chapitre 18

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Douleur. Ce fut la seule chose qui lui vint à l'esprit. Avec un hoquet de douleur, elle voulu porter sa main à son épaule mais on l'arrêta. Les pleurs de Lucy lui parvenaient à l'oreille, mais ils semblaient lointains. Deux mains la maintinirent en place, alors qu'elle essayait de se dégager. Son épaule lui brûlait, la douleur était trop forte.

- Aide moi à la tenir. Ordonna la voix.

Une impression de familiarité se fit, mais elle n'y preta pas attention. Sa jambe se leva pour dégager la personne qui l'a maintenait au sol quand une deuxième paire de mains les plaquèrent au sol. La jeune fille avait beau tout faire pour les dégager, elle n'y arriva pas. N'ayant pas le choix, elle ouvrit les yeux.

- Lachez-moi. Parvient-elle à articuler.

Une nouvelle vague de sentiment de brûlure l'envahit, et elle gémit, rejetant la tête en arrière. Deux têtes apparurent dans son champ de vision. Les yeux de Lucy étaient rouge, ceux d'Edmund remplis d'inquiétude. Elle s'attarda sur celui-ci, avant qu'elle referme les paupières sous la douleur.

- J'arrive pas à voir la plaie. Marmonna-t-il.

- Il faut qu'on retire le vêtement qui la recouvre. Répondit Lucy doucement.

Les mains qui gardèrent ses épaules au sol se raidirent et il y eut un silence avant qu'Edmund se racla la gorge. La seconde d'après, elle sentit qu'on chipotait à sa blouse. Soudain, elle se rappela de ce qui se trouvait en dessous. Secouant la tête, elle se débatit encore plus.

- Non. Non. Non. Elle sanglota. Pas ça.

Les paupières closes, elle tenta de se débarrasser des mains qui la tenaient au sol. Ses sanglots échoairent dans la tente, et elle secoua la tête encore et encore. Les deux s'immobilisèrent, confus.

- Alayne... C'est nécessaire pour qu'on soigne la blessure- Tenta Lucy.

- Ne La soignez pas, alors ! Elle lança, essayant de lever les jambes pour se dégager.

Edmund resta silencieux, sans doute pour essayer de comprendre. Puis, ses mains se relâchèrent sur ses épaules pour les lâcher. Surprise, elle arrêta de se débattre et ouvrit les yeux. Son épaule brûlait toujours, s'était insupportable.

- Lucy. Laisse nous. Il dit fermement.

- Quoi ? Mais-

- Fait ce que je te dis.

Son ton ne tolérait aucune protestation, et Lucy l'eut deviner. Leur lançant un regard inquiet, elle hocha la tête et se leva.

- Je reste à l'extérieurAnnonça-t-elle avant de sortir.

Quand ils se retrouvèrent seuls, il soupira. Il garda ses mains le long de son corps. Quand Lucy fut partie, l'adolescente se calma mais secoua toujours la tête avec désespoir. Calmement, il s'assit à côté d'elle et prit gentiment son menton pour tourner sa tête vers lui.

- Qu'est-ce que tu me cache, Alayne ? Il demanda calmement.

Son pouce éffleura sa joue avec ce qu'elle pourrait appeler de la tendresse. Si elle n'avait pas été aussi mal, elle l'aurait repousser. Lâchant son menton, il essuya les larmes de panique de ses joues.

Sans répondre, elle sentit sa respiration se calmer au contact de ses doigts sur sa joue. Même dans son état, elle parvient à le fussiler du regard. Il éqcuisca un sourire au coin sans lâcher sa joue.

- Pour l'autre fois. Ce n'était pas seulement pour te distraire. Avoua-t-il doucement.

Maintenant silencieuse, elle se concentra sur ses paroles pour oublier la douleur fulgurante de son épaule. Le regard brun du jeune roi fut plongée dans le sien, et elle dut bien admettre qu'il était sincère.

Ma ForceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant