Energie

Chapitre 4

J'accelérai le pas jusqu'à mon appartement, et quand Daryl toqua à ma porte je verrouillai celle ci.

J'hésitai à appeler la police...
Mais ce fou pouvait contrôler l'énergie alors personne ne pourrait l'arrêter... Personne sauf moi.

Je couru à la fenêtre et puisai toute l'énergie que je trouvai.

"OPHÉLIE ! Ouvre moi !"

Putain...
Il m'en fallait plus.
Je sondai rapidement les environs: beaucoup d'énergie s'était accumulée dans ma chambre.
J'y courai et remplissais mon corps de magie. Puis je revenai précipitemment devant la porte.

Mes mains tremblaient.

Plus aucun signe de vie derrière le mur.

"Daryl ? T-tu es parti ? demandai-je en soufflant devant la serrure."

Si seulement ma voix n'était pas autant apeurée...

"Non."

Je poussai un hurlement et me retournai, puis je courai à l'autre bout de la pièce.
Comment était-il entré ?!

Il se tenait là, dans mon salon, en souriant.

"Joli, ton appart. J'aime bien."

Je lui lançai un regard noir.

"Sors de chez moi.

- sinon quoi ?"

Il s'approcha de moi.

"Toi et moi on sait que quoi que tu me fasses je pourrai te le faire. On est pareil."

Je reculai au fur et à mesure qu'il avançait vers moi, et, comme dans toutes ces histoires clichées, mon dos toucha le mur.
Et merde. Mais pourquoi mon appart était-il aussi petit ?!

Daryl s'arrêta à quelques centimètres de moi et me dévisagea.

"Tu es comme moi, Ophélie. Sauf que toi tu ne sais rien du pouvoir que tu possèdes. Ce qui me rend bien plus fort que toi...

- je ne cherche pas à être plus forte.

- je peux t'apprendre si tu veux.

- non merci.

- tu sais, tu n'as pas n'importe quel don. Ce que tu possèdes est très rare. On est seulement trois sur Terre à l'avoir. Moi, quelqu'un d'autre et.. Toi.

- c'est déjà beaucoup.

- oui. Et malheuresement pour toi tu es obligée de me suivre. On ne peut pas se permettre de te laisser en pleine nature, avec toute cette énergie autour de toi que tu ne parviendras bientôt plus à maîtriser totalement.

- pardon ?! Je contrôle parfaitement l'énergie.

- pour l'instant, rétorqua t-il en souriant. Tu grandis. Tes pouvoirs aussi. Mais sans entraînement, sans connaissances en la matière, tu peux devenir très dangereuse. Je pari que ça t'es déjà arrivé, je me trompe ?"

Je mordi ma lèvre en repensant à l'accident de ce matin. Il avait raison.

"Oui, tout va bien, mentis-je.

- si c'est vrai tant mieux. Mais ça ne change rien. Je te l'ai dit ce matin: j'ai une mission. Tu dois venir avec moi.

- non."

Il éclata de rire.

"Écoute ma belle. Je te le dit comme une proposition, mais ce que tu dois comprendre c'est que tu n'as pas le choix. Soit tu acceptes et je te laisse jusqu'à demain matin pour dire au revoir à tes amis, soit tu refuses et on part sur le champs.