Chapitre 14

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ELENNA

Samedi 30 mars, 08h23.

Les rayons du soleil qui se lève reflètent dans la chambre et me tire doucement de mon sommeil. Ou peut-être est-ce la chaleur de la pièce qui me réveille ?

Je suis si apaisée, une sensation que j'avais presque oublié. Que même mes petites étoiles au plafond ne me faisait pas ressentir autant de paix. Cette chaleur, cette odeur, me conforte, me détend, me fait presque oublier mes problèmes. 

Mes yeux toujours fermés, je ne veux pas les ouvrir, je ne veux pas retourner dans l'enfer de ma vie, je préfère rester endormis, dans ce rêve profond, doux et calme et ne jamais me réveiller.

Mais je me vois obligé de les ouvrir subitement lorsque je sens que l'on me serre la taille.

Mes yeux ont un peu de mal à s'habituer à la lumière qui rentre dans la pièce. Les meubles se forment doucement dans mon cerveau et je reconnais la chambre d'Eliott. Avec la lumière du soleil, l'ambiance semble totalement différente, beaucoup plus chaleureuse. 

Je tente de me replacer dans le lit mais quelque chose me gêne. 

Un bras.

Et comme si tout semble s'éclaircir, des battements de cœur résonnent dans mon oreille. Des battements qui ne m'appartiennent pas. Je lève très légèrement la tête pour apercevoir dans un premier temps, un torse nu, musclé et tatoué, et dans un second temps, le visage d'Eliott qui dort encore. 

La surprise me prend soudainement et je pousse un petit cri lorsque je réalise la position dans laquelle je suis. Je sursaute et me dégage de lui mais mes jambes se mélangent dans le drap et je tombe par terre, le drap sur ma tête. 

Qu'est-ce que je faisais allongée sur Eliott ??!

Je me suis endormie dos à lui et me réveille sur son torse ? Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Le drap se soulève tout seul au-dessus de ma tête et j'aperçois enfin le principal concerné dans cette histoire, au bord du lit, le tissu dans sa main.

« -Ça va ? Il t'arrive quoi là ? Me demande-t-il.

-Non ça va pas ! Pourquoi tu me serrais comme ça ? Tu pouvais pas te retenir ? Eliott me regarde, les sourcils légèrement froncés, comme s'il essayait de déchiffrer ce qui se passe. Je suis pas un ours en peluche que tu peux câliner pour t'endormir. Je continue alors qu'Eliott rigole nerveusement.

-Mais Elenna, c'est toi qui n'arrêtais pas de te coller à moi. Je regarde Eliott, pleine incompréhension. Tu marmonnais je ne sais quoi et tu te frotter à moi.

-N'importe quoi, arrête de rejeter la faute sur moi. Je ne parle même pas dans mon sommeil.

-Oh que si, tu parle. Quand tu dormais sur ton canapé le premier jour, tu parlais déjà dans ton sommeil.

-C'est pas une raison pour me prendre dans tes bras. »

Je croise les bras alors que mon regard longe inconsciemment le corps d'Eliott et tombe sur une bosse au niveau de son entre-jambes. Mes yeux s'écarquillent alors que je comprends l'origine de ce volume tandis qu'Eliott suit la direction de mon regard. Le rouge me monte rapidement aux joues lorsqu'Eliott replante son regard dans le mien.

« -Elenna, ton genou n'arrêtais pas de me frotter la bite, tu veux que je réagisse comment ? S'explique Eliott.

-Que tu ne réagisse pas, c'est très bien aussi ! Eliott soupire et jette la couverture sur ma tête. 

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