Cet après-midi

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C'était un de ces après-midi, un après-midi de fin de printemps et de début d'été, un de ces après-midi où le soleil brillait au dessus des étudiants, un de ces moments où on est heureux sans savoir pourquoi, où on se contente de rire et d'être heureux sous le soleil qui chauffe les bancs et qui perce à travers les feuilles des arbres qui remuent lentement sans qu'on sente un souffle de vent.

Un de ces moments un peu figée, un peu comme dans les films, un de ces moments parfait un heureux comme dans les flashback d'enfance du personnage principal.

Un de ces jours où on est pas exactement le même, pendant quelques temps, mais la personne qu'on veut vraiment être.

Un de ces moments où toute la musique du mond ese snes dans ton corps entier, un de ces jours où ta confiance augmente sans l'aide l'alcool, comme si tes amis et le soleil t'attiraient vers le haut.

Sur un banc, assis sur le dossier, par terre ou debout, marchant sur l'herbe de la cour du campus, courant, cahutant, cette bande parfaite de potes, filles, gars, le couple qui se roule un pelle, quelques imbéciles qui disent n'importe quoi en rigfolant et embêtant les filles, les meilleurs amis qui regardent la scène avec ce regard, tendre et heureux, comme s'ils prévoyaient déjà leur mélancolie quand ce moment serait fini.

Un de ces moments simple, les profs qui marchent ou discutent leur café à la main, les gens qui lisent au pied d'un arbres, les rires qui fusent.

Un de ces moments dont on a peur de la fin, mais dont on sait qu'on se souviendra plus vieux. 

Un de ces après-midi, simple et joyeux.

Le jeune homme, assis sur le banc, s'en foutait du futur, il voulais juste s'amuser, profiter de ce dernier moment avant les vacances qui approchaient à grand pas, profitant au maximum.

La cloche sonna, les élèves se levaient, partait sur les sentiers de terre battue entre les mottes d'herbes où les fleurs champêtres abondaient, discutant toujours entre eux, racontant des bêtises.

Il n'y avait pas particulièrement de monde, ainsi quand un gars, un peu le clown du groupe, cria:

"English or Spanish ?!"

Tout le monde l'entendit et même les profs se figèrent avce un petit sourire.

Le jeune homme aussi.

Mais, prenant une grande inspiration intérieure, il sourit.

Certainement un excès de confiance qu'il regretterait plus tard, mais il s'en foutait.

One life, comme on dit, pensa-t-il.

Oui, il en était sûr maintenant, ce jour pas particulièrement spécial, ce jour de fin de printemps et de début d'été, c'était le bon jour.

Alors, lentement, il sortit son portable de sa poche en lança sa playlist en mode aléatoire, on s'en foutait de la musique.

Alors, sous les regards ébahis de tout ceux qui l'entouraient, sous le soleil de cet après-midi de fin de printemps et de début d'été,

Il commença à danser.

Petit recueil de tout, n'importe quoi et le reste✨Où les histoires vivent. Découvrez maintenant