chapitre 30: résolution

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Lorenzo se tenait devant l’immeuble de Régina, une inquiétude sourde se frayant un chemin à travers son esprit. Il avait essayé de la joindre à plusieurs reprises, mais toutes ses tentatives avaient échoué. Quelque chose ne tournait pas rond. Poussé par une intuition, il monta les escaliers jusqu'à son appartement.

Arrivé devant la porte, il frappa doucement. Le silence qui suivit lui parut interminable. Poussant la porte, il la trouva déverrouillée. Il entra, une appréhension croissante dans sa poitrine.

L’appartement était étrangement vide. Les murs, autrefois ornés de photos et de souvenirs, semblaient désolés. Un frisson lui parcourut la colonne vertébrale alors qu’il réalisait que Régina n’y vivait plus.

« Régina ? » appela-t-il, sa voix résonnant dans le vide. Aucun son ne lui répondit.

Il commença à explorer l’appartement, passant d’une pièce à l’autre. Tout semblait avoir disparu. Sur la table, il remarqua une enveloppe. Il s’en approcha et l’ouvrit. À l’intérieur, un mot griffonné à la hâte :

Désolée. J’ai besoin de prendre du recul. Prends soin de toi.

Une vague de confusion et d’inquiétude s’abattit sur lui. Pourquoi Régina aurait-elle besoin de partir ainsi, sans explication ? Était-elle en danger ?

À ce moment, son téléphone vibra. C'était Vito. Il décrocha rapidement.

« Lorenzo, tu es au courant ? » demanda Vito d’un ton grave.

« Au courant de quoi ? » rétorqua Lorenzo, l’esprit encore embrouillé.

« Régina… Elle est dans une situation délicate. J’ai entendu dire qu’elle était revenue à ses vieilles magouilles pour se sortir de ses problèmes d’argent. Elle a besoin d’aide, mais elle ne veut pas l’admettre. »

« Quoi ? Comment tu sais ça ? » Lorenzo était abasourdi. « Pourquoi ne m’en as-tu pas parlé plus tôt ? »

« J'ai essayé de la joindre, mais elle ne voulait pas écouter. Elle est obstinée, et je sais qu’elle a peur de te dire la vérité. Elle a dépensé plus que ce qu’elle avait, et maintenant elle se retrouve coincée, » expliqua Vito.

Lorenzo sentit son cœur s’alourdir. « Où est-elle maintenant ? »

« Je ne sais pas exactement, mais je pense qu’elle essaie de retrouver certains de ses anciens contacts. Si elle ne fait pas attention, elle pourrait se retrouver dans de gros ennuis, » répondit Vito, la gravité de ses mots pesant sur Lorenzo.

« Je dois la retrouver. Je ne peux pas la laisser dans cette situation, » déclara Lorenzo, déterminé.

« Je t’aiderai. Si elle est dans le coin, je vais voir ce que je peux dénicher. Mais tu dois être prudent. Tu sais à quel point ses anciennes connections peuvent être risquées, » conseilla Vito.

Lorenzo acquiesça. « Merci, Vito. Je te fais confiance. »

Après avoir raccroché, Lorenzo se sentit plus déterminé que jamais. Il savait que Régina avait besoin de lui, et il ne pouvait pas laisser son passé la consumer. Il se mit en route, le cœur battant, prêt à affronter tous les dangers pour la ramener. La tempête qui se profilait à l’horizon ne l’effrayait pas. Il était prêt à tout pour protéger celle qu'il aimait.

Lorenzo erra dans les rues, sa détermination le guidant à travers des quartiers qu’il avait appris à connaître grâce à Régina. Il savait qu’elle devait être quelque part, dans l’un de ces endroits obscurs où elle avait fait ses affaires par le passé.

Après plusieurs vérifications, il la trouva enfin, assise à une table dans un café peu fréquenté. Elle semblait perdue dans ses pensées, un café froid devant elle. À sa vue, il sentit un mélange de soulagement et d’inquiétude.

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