Hacker au sang royal

Chapitre 3 : Dans l'ombre de Kaito

Mon corps fond en l'air , et tout semble ralentir alors que je saute par la fenêtre , la nuit m'engloutissant dans son étreinte froide . Pendant une fraction de seconde , tout est silencieux suspendu, comme si le monde retenait sans souffle . Puis l'impact. Mes pieds touchent le sol. Et une annonce de douleur explose dans mes jambes. Je roule immédiatement pour amortir la chute , sentant chaque muscle de mon corps crier sous l'effort.

Je me relève d'un bond , le prétend pas le temps de réfléchir . Il y a pas le temps pour ça . Derrière moi , un cris de colère retentit .

« ¡Deténganla! » « arrêter là » cria Kaito

La voix qui est glacial, résonne dans la nuit , pas de pitié, juste de la fureur . Il veut ma tête.

Des bruits de course, me parviennent viennent rapidement .Ses hommes . Il sont rapide , et je sais qu'ils ne me laisseront pas m'échapper sans se battre. Mon cœur bat à tout rompre, mais ma tête est claire , il n'y a qu'une seule option : courir, et me battre si nécessaire .

Je prends une ruelle étroite sur ma boîte , mes pieds frappent durement ne les pavés . Les ombres m'enveloppe , mais je sais qu'il suffira pas . Pas comme des gens comme eux. Kaito n'embauche que les plus cruels , les plus implacables . Et ils sont tous sur mes talons.

« ¡Allì! ¡Allì va ! » « Là-bas ! Là-bas , elle va »

Je l'entends se rapprocher , trop près .

D'un coup d'œil rapide je vois le reflet d'une lame dans sa main. Pas question de me laisser m'atteindre. Je me retourne brusquement et l'attends , juste assez pour qu'il arrive à ma hauteur , je puisse dévier son coup . Je plonge sous son bras et le frappe à l'estomac avec toute la force que je peux rassembler. Il grogne , surpris, mais pas désarmé. Avant qu'il ne puissent réagir je frappe sa gorge avec le tranchant de ma main non voyant dans le sol avec un rogne ment étouffé .

Pas le temps de célébrer, les autres arrivent.

Je cours à toute vitesse et mes jambes brûlent l'effort, mais il me poursuivre toujours , implacables . Leur voix résonne dans les murs de la ruelle. ils me traitent de tous les noms.

« ¡Maldita perra! » « Sale chienne! »
« Vas a morir aquì » «Tu vas mourir ici »

Leurs parents sont remplis de haine et de mépris , mais sa me donne la force de continuer. Ils pensent que je suis faible. Qu'ils viennent, je les attends.

Je me jette dans une autre rue , mes pieds glisse sur les pavés humides , mais avant même de reprendre mon souffle, deux hommes surgissent de l'ombre devant devant moi . L'un deux et large, brandit une matraque , l'autre un couteau . Mon cœur s'accélère , mais mon esprit reste concentré. Je n'ai pas d'armes,  mais ça ne veux pas dire que je suis sans défense.

Ils avancent sans hésiter. Le plus grand tente de m'atteindre avec la matraque, visant ma tête.  Je me baisse juste à temps , esquivant le coup mortel. J'en profite pour lui donner un coup de pied pile entre ces jambes,  le faisant hurler , il grogne de douleur,  mais avant de se redresser,  l'autre me saute dessus avec sa lame. Je pivote saisissant son poignet et le tordant violemment jusqu'à se qu'il lâche l'arme en criant . Je l'envoie valser contre le mur avec un coup de coude dans les côtés.

Le géant revient à la charge. Cette fois je suis prête . Alors qu'il lève la matraque une seconde fois , je m'avance à l'intérieur de sa garde, attrapant son poignet , puis je lui colle un coup de genou à l'estomac,  et avant qu'il ne puisse réagir,  je lui enfoncé mon coude au plein visage . Du sang coule de son nez brisé, mais je ne m'arrête pas . Je prend la matraque qu'il a lâchée et la lui écrase contre la tête . Il tembe, inconscient .