《 14 》

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   Son rythme cardiaque était secoué et tout n'était que plus flou. Est ce que Dazai a ressenti la même chose que lui ? Est ce qu'il était vraiment sérieux quant à ce baiser, que ce n'était pas juste pour s'amuser ?

Il sentit subitement le souffle de Dazai sur son cou, une de ses mains se glisser sur la sienne et surtout son bassin se coller contre son bas du dos. Il avait l'impression de manquer d'air sous sa proximité mais n'avait pas pour autant envie de s'en défaire.

Un silence s'installa pourtant, laissant chacun profiter de l'instant présent. C'était comme ci le monde s'était arrêté de tourner et que plus rien n'importait. Chūya avait peur qu'il sente à quel point il ne le laissait pas indifférent et que son cœur battait bien trop fort. Il ne voulait pas qu'il sache ô combien il perdait le contrôle face à lui.

Sans crier gare Dazai se mit à mordiller son oreille et il ne put empêcher un long frisson de le parcourir. Oh qu'il allait le rendre dingue à continuer de la sorte, il crispa ses doigts dans les draps et tenta de faire abstraction de cette montée de sensations.

- Li-ma-ce... susurre Dazai en venant nicher sa tête dans son cou.

A ce rythme, son cœur allait sûrement exploser.

- Viens là. Lui intime t'il en se mettant sur le dos et l'intimant à venir se poser sur lui.

Chūya hésita un bref instant avant de venir se positionner comme souhaité, c'était assez déroutant à vrai dire mais étonnement ce n'était pas si déplaisant.

Désormais collé contre lui, un bras sur son ventre et ses jambes longeant les siennes, il se sentait presque paniquer. Qu'est ce qu'il faisait si proche de lui ? Pourquoi Dazai agissait il de la sorte ?

Non décidément il n'arrivait pas à trouver un quelconque sens à ce qui se passait.

~○~

- Dis limace, tu te rappelle de l'équation que je t'avais écrit ? Fit le brun après un léger laps de temps.
- Ce truc indéchiffrable ?

Il hocha la tête en souriant et resserra Chūya contre lui encore plus,

- Eh bien, tu sais que Ψ(r,t) représente la fonction d'onde complète d'un système quantique, décrivant l'état du système en fonction de la position r et du temps t qui est proportionnel au carré de la fonction d'onde. Ainsi que Σ indique la somme sur tous les états quantiques possibles soit ψₙ(x), chacun ayant un coefficient Cₙ, qui représente la contribution de chaque état quantique à la fonction d'onde totale.

Dazai marqua une pause, il posa sa main sur sa tête et caressa ses cheveux tendrement. Rencontrant le regard du plus petit, il lui sourit avant de reprendre.

- Et que ψₙ(r) sont les états propres de l'hamiltonien, sachant que chaque état a une énergie propre en Eₙ. Puis enfin que e(-iEₙt/ħ) est le facteur de phase temporel montrant comment chaque état évolue dans le temps, où ħ est la constante de Planck réduite.

Chūya avait du mal à suivre, et c'était lui qui étais sensé être le plus doué en physique ? Il avait commencé à douter de ses capacités à mesures que Dazai avait déballé ses explications quantiques.

Toutefois il ne voyait pas où il voulait en venir.

- Ce que je voulais exprimer par là, Chuchu, c'est que la fonction d'onde complète est une superposition de tous les états possibles, chacun évoluant dans le temps. Et que rien ne pourrait se résoudre à se séparer.

Non il ne voyait toujours pas. Perdu, il le fixa, cherchant à démanteler le pourquoi du comment ils en étaient arriver à parler de ce genre de calcul. Cependant le regard remplit d'amour que sembla lui renvoyer Dazai l'effrayait presque.

Si il s'agissait d'un de ses feuilletons de romances, ce qui allait suivre aurait forcément été une demande en mariage.

- Mais surtout, je voulais te dire à travers tout cela, que à l'image de cette fonction d'onde, mon amour pour toi, en est une superposition complexe de tous les sentiments inimaginables, se développant de manière harmonieuse avec le temps. Chaque sentiments, chaques pensées à ton sujet évolue avec une intensité qui paraît rivaliser avec la gravité des étoiles, capable de transcender le temps. Même lorsque les circonstances nous éloignent, mon amour pour toi demeure une constante, une force gravitationnelle qui maintient notre connexion intacte et éternelle. Chūya Nakahara, depuis notre rencontre tu est l'axe autour duquel gravite mon univers et cette force ne faiblit jamais.

- Limace je t'aime profondément. Et je n'envisage plus ma vie sans ta présence à mes côtés.

Chūya n'eut en effet même pas le temps d'assimiler sa déclaration- semblable à un de ses monologues niais à souhait qu'il aurait pourtant juré haïr entendre mais que dans ces circonstances le rendait tout autre- et ne finisse de vraiment realiser le poids des mots de Dazai, qu'il sentait déjà sa bouche de maquereau contre la sienne et ce n'était pas pour lui déplaire. Bien que ces révélations lui restait en tête, il se laissa porter par ses pulsions langoureuses et vint même jusqu'à le tirer au dessus de lui.

Si cette position aurait pu l'inquiéter, ce n'était pas le cas.

- Da... Dazai attend... tu es sérieux ? Parvint il à dire entre deux baisers.
- Tu m'aimes limace ? Demanda t'il en se redressant légèrement et quittant définitivement ses lèvres.

La vision qui s'offrait à Chūya le rendit encore plus conscient de la situation, et surtout fit tambouriner son cœur dans sa cage thoracique bien trop vite. Dazai avait les joues rougies et c'était purement craquant. Ses cheveux étaient un peu désordonné, sa chemise froissée, mais cela contribuait à son charme.

- Et si je répond oui, ça fera quoi ?

Alors que Chūya aurait presque pu penser entrevoir un léger doute dans les yeux de son semblable, celui ci parut envolé pour laisser place à sourire encore plus large.

- Ça changera tout. Je pourrai te raconter que si la gravité nous garde collés à la Terre, c'est bien ton charme qui me garde captivé. Et que...

Mais il se fit couper par Chūya qui venait d'empoigner son visage pour venir presser ses lèvres sur les siennes.

- Promet moi que tu ne ressortira plus jamais de phrases aussi bateau...
- Pourquoi ? Y serait tu sensible ?

- Parce que sinon je vais vraiment avoir envie de t'étrangler. Fit il en détournant le regard.
- Reçut chuchu ! Dommage j'en avais plein en réserve...

Il se prit un léger coup dans la dos ce qui le fit gémir avant de venir se pencher et reprendre où ils avaient commencé. Seulement avant de poursuivre davantage il lui restait une chose cruciale à demander.

- Mmm ma petite chose adorée tu veux sortir avec moi ?
- Je t'ai déjà répondu... émit il faiblement, en ne pouvant empêcher son visage de virer au rouge.

- Je t'aime my baby. Lui répondit Dazai en venant caresser son faciès du bout des doigts.

Le "baby" n'aidait pas le roux à ne pas se sentir dans un état plus que déboussolé. Il avait l'impression que son cœur allait le lâcher d'une seconde à l'autre.

L'étroitesse de leurs corps collés l'un à l'autre, leurs peaux déjà moites, leurs baisers de plus en plus virulent, le feu qui ne cessait de monter au creux de leurs reins et surtout leurs regards brûlants n'indiquait qu'une fatalité : ils n'étaient pas prêt de se lâcher.

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Hey! Nouveau chapitre qui j'espère n'était pas trop nul, j'espère aussi que la déclaration de Dazai était pas trop niaise et que l'histoire vous plaît toujours (même si on arrive bientôt à la fin).

Vous allez bien sinon ? Perso j'ai qu'une hâte : être en week-end !

♡ ∩_∩
  („• ֊ •„)♡
| ̄U U ̄ ̄ ̄ ̄ ̄ ̄ ̄ ̄ ̄|
sur ce à bientôt
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The gravity between us ~ SoukokuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant