chapitre 18: un pas vers l'inconnu

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Régina se laissa emporter par une mélodie sensuelle italienne qui flottait dans l'air, captivant son esprit et ses mouvements. La musique, pleine de passion et de rythme, remplissait l'appartement de Lorenzo, et elle ne put s'empêcher de se laisser aller. Elle se mit à danser, ses hanches se balançant au gré des accords langoureux, chaque pas exprimant une sensualité innée.

Lorenzo, rentrant silencieusement, s'arrêta dans l'embrasure de la porte, fasciné par la vision de Régina, qui s'animait comme une déesse sur le parquet de son salon. Elle ne remarqua pas sa présence au début, tellement absorbée par sa danse. Ses gestes étaient pleins de vie, et l'énergie de la musique l'inspirait à exprimer des émotions qu'elle n'avait jamais osé montrer.

Finalement, Lorenzo brisa le charme de l'instant en s'approchant, ses yeux rivés sur elle. « Maintenant, c'est à ton tour de me divertir, » déclara-t-il, un sourire malicieux sur les lèvres, alors qu'il s'installait sur le canapé, une cigarette à la main.

Régina, intriguée par cette demande, se dirigea vers lui avec un sourire en coin. « Te divertir ? Et comment devrais-je faire ça ? »

« Grimpe sur la table et danse pour moi, » ordonna-t-il, sa voix rauque ajoutant une couche de provocation à ses mots.

Sans hésitation, Régina grimpa sur la table, se redressant avec assurance. Elle fixa Lorenzo, un éclat de défi dans les yeux. « Comme ça ? »

« Montre-moi, » répondit-il, sa cigarette à moitié consumée, le regard captivé.

Alors, elle se mit à danser, sa silhouette élégante et sa chemise flottante dansant autour d'elle au rythme de la musique. Elle s'abandonna complètement au son, ses mouvements devenant de plus en plus audacieux, jouant avec le regard de Lorenzo, qui ne pouvait détacher ses yeux d'elle.

Après un moment, alors que la musique atteignait son paroxysme, Régina ralentit ses mouvements et se figea, son regard plongé dans celui de Lorenzo.

« Alors, ça t'a plu ? » demanda-t-elle avec une pointe de défi.

Lorenzo écrasa sa cigarette dans le cendrier, se redressant légèrement. « Ça m'a diverti, oui. Mais n'oublie pas que je suis le maître ici. »

Régina descendit de la table avec une élégance déconcertante, s'approchant de lui, son regard toujours fixé sur le sien. « Et si je ne cherchais pas à te distraire ? Peut-être que tu es juste trop captivé pour l'admettre. »

« Tu joues avec le feu, Régina. Mais je n'ai jamais eu peur de me brûler, » répondit-il, un sourire énigmatique sur les lèvres.

Elle s'assit à ses côtés, le défi brillant dans ses yeux. « On verra bien, Lorenzo. On verra bien. »

Alors que Régina s'installait à ses côtés, Lorenzo ne put s'empêcher de remarquer qu'elle portait l'une de ses chemises. La pièce, au début animée par la danse et les rires, sembla se figer un instant alors que son esprit absorbait cette nouvelle réalité. La chemise, trop grande pour elle, tombait gracieusement sur ses épaules, accentuant ses formes tout en dégageant une aura de désinvolture séduisante.

« J'espère que tu ne penses pas que c'est un nouveau style, » dit-il avec un sourire, tentant de cacher sa surprise sous un air de désinvolture. « On dirait que tu as fouillé dans mes affaires. »

Régina éclata de rire, un son cristallin qui brisa la tension. « Peut-être que j'ai juste voulu me sentir un peu plus... chez moi. Après tout, je suis ici depuis un moment maintenant, » répondit-elle en jouant avec le col de la chemise, un regard taquin dans les yeux.

Lorenzo plissa les yeux, feignant l'agacement tout en étant irrésistiblement amusé. « Tu as des frontières que tu sembles ignorer, ma chère. Mais je dois admettre que cela te va plutôt bien. »

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