Je me réveilla au beau milieu de la nuit, encore complètement nue et collée au torse d'Ares. Les souvenirs de ce qu'on a fait la veille me reviennent et m'émoustille de plus bel. J'ai vraiment aimé faire ça, par ce que c'était avec lui. Il était tendre et respectueux, je crois que je suis encore plus amoureuse de lui que je ne l'étais déjà avant.
- t'es réveillée mon ange ?
- oui, c'était bien tout à l'heure...
Il se contente de m'embrasser pour toute réponse, j'en déduis qu'il a aimé cela aussi.
Je sens cependant une douleur dans mon entre jambe et mes cuisses sont engourdies, il n'y est pas allé de main morte.
- ca va ?
- j'ai un peu mal à l'intérieur de moi et aux cuisses...
- oh... désolé mon ange de t'avoir fait mal, tu penses être capable de marcher ?
- je pense pas...
- ok tu as toute la journée pour te reposer, et au pire on n'ira pas en cours demain je resterai avec toi. En attendant attend moi ici je reviens dans 30 minutes.
Il se rhabilla en vitesse et parti de l'appartement, je me demandais où il pouvait bien aller et j'émis l'hypothèse qu'il partit m'acheter des anti douleurs même si je doute que cela couvre ce type la.
Il revint 25 minutes plus tard avec un sac cartonné venant probablement de la pharmacie d'en face et en sort un lubrifiant.
- ca aurait été plus intelligent de se le procurer avant plutôt qu'après non ?
- non non ça va servir pour atténuer tes crampes, et ça peut servir pour la prochaine fois...
- on dirai pas comme ça mais tu as l'air de beaucoup aimé cette activité... lui dis-je en souriant légèrement, en espérant qu'il ne prenne pas mal mon petit commentaire dit sur le ton de l'humour.
- oui mais je ne suis pas un obsédé sans vouloir me jeter des fleurs, j'ai bien traité toutes les meuf avec qui j'ai baisé, toi tout particulièrement, car tu es la seule pour qui j'éprouvais des sentiments...
Je souri à sa remarque dites si spontanément même si mon cœur explosa dans ma poitrine brûlante à l'entente de ses mots. Et pour la première fois de ma vie, je me senti spécial et importante aux yeux de quelqu'un.
Il ouvrit le tube de lubrifiant et en étala la substance épaisse et transparente sur son indexe et son majeur, je rougis en comprenant ce qu'il allait faire.
- rougis pas pour si peu mon ange, on faisait bien plus coquin il y a quelques heures...
Sa réflexion eut le don de me faire rougir encore plus. Ares enleva ses vêtement et ne garda que son boxer avant de se remettre dans le lit avec moi.
- ne t'inquiète pas j'ai pas l'intention qu'on le refasse aujourd'hui, ce n'est pas l'envie qui m'en manque mais je veux que tu te reposes et que tu te remettes déjà de la première fois. Comme tu l'as sans doute deviner je vais juste te masser pour atténuer la douleur, je sais que tu n'aimes pas trop cet acte mais je t'assures que tout se passera bien et que tu auras du plaisir comme hier, je peux ?
- je n'ai rien contre le fait d'être doigtée, quand c'est toi qui le fait. Tout est mieux avec toi en fait, tout est différent...
- contente que tu te sentes en confiance avec moi mon ange
Il approcha ses doigts induis de lubrifiant vers mon intimité et pénétra celle ci me décrochant un léger gémissement de satisfaction. Ses actes étaient doux et atténuer la douleur qu'il avait causé, sans le vouloir.
Il constitua son manège une dizaine de minutes avant que je ne jouisse sur ses doigts, et n'ai plus aucune douleur.
- ca va mieux mon ange ?
- oui, beaucoup mieux...
Son sang avait pulsé dans son sexe à l'étroit dans son boxer, mais il ne tentait rien. Il ne me touchait pas sachant pertinemment que ça me ferai mal, étant déjà mal en point par la perte de ma virginité d'il y a quelques heures seulement. J'aimais le fait qu'il ne force pas avec moi, qu'il doit doux, prenne son temps et ne me brusque pas.
Encore brûlante de mon orgasme je prend mon téléphone posé sur la petite table de chevet beige à côté du lit, je remarque plus d'une dizaines d'appels manqués de ma mère ce qui me fit descendre de mon petit nuage de bonheur. Il y avait également plusieurs messages où elle m'ordonnait de rentrer.
- Ares... ma mère, elle veut que je rentre. J'ai peur, elle m'a viré de la maison menaçant d'autoriser son copain à me... je n'osa même pas finir ma phrase tellement elle me dégoûtée, ma propre mère aurait laissé un homme me violer, après tout, elle a bien laissé mon père faire lorsqu'il autorisait ses amis à le faire. Elle ne m'a jamais protégée, mais j'avais quand même espoir qu'elle ait un minimum d'empathie envers moi, un minimum d'amour et de considération. Je n'aurai plus aucune attende envers elle dès à présent.
- si tu veux rester ici tu peux mon ange, tu es majeur tu fais ce que tu veux elle n'a pas à te forcer de vivre avec elle, tu m'as moi maintenant
- si je le fais je peux être sure qu'elle arrêtera de payer BrightWood, je veux obtenir mon bac là bas, les fac et les bourses apprécient les petites écoles de bourges bien cotés
- ton sérieux dans tes études m'impressionne Jemma, mais fais attention à toi, à vouloir trop briller, tu pourrais y rester. Si cet homme te touche, ou même si il te fait une quelconque remarque déplacée ou si il ose poser ne serai ce que son regard de porc sur toi tu m'appelles ok ?
- les études sont ma seule chance de réussir, je ne veux pas finir par vendre de la drogue ou vivre que les aides pour survivre. Merci en tout cas pour tout ce que tu fais pour moi, et pour ta protection.
***
Ares m'avait conduit, à quelque minutes de chez moi pour ne pas éveiller les soupçons. Je passa le seuil de l'appartement et senti une odeur que je connaissais trop bien, celle de l'alcool fort bon marché. Du genre de ceux qu'on achète à la supérette du coin le dimanche matin pendant que les autres font la grâce mâtiné.
Vêtu du même uniforme que celui avec lequel je suis parti et avec mon sac à dos sur un épaule, je croise le regard de ma mère. Et cette fois, j'ai su, j'ai su que ça serai différent. Que cette fois si elle ne se contenterai pas de me lancer une bouteille de bière en verre ou de m'insulter de tout les noms, et pour une première en au moins 5 ans, j'ai eu peur de ma mère. Je n'ai plus peur d'elle depuis que je suis adolescente, car j'ai l'ascendant sur elle physiquement, et que j'ai compris sa vrai nature, celle d'une femme soumise qui n'a jamais su s'imposer face à son mari qui l'a traîné au fond du gouffre avant de la remplacer par quelqu'un d'autre comme si elle n'avait jamais existé. Voilà ce qu'est ma mère, une pauvre femme soumise, dépressive, alcoolique et droguée qui s'en prend à sa fille pour se soulager.
- dis moi où tu étais Jemma, et ne me mens pas. Dis moi aussi où tu vas lorsque tu rentres tard le soir. Ne t'avise pas de me mentir, car quand je pose une question je connais déjà la vérité.
Elle s'approcha de moi et observa mon cou dont j'avais oublié dans la précipitation de dissimuler les suçons laissés par Ares.
- c'est le même homme qui t'a fait ces suçons n'est ce pas ?
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Teacher's pet
عاطفية𝐑𝐨𝐦𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 Père maltraitant et absent, mère droguée et sous emprise. Jemma ne s'est construite que grâce à elle même, avec ses les séquelles que ses parents lui ont laissées. Elle n'a besoin que d'une seule chose: qu'o...