Burning Hearts

Chapitre 18

Damian.

J'ouvre la porte de mon appartement, Dolce tape du pied sur le seuil de la porte. Elle est énervée depuis tout à l'heure, je ne pouvais pas la ramener chez ma mère dans cet état. Maman s'inquiète déjà beaucoup trop pour elle, signe de l'attachement qu'il y a entre elles. Je ne veux pas qu'elle s'inquiète alors je lui ai dit que Dolce allait dormir chez Laura.

Je me déplace sur le côté pour la laisser entrer dans l'appartement. Elle lève enfin les yeux vers moi et comme je m'y attendais, elle me lance un regard meurtrier. Je lui lance un sourire narquois, elle fulmine.

- Qu'est-ce qu'on fout ici ? J'ai dit que je voulais rentrer à la maison, pas dans ton appart, râle-t-elle.

- Bah tu vas passer la nuit ici, je ne veux pas que ma mère te voit dans cet état, sans parler de toutes les questions qu'elle va te poser. Je doute que tu veuilles un interrogatoire.

Elle reste silencieuse avant de soupirer et finalement entrer. Elle reste plantée dans l'entrée, les bras croisés contre sa poitrine alors que je referme la porte derrière nous. J'allume les lumières et la vois observer tout autour d'elle. Je remarque la façon dont elle grimace, l'action n'échappant pas à mon regard observateur. Un soupçon d'inquiétude brille dans mes yeux alors que me rapproche d'elle, je ne sais même pas pourquoi j'agis comme ça. Je ne supporte juste pas de voir une femme dans cet état.

- Tu as mal, dis-je plus comme un fait que comme une question.

Je tends la main pour prendre doucement l'un des siens, mon toucher se fait étonnamment doux alors que j'évalue l'étendue de ses blessures. Elle a des bleus qui commencent à apparaitre sur ses bras. Elle émet un mouvement de recul quand elle frisonne. Elle tente de le cacher en se frottant le bras mais c'est trop tard, je l'ai déjà vu. Un sourire étire mes lèvres en voyant ça. Je suis ravi de voir que je ne suis pas le seul à être affecté par cette tension constante entre nous.

Je ne vais pas mentir en disant que cette femme ne me plait pas, du moins physiquement. Carter avait raison en disant qu'elle est mon genre de femme. Le problème est sa personnalité énervante et son entêtement. De plus je ne veux rien à avoir avec une ex prisonnière. Je suis loin d'apprécier l'effet qu'elle a sur moi et la manière dont mon corps réagit en sa présence. Elle a envahi ma vie comme un parasite, je fais des choses sur un coup de tête quand il s'agit d'elle. Comme quand je l'ai pratiquement prise dans mes bras après sa bagarre avec Leslie.

Quand je l'ai vu se battre, je dois avouer que j'ai trouvé ça sexy. Putain, je deviens con.

- J'ai besoin d'une trousse de secours, je dois soigner mes blessures, me dit-elle sans pourtant me regarder.

- Prends une douche d'abord.

Elle acquiesce. Son calme soudain me surprend, elle parait presque aussi douce que son prénom maintenant.

Je lui indique la salle de bain et lui donne de quoi s'habiller. Elle ne râle pas pour une fois et fait ce que je lui dis. Je reste dans le salon en l'attendant. Elle ne ressort que quelques minutes plus tard, vêtue d'un de mes t-shirt et short un peu trop grand pour elle.

Mon cœur rate un battement en la voyant arriver, je scrute son corps dans mes vêtements. Je la trouve jolie habiller avec des vêtements qui m'appartienne. Je chasse ces pensées de ma tête et détourne les yeux.

- Où est la trousse ? demande-t-elle.

- Non, princesse, assied-toi là et laisse-moi faire, dis-je fermement, ramassant la trousse de premiers soins et préparant le matériel nécessaire pour soigner ses blessures.