Chapitre XLII

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Salut à tous,
Premier réveil à la Ciotat !
Bonne lecture

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Le matin du 24 décembre, la lumière douce du soleil pénétrait à travers les rideaux, inondant la chambre d'enfance de Lenie d'une chaleur réconfortante. Les sons lointains de la ville endormie et l'odeur saline de l'air de la Ciotat se mélangeaient dans une ambiance sereine. Helena, encore à demi endormie, resserra son étreinte autour de Lenie, profitant de la tranquillité du moment, bercée par la respiration régulière de sa compagne.

Lenie, émergeant doucement de son sommeil, glissa ses mains sous le t-shirt d'Helena, ses doigts traçant lentement des cercles sur son ventre. La sensation de la peau douce d'Helena contre ses doigts fit naître un sourire sur ses lèvres. Elle murmura, d'une voix encore rauque de sommeil : « Tu sens bon... J'adore quand tu utilises mon gel douche. » Puis, avec tendresse, elle posa ses lèvres dans le cou d'Helena, déposant un baiser léger, presque timide.

Helena étouffa un petit rire et répondit en murmurant : « Lenie, arrête de jouer avec le feu... Déjà hier soir, tu ne t'es pas tenue tranquille. » Son ton était doux, teinté d'amusement, mais une lueur malicieuse brillait dans ses yeux mi-clos. Elle adorait ses moments du matin loin de tout le reste.

Lenie soupira doucement, ses doigts s'arrêtant sur le ventre d'Helena. Elle se laissa retomber sur l'oreiller, songeuse. « Mais... c'est Noël... » protesta-t-elle, une pointe de frustration dans la voix, ses doigts toujours posés sur le ventre chaud de la blonde.

Sans prévenir, Helena la retourna d'un geste fluide et agile, se retrouvant au-dessus d'elle. Le regard de Lenie se fit surpris, puis espiègle. Helena, un sourire sensuel au coin des lèvres, s'approcha lentement, leurs visages presque collés, son souffle chaud caressant la peau de Lenie. « Et qu'est-ce qui te ferait plaisir ? » murmura Helena, sa voix s'enroulant autour des derniers éclats de la nuit. Lenie déglutie...

Lenie, le souffle court, ne répondit pas immédiatement, perdue dans les yeux clairs d'Helena qui la fixaient intensément, ses yeux qu'elle aimait tant et qui la faisait chavirer. Elles se sourirent, un sourire complice, mêlé d'amour et de désir, conscient que chaque geste, chaque mot, dans cette bulle hors du temps, n'avait pas besoin d'être précipité. Lenie fini par approcher ses lèvres d'Helena, le baiser doux ne le resta pas longtemps.

Le couple finit par se lever vers 11h30, rejoignant Syndie dans la cuisine, où une chaleur réconfortante les attendait. Plus elles s'approchaient, plus les délicieuses odeurs de plats en préparation chatouillaient leurs narines. Des effluves de thym, de romarin et d'ail rôti se mêlaient à une sauce mijotée, une symphonie d'arômes qui transporta Lenie directement à ses souvenirs d'enfance. Cette maison était synonyme de ces repas préparés avec amour, de ces moments où tout semblait plus simple.

Syndie, déjà au fourneau, s'activait avec énergie, son sourire radieux et sa bonne humeur palpable dans l'air.

« Bonjour Syndie ! » lança gaiement Helena, en entrant dans la cuisine, sa voix réchauffée par l'atmosphère festive.

Lenie s'approcha rapidement de sa mère, un sourire épanoui aux lèvres. « Joyeux Noël, maman ! » murmura-t-elle avant de l'enlacer avec tendresse.

Syndie, les bras chargés d'une cuillère en bois et d'un torchon, s'arrêta juste le temps de répondre à l'étreinte de sa fille, lui déposant un baiser dans les cheveux. Helena, toujours aussi chaleureuse, se joignit à leurs vœux, déposant un baiser léger sur la joue de Syndie.

« J'ai cru que vous alliez passer la matinée au lit ! » s'exclama Syndie en riant, tout en tapotant le nez de sa fille avec affection. « Deux marmottes, vous vous êtes bien trouvées ! »

Les vacances (Helenie) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant