The gravity between us ~ Soukoku

《 10 》

- L'eau chaude en bas et l'eau froide en haut. Expliqua Dazai avant de refermer la porte de la salle de bain derrière lui.

Alors qu'il fredonnait en allant vers le coin cuisine, il fut ravit d'entendre un cri de surprise- très peu viril- provenir de la pièce. Il avait encore du confondre le sens pour régler l'eau, sûrement. Ce n'était pas du tout fait exprès.

- Un suicide amoureux c'est mieux à deux... reprit il gaiement.

Il trotina jusqu'à son frigo et l'ouvrit d'un coup sec, il ne serait sûrement pas sensé être aussi joyeux de savoir la présence d'une limace dans son studio mais il s'en fichait éperdument, tout moyen était bon pour occuper son esprit. C'était toujours plus intéressant que de se retrouver seul.

Il se plut alors à imaginer faussement que la seule raison qu'il est invité Chūya chez lui était pour son divertissement personnel. Après tout, pour quoi d'autre ? Il n'était qu'un moyen de s'amuser et sortir de son train train quotidien qui le rendait malade.

C'était bien vrai qu'il n'avait jamais eu de réels amis étant sans cesse rejetté à cause de son intelligence ou bien que personne ne s'était jamais intéressé à lui, autre que pour s'inspirer de ses devoirs et se voir détailler des notions complexes à volonté. C'était l'une des principales explication qui le faisait prétendre être si nul en physique aux yeux du roux. Il savait que dès lors que Chūya apprendrait la vérité sur sa réelle compréhension des choses, il ne le verrait plus pareil. Il serait comme les autres, soit jaloux soit effrayé. Et il finirait par l'abandonner.

Convaincu de ce principe qu'il jugeait véridique et inébranlable, il préférait largement l'hypothèse de prétendre ne rien capter et être totalement paumé en cours que de risquer de perdre ce qui lui avait toujours manqué :

De la compagnie.

~○~

- Mariokart ? Sérieux ?
- Aurais tu peur de perdre ma limace ?

Chūya fronça les sourcils, bien sûr que non, il est imbattable à ce genre de jeux. Cela faisait juste un bout de temps qu'il n'avait pas eu le luxe de toucher une manette, sa tante avait l'habitude d'en avoir une mais rapidement quand il avait du trouver son propre studio il avait perdu tout réel intérêt en ces choses là qu'il jugeait puériles et surtout trop coûteuses.

Effectivement avec son maigre salaire et l'aide de sa tante, il parvenait à peine à tout payer. Alors il préférait ne pas trop dépenser et économiser.

- Tu ne viendras pas te plaindre si je t'explose le maquereau !

Et il ne fallut pas plus de temps pour qu'il ne se jette sur la manette et s'asseye jambes en tailleur sur le lit. Dazai n'avait certes pas le plus décoré des appartements mais il avait une Wii et une mini télé, ce qui relevait déjà presque du luxe pour Chūya. Sentir les touches sous ses doigts, entendre la musique à la fois agaçante et entraînante démarrer, voir les graphiques colorés s'étaler sur l'écran, le fit se sentir tout excité comme un enfant qui découvrirait son premier jeux vidéo.

- On pari ? Fit Dazai en commençant à choisir son kart.
- Tu veux parier quoi, je dois déjà te faire ton devoir d'optique.
- Mmm un massage !
- Hein ? Il grimaça et tourna sa tête vers lui ce qui lui fit constater à quel point ils étaient proches.

Il faut dire que pour bien voir l'écran ils n'avaient guère d'autre choix que de se serrer un peu sur le lit. Cependant bien trop entraîné par son enthousiasme de rejouer à un jeux il n'avait pas réellement réaliser que son genoux touchait presque la jambe de Dazai.
Cette pensée le troubla et il sentit ses joues chauffer.

- Le combat m'a donné mal au dos... geint il.
- De toute façon tu vas perdre. Je ne veux pas d'un massage moi.
- Ah bon ? Tu es sur ?

À ces mots il aurait dû prévoir que Dazai n'allait pas le laisser s'en tirer comme ça, sa voix était beaucoup trop hasardeuse et il se tendu en le sentant poser ses mains sur ses épaules. Aurait il perdu des neurones dans la bagarre ? Chūya commençait à sérieusement paniquer à cause de ce que pourrait bien faire ce diable de maquereau. Qui sait ce qu'il a réellement derrière la tête.