The Dark Biker

Chapitre 20

Les 5 prochains sont publiés en inédit sur le compte de StigHarlan .

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Pov Clay

Évidemment, elle se débat. J'essaye de lui tenir la tête et de poursuivre mes gros bécots généreux, mais elle se défend comme une lionne, me repousse en me tapant sur la poitrine et me hurle un grand...

— SALAUD !!!

Je ricane. Ma toubib est devenue cinoque. Elle s'imagine que je vais la laisser me diriger dans mon antre ?

— Doc, nos relations ont changé. Je ne suis plus dépendant de ton bon vouloir pour retrouver la liberté. Par contre, toi, tu es devenue dépendante de MON bon vouloir. Et crois-moi, va falloir moins la ramener si tu veux retrouver papa, maman, les gentils collègues et tous tes neuneus de l'Église du Dernier Jour.

— Danny va mieux, je peux partir !

— Tu décides de rien. C'est moi le boss, crétine ! Tu marches droit, tu verras bien si, un jour, je te fais l'aumône ou pas. Pense aussi au risque que tu cours en nous lâchant en douce. Carter t'a filmé à ma demande quand tu transportais nos armes avant notre départ pour le braquage de la banque. Ce sera facile de prouver aux flics ton implication. Une femme gangster, voilà ce que tu es devenu !

Elle serre les poings. Si j'étais si moins costaud, je pense qu'elle me sauterait dessus pour m'arracher les yeux, mais là, elle sent bien que c'est pas jouable.

— Tu prépares tes affaires, on va devoir changer de planque.

— Hein, on repart ?

— Ouais, dommage, j'aimais bien me baigner avec toi dans la mer.

Mais il est évident qu'on ne peut pas rester, car Burt voudra se venger. Il dira tout de suite aux Bulls où on est et ça ne me dit rien de changer la
baraque de mes parents en stand de tir.

— Mais ça va finir quand la cavale ? Et on va où ?

— Fini les questions ! Maintenant, tu exécutes. Allez, va te changer, prépare tes affaires, parce que dans une heure, on file à moto comme de vrais bikers !

Elle s'apprête à partir, puis s'arrête pour me fixer. Elle reste alors en place, totalement immobile, comme en attente. Je demande :
— Qu'est-ce qu'il y a encore ?

— Je veux savoir la vérité, moi aussi. Juste une confirmation, c'est important...

— Ouais ?

— Quand tu me faisais du gringue et du harcèlement au cabinet, ce drôle de petit jeu entre séduction et mépris. C'était parce que t'es comme ça ? Un gros pervers dégueulasse ? Ou c'est parce que tu voulais me faire peur pour que je signe un rapport favorable, comme le ferait un infect manipulateur ?

— À ton avis ?

— Bah, entre dégueulasse et infect, j'hésite encore...

Comme elle bouge toujours pas, je sors un cigare de ma poche, je l'allume et je fais des ronds de fumée. Ça me calme. Puis, je me lance
dans une analyse bien pensée :

— Tu sais, toubib, je regrette de pas t'avoir acheté une combinaison en cuir bien moulante parce que j'aimerais bien savoir si tu rends aussi bien dans une tenue sexy que la Kass... Oui, j'aimerais bien savoir laquelle de vous deux est la plus baisable.

— À ton avis, Clay ?

— Bah, entre une nana dégueulasse et une autre infecte, j'hésite encore.