré leurs valises, elles se dirigèrent vers le parking où Patrick les attendait. Le sourire accueillant de son père les réchauffa à nouveau. « J'espère que vous êtes en forme ? Brigitte s'active depuis ce matin, » dit-il avec humour, ses yeux pétillants d'excitation.

« Oh non, pas déjà ! » s'exclama Helena en riant, se remémorant les talents culinaires de sa mère. « Elle va encore nous gaver de plats délicieux. »

Helena se blottit contre Lenie en marchant vers la voiture de son père, profitant de la chaleur réconfortante de leur étreinte. « Je t'avais dit qu'on serait bien ici ! » ajouta-t-elle, le sourire aux lèvres. Lenie, bien que frissonnant, se laissa entraîner par la bonne humeur contagieuse d'Helena.

« C'est sûr que ta mère va encore nous régaler, » répondit Lenie, ses yeux brillants de complicité. « Mais bon, après une bûche comme la sienne, je ne vais pas me plaindre... »

Patrick, amusé par leur conversation, ouvrit la voiture et les aida à charger leurs valises. « J'espère que vous avez faim, les filles. Brigitte a fait tout son possible pour que ce Noël soit mémorable. »

Helena leva les yeux au ciel, souriant. « Comme toujours. Elle sait bien qu'elle n'a pas besoin d'en faire autant pour nous rendre heureux. »

Sur la route vers la maison familiale, Helena sentit un calme joyeux l'envahir. L'ambiance festive, les lumières de Noël qui parsemaient les rues bruxelloises, tout semblait parfait. Elle glissa un coup d'œil à Lenie, dont le visage, malgré la fatigue du voyage, rayonnait de bonheur.

En franchissant le seuil de la maison, une explosion d'odeurs réconfortantes envahit immédiatement leurs sens : un mélange d'épices, de cannelle et de chocolat, avec une pointe de rôti qui mijote doucement. L'atmosphère était chaleureuse, typique des Noëls chez les parents d'Helena.

Brigitte apparut aussitôt dans le cadre de la porte de la cuisine, essuyant ses mains sur son tablier fleuri. Son visage s'illumina à la vue des deux jeunes femmes, et elle se précipita vers elles avec la même énergie débordante qui la caractérisait. « Mes chéries ! » s'exclama-t-elle en les prenant toutes les deux dans ses bras, les enveloppant dans une étreinte maternelle, pleine de chaleur. Elle déposa un baiser bruyant sur la joue d'Helena avant de se tourner vers Lenie, qu'elle embrassa avec tout autant d'enthousiasme.

« Vous m'avez manqué, mes chéries ! » ajouta-t-elle, son regard passant de l'une à l'autre, rempli d'affection et d'une pointe de malice.

Helena, encore un peu étourdie par l'affection débordante de sa mère, lui rendit son sourire. « Maman, tu as encore fait trop à manger, je le sens ! »

Brigitte, feignant l'innocence, haussa les épaules tout en souriant. « Mais voyons, c'est Noël ! Il faut bien vous nourrir pour tout ce que vous avez manqué ! »

Les vacances (Helenie) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant