Chapitre 25

30 9 1
                                    

« Majesté, » commença Elias, la voix tremblante d'émotion, se tenant sur le seuil comme s'il n'osait pas pénétrer plus avant dans cette pièce sacrée. « Ma fille Lisia a été retenue captive par le prince Eldric. Je crains pour sa sécurité. »

Le roi Aldric, visiblement consterné par les actions de son fils, hocha lentement la tête. Il ferma les yeux un instant, comme pour digérer l'ampleur de la situation. Lorsqu'il les rouvrit, son regard était empli d'une tristesse insondable, mêlée de résignation. Chaque mot qu'il prononça sembla peser lourdement sur lui, comme un aveu de sa propre incapacité à sauver ce qu'il chérissait.

« Je crains que mon fils soit allé trop loin, » murmura-t-il, sa voix à peine plus qu'un souffle. « Mais tant que je suis encore roi, il y a quelque chose que je peux faire. »

Aldric se redressa autant que son corps affaibli le lui permettait, et d'un geste impérieux, il fit appeler ses gardes personnels. Quelques instants plus tard, deux gardes fidèles entrèrent dans la chambre, le visage empreint de respect et d'inquiétude pour leur roi.

 Quelques instants plus tard, deux gardes fidèles entrèrent dans la chambre, le visage empreint de respect et d'inquiétude pour leur roi

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

« Mes fidèles serviteurs, » dit Aldric avec une voix ferme malgré sa faiblesse. « Mon fils Eldric a commis une terrible erreur. Il retient captive une jeune femme, Lisia, contre sa volonté. Je vous ordonne de la libérer immédiatement et de la conduire ici, en toute discrétion. »

Les gardes, conscients de la gravité de la situation et du poids des ordres du roi, s'inclinèrent profondément avant de sortir pour accomplir leur mission.

Le temps semblait s'étirer, chaque seconde étant une éternité pour Elias, dont le cœur battait à tout rompre. Galahad, à ses côtés, gardait la main sur la garde de son épée, prêt à défendre le roi et son ami en cas de besoin.

Enfin, les gardes revinrent, escortant Lisia qui, bien que secouée, était indemne. Lorsqu'elle aperçut son père, elle se précipita dans ses bras, les larmes coulant librement sur ses joues.

« Père ! » s'écria-t-elle, soulagée de le retrouver. « J'ai eu si peur... »

« Tout va bien maintenant, ma fille, » murmura Elias en la serrant contre lui. « Nous allons quitter cet endroit ensemble. »

Le roi Aldric, les observant avec une tristesse mêlée de satisfaction, prit la parole une dernière fois. Une ombre passa dans ses yeux, reflet d'un conflit intérieur profond. Il était à la fois un père brisé et un roi impuissant face aux actes de son fils.

« Fuyez le royaume, mettez-vous en sécurité. Mon fils fera tout pour arriver à ses fins. Je ne peux plus le retenir... »

Le regard du roi, empli de tristesse et de résignation, se posa sur Galahad. « Protège-les, » dit-il simplement. « C'est tout ce que je peux te demander. »

Galahad, malgré la douleur de voir son roi ainsi diminué, se redressa avec dignité, acceptant silencieusement la mission. Ils savaient tous que le temps leur était compté.

L'aube d'un nouveau monde Où les histoires vivent. Découvrez maintenant