Chapitre XVII

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PDV Ken :

Il était minuit quand on partit du restaurant. Cette soirée avait été la plus belle de toute.
__ On fait quoi ce soir ?
Me demanda t'elle, en me prenant la main,
__ Tu viens chez moi ?
Proposais-je,
__ Comme tu veux,
Souffla t'elle,
Je la plaqua contre ma voiture et posa mes mains autour de sa tête, elle me regardait amoureusement, et je l'embrassa. Je l'embrassais avec tout l'amour dont j'étais capable, elle mit ses mains dans mes cheveux et j'embrassais ses poignets. Finalement, je la pris dans mes bras et lui dit :
__ Je t'aime ma vie,
__ Je t'aime également mon bonheur,
Répondit elle en souriant, je lui retourna son sourire et l'embrassa brièvement en lui ouvrant la portière.
Je démarrais et veillais à ne pas aller trop vite. Elle me tenait encore la main, elle se colla a moi.
__ Heum...cette nuit, j'ai un rendez-vous,
Annoncais-je,
__ Je peux venir ?
Demanda ma chérie,
__ Non car c'est... Enfin je veux dire que je n'ai pas le droit d'emmener quelqu'un...
Avouais-je,
__ D'accord,
Répliqua t'elle,
Je fus surpris qu'elle ne persista pas.

PDV Nelya :

Nous arrivions chez lui et on descendit de la voiture. Ken me prit directement la main et ouvra la porte. On se déshabilla et je jeta un coup d'œil à la pendule : 0:34.
Ken s'allongea et je fis de même. Mon amoureux posa une main sur mon visage, l'autre dans mon dos et j'entremêlais nos jambes.
__ Qu'est ce qu'on est bien comme ça,
Murmura t'il en fermant les yeux,
__ C'est vrai,
Aquieçsais-je en caressant son torse.
Il frissonnait. Mes doigts descendirent jusqu'à son nombril, puis jusqu'à l'élastique de son boxer. Il prit ma main dans la sienne et m'embrassa. Je lui rendis son baiser et il se mit à califourchon sur moi. Il prit soin que nos parties intimes ne se toucha pas mais j'en avais envie. Alors je colla la mienne sur la sienne et il embrassa mon cou en lâchant un gémissement. Je caressais son dos, pendant que lui embrassait mon cou, mon oreille, ma joue, ma mâchoire, mon épaule... Je l'embrassa et il s'écarta. Il me positionna à califourchon sur lui et nos deux parties intimes se touchaient, juste séparées par nos sous-vêtements. Il me sourit et je fis une grosse pression sur sa partie intime. Il gémit et je sentais qu'il commençait à bander. Je m'allongea à côté de lui, mais il me remit à califourchon sur lui, nos deux parties intimes collées l'une à l'autre. Il m'embrassa et je me retrouva collé à lui, aucun espace nous séparé maintenant. Il me lâcha, à bout de souffle.
__ Bonne nuit mon amour, je t'aime plus que tout,
Murmura Ken en m'embrassant une dernière fois,
__ Bonne nuit mon coeur, je t'aime plus que tout aussi,
Chuchotais-je.

Je fis semblant de m'endormir. Il caressait mes cheveux quand il se leva. Je regardais la pendule et vis qu'il était 3h45. Ken se dirigea dans la salle de bain et j'en profitais pour m'habiller.
Je dessina la forme de mon corps avec des coussins, et les recouvrit avec la couverture. Je monta dans sa voiture sur la banquette arrière (heureusement que je portais des couleurs foncés) et me plaqua au sol. Ken arriva quelques minutes après. Il monta et démarra. Je supposais qu'il roulait trop vite mais bon. Son téléphone sonna : j'apercu son fond d'écran et je m'ettonais en voyant que c'était moi! Je souris :
-"Allô?"
-"C'est encore ton oncle, t'arrives ou quoi !?"
-"Je suis en route, excuse moi j'étais avec ma copine..."
-"Ta copine!?"
-"Oui j'arrête les putes haha! Nan mais j'ai trouvé une fille en or, et je vais tout faire pour la garder."
-"Ton père serait fier de toi."
-"Merci."
-"Le groupe des Alpha est là, magne-toi! Ils ont l'air de mauvaise humeur!"
-"J'arrive."
-"Tu n'as pas emmené ta copine par hasard ?"
-"Non. Jamais je veux qu'elle voit cette partie de moi. Je ne sais pas qu'elle réaction elle aurait et je ne m'en remettrait pas si elle me largue..."
-"Bien. Un conseil : sois un homme avec elle, pas un connard."
-"Ouais. J'arrive"
Il racrocha. La voiture s'arrêta et Ken en sortit. Je relevais la tête et je pu tout voir car les phares de la BMW étaient allumés. Je voyais Ken de dos avec d'autres garçons de son âge, et un homme plus vieux, sûrement son oncle. À côté d'eux se trouvait un fourgon avec les portes de derrières ouvertes.
En face d'eux, une bande d'hommes moins nombreux, avec l'un d'eux tenant une malette.
Je ne comprenais pas la situation.
Ken se dirigea vers le fourgon et en sortit un gros paquet blanc. Il s'avanca et l'homme qui avait la malette aussi. Ils échangèrent ce qu'ils avaient dans les mains. Je compris : Ken était dealer de trafics de drogues! Quelque chose de froid me faisait mal au genoux, je le pris dans les mains et m'aperçu qu'il s'agissait d'un revolver. Je relevais la tête et...non...impossible! Je vis un homme caché derrière un autre prêt à tiré... Il visait Ken!
Je descendis discrètement de la voiture et me tapis au sol. L'homme ajustait et je tirais.
La balle l'atteignit en pleine tête. Tout le monde se retourna vers moi. Ken parut choqué, effrayé, désespéré. Je me relevais et son oncle dit :
__ C'est qui elle !?
Ken le regarda, puis en me fixant, répondit :
__ C'est ma copine...
Tout le monde me devisageais, et la bande adversaire ne bougeait plus.
__ Je croyais t'avoir dis personne! C'était pourtant clair non ?!!? Personne!!!
S'ernerva son oncle,
__ Je ne savais même pas qu'elle était ici mon oncle,
Répliqua Ken, en me fixant d'un regard mort,
La bande adversaire s'en alla, en se retournant. Un seul n'avait pas bougé. Il me lança un sourire pervers. En tremblant, je jetais un coup d'oeil à Ken qui lançait des regards meurtriers dans la direction de l'homme. Celui-ci me fit un clin d'oeil et partit rejoindre les autres.
Ken s'approcha de moi :
__ Monte,
M'ordonna t'il, je resta sur place,
Il se dirigea ensuite vers son oncle et discuta.
Je lui en voulait de m'avoir caché ça. Il me lança un regard douloureux et je tressaillis.
Son oncle partit, et il vint vers moi en s'arrêtant à un mètre de moi :
__ Pourquoi...
Dit il, d'une voie pleine de tristesse,
__ Je voulais être avec toi,
Me justifiais-je,
__ Je t'avais dis non putain !
Cria t'il,
__ Tu aurais dû me le dire,
Reprochais-je,
__ Je ne voulais pas que tu le saches, je voulais te préservé de ça!
Rétorqua Ken,
__ Mais c'est trop important Ken! Tu m'a promis d'arrêter de faire des conneries, tu as promis !
Repliquais-je,
__ Je ne veux pas te perdre...
Murmura t'il en tombant à genoux,
__ Je sais, moi...
__ Ne me largue pas...
Me coupa t'il,
__ Viens on rentre,
Décidais-je en le relevant,
__ Nelya ! Je t'en supplie !
Hurla Ken,
__ Monte dans la voiture il commence à pleuvoir,
Insistais-je,
Il obéit.
__ Je suis désolé, ne me largue pas...s'il te plait...
Suppliait il, des larmes coulaient de ses yeux, et il était au dessus de moi,
__ Je ne peux pas te laisser mettre ta vie en danger comme ça... Faut que tu choisisse...soit moi, soit le trafic.
Imposais-je,
__ Tu ne peux pas me faire ça... Non!
Cria t'il,
__ Ken...
Chuchotais-je,
__ Écoute moi Nelya. Tu es toute ma vie. Tu es ma raison de vivre, la seule, je te le jure. Mais le trafic, c'est la seule raison pour la quelle je suis resté en vie avant de te connaitre.
Me confia t'il, j'essuyais ses larmes,
__ Je ne veux pas que tu mettes ta vie en danger!
Persistais-je,
__ Mais je ne peux pas arrêter le trafic !
Annonça t'il,
__ Comment ça !?
Dis-je, effarée. Il pleurait encore. Il ferma les yeux et prit une grande inspiration,
__ Quand j'avais 8 ans, mon père m'ammenait avec lui pendant les trafics. Il était le dealer... Il a choisit de faire ça car on avait pas beaucoup d'argent.
Je ne voyais plus ma mère à cause du divorce. Je ne l'ai revu qu'à mes 23 ans. Bref, c'était une nuit, à quatre heures du matin, on y est allé et mon père s'est fais tué. Ce soir là, mon oncle était présent. Mon père lui a demandé de m'élevé, mon oncle a accepté avec une condition : je devais prendre le rôle de mon père...
Avoua Ken, en pleurant,

Je pleurais aussi, incapable de dire quoi que ce soit.

__ Je t'aime Nelya. Tu es la seule personne qui me reste dans ce monde... Ne m'oblige pas à choisir...
Murmura Ken,
__ Je t'aime aussi Ken. Je ne t'oblige pas à choisir, je suis désolé,
M'excusais-je en l'embrassant.
Il m'embrassa avec tant d'amour que j'en eu le vertige. Ma langue toucha la sienne et Ken me mit à califourchon sur lui. Nos parties intimes se touchaient et je m'aggripais à lui.
Quelqu'un toqua à la vitre et nous interromput : je voulu m'asseoir côté passager mais mon amoureux me retint :
__ Elle est au courant, Ken...
Dit son oncle,
__ Jamais !
Répondit Ken, en savant de quoi il parlait.

Il ferma la fenêtre et démarra :
__ De quoi parlait ton oncle ?
Demandais-je,
__ On a une loi : personne ne doit être au courant du trafic et des autres missions sous peine de devoir rejoindre le groupe.
M'expliqua Ken en serrant les dents,
__ Ça veut dire que je vais faire partie de ton groupe ???
M'entousiasmais-je,
__ Jamais !!!
Rétorqua Ken,
__ Pourquoi ?
M'ettonais-je,
__ Je ne le fais pas par plaisir! Et je ne veux pas mettre ta vie en danger mon amour,
Continua Ken,
__ Je veux faire partie de ton groupe, que tu le veuilles ou non.



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