Ce matin, je me suis levé.
Ma barbe était grande et grasse.
J'ai mangé deux, trois œufs de poule,
Grands comme l'Australie.
J'ai pris un train vide,
Comme un cercle le matin,
En Sud-Gironde.
Un train pour Langon,
Arrêt Baurian.
Je suis allé voir un chat,
Je l'ai baptisé Figaro.
Ensuite, je l'ai ramené par les chemins de derrière,
Avec Danielle.
Tu aimes les oiseaux, les chiots, et les chatons.
On m'a déposé avec mes valises et mon chaton
À Villenave-d'Ornon,
Dans le tramway.
Mes yeux ont commencé à travailler
Dans leur grande paresse.
Le paysage urbain,
Anonyme et insensé,
A défilé.
14 juillet.
À la maison, mes quatre enfants
Ont fêté Figaro.
Ma fille a avalé un chat.
Quelle histoire !
J'ai pris un cachet et un café.
J'ai repris le tramway
Dans le sens inverse,
Direction Pyrénées.
Au revoir Figaro.
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Poésie sans histoire
PoetryVoilà une poésie sans histoire, sans poète, sans beauté. C'est à peine une poésie, le partage d'un être désespéré, Un appel au secours, peut-être ? Qui sommes-nous dans ce monde à la dérive ? Où est la beauté dans l'asservissement ? Est-ce le même m...