PDV NELYA :
A l'arrêt de bus, je vis tout mes amis : Délianna, ma meilleure amie, (brune aux yeux marrons, le teint mat) Etienne, mon meilleur ami (brun aux yeux marrons) et tous les autres. Je m'avancais pour les saluer quand une main familiaire se posa sur ma taille :
__ Tu me dis plus bonjour ?
Grégoire.
__ Si t'inquiète pas.
Je lui déposa un rapide bisous sur la joue puis me retourna vers mes deux meilleurs amis qui me regardaient bizarrement.
__ Tu as eu mon SMS ?
Me demanda Grégoire. Merde. J'aurais voulu éviter cette conversation dès le matin. Je sentis le stress monter en moi.
__ Heu...Oui...
Avouais-je les joues brûlantes,
__ Viens,
M'entraîna t'il.
On se retrouva à l'écart des autres, il posa ses mains sur ma taille et me dis :
__ J'ai quelque chose à t'annoncer,
Mes yeux ont dû trahir mon anxiété car il sourit.
__ Rien de grave,
Continua t'il sans que ses paroles m'apaise.
__ Je t'écoute,
L'encourageais-je,
__ Hé! Respire mon amour !
M'ordonna Grégoire. En effet, je ne m'étais même pas rendu compte que je ne respirais plus. Cependant, j'obtempérais.
__ Dis moi,
Répétais-je,
__ J'ai l'impression que tu n'as pas de sentiments pour moi...J'me trompe ?
Me demanda t'il, lentement.
A ce moment là, un mec arriva. Il était châtain foncé, les cheveux légèrement long et ondulé, derrière ses oreilles (il porte une casquette NY), il avait une petite moustache et une petite barbe très courte, très sexy. Il portait un pull blanc, un Jean noir et des Nike air force assortis a son pull. Il fallait l'avouer, il était magnifique !
Il s'approcha de Etienne et lui serra la main.
Son regard croisa le mien. Je détourna les yeux...
__ Tu m'ecoutes Nelya ?
Sa voie tremblait, mais Grégoire continua :
__ Allô ?
__ Oui désolé. Tu as raison... Je n'ai pas de sentiments pour toi... (A ces mots, le mec que je regardais depuis 5min leva des yeux curieux vers moi)
__ Quoi !?
S'énerva Grégoire,
__ Faut que je te fasse un dessin ?
Demandais-je, arrogante. (le gars rigola de ma répartie)
__ Ok meuf ! J'me vangerai sale pute !
Hurla Grégoire, fou de rage.
A cette insulte, le bel inconnu tressaillit. Il lança un regard meurtrier à Grégoire qui s'en allait.
Le car arriva et je me diriga tout au fond du bus, à ma place : au fond au milieux. A ma droite, se trouvait Delianna et Cindyla, à ma gauche, Etienne et l'inconnu qui s'appelle Ken.
Ce garçon m'intrigue : quand je le regarde, il me lance des regards noirs. Mais pourquoi ?
Nous arrivions au lycée quand ça sonna. J'appris que Ken était dans ma classe. Très bien. Cela nous laissera l'occasion de faire connaissance.
La prof de français m'envoya amener des livres au CDI, tant mieux, je déteste le français.
Je pensais à Ken quand quelqu'un me rentra dedans!
__ Mais fais gaffe salope !
Ken lui même. Même pas un pardon, ni un ça va? ni un désolé ! Rien! Il continua sa route comme si rien ne s'était passé!
Il rentra en cours et je le suivais. J'étais côté mur en français, à côté de Delianna.
Ken était contre la fenêtre. J'avais une bonne vue sur lui. Il me lança un regard noir qui me fit frissonner...
