PDV Nelya :
Je me reveillais doucement et remarquais que quelque chose manquait... Ou plutôt quelqu'un manquait... Ken.
__ Ken ?
Appelais-je en me redressant sur mon lit,
__ J'arrive,
Répondit il en amenant un plateau.
Il posa le plateau sur la table. Je tremblais alors je m'enroulais dans la couette mais Ken (toujours en boxer) la tira vers lui et me posa sur ses genoux. Il me tenait par la taille.
Nous déjeunions rapidement puis je remis mes habits de la veille et Ken enfila un costard : il était tout simplement irrésistiblement canon !
__ Tu veux faire quoi aujourd'hui ?
Me demanda Ken,
__ Ce que tu veux,
Declarais-je,
__ D'accord...
Accepta t'il en me souriant.
Il posa ses deux mains dans mon dos et touchait l'attache de mon soutif. Je m'ecartais :
__ Tout sauf ça !
Riais-je nerveusement, il me prit dans ses bras. Mais ce câlin fut plus comme celui d'un grand frère que celui d'un ami (pour mon cas amoureux)...
__ Je faisais semblant. Jamais je ne l'aurais fais... Enfin pas à toi...
Se corrigea Ken,
__ J'ai des questions à te poser,
Declarais-je,
__ Vas y,
Accepta t'il,
__ Pourquoi tu as changé du jour au lendemain avec moi ?
Commençais-je,
__ Question suivante,
Rigola Ken,
__ D'accord... Pourquoi tu m'as tant détesté ?
Continuais-je,
__ Je ne t'ai pas détesté... Enfin... Si... Mais pas pour les raisons que tu crois...
Avoua t'il,
__ Pourquoi ?
Questionnais-je,
__ Je ne peux rien te dire maintenant, je te le dirais, mais seulement quand je serais prêt,
Me promit il,
__ Ok, et la dernière...pourquoi tu n'as pas cherché à couché avec moi ?
Finis-je,
__ Pareil que la précédente, je te dirais tout ça...bientôt. Mais si tu veux que je couche avec toi y'a pas de problème moi je ne te refuserais pas,
Annonça t'il avec un clin d'oeil.
Je ris et lui fit un câlin.Il était 13h45 quand on partit de chez lui.
Nous arrivions à une magnifique plage paradisiaque! Jamais je n'y avais été. Elle était déserte : il n'y avait personne. Je me mis en sous-vêtements, il fit de même. Ken s'allongea sur le dos, et je m'assis à califourchon sur lui, nos deux parties intimes se touchaient et je voyais qu'il avait du mal, que ça le gênait alors je voulu m'allongé à côté de lui mais il refusa. Il ne voulait pas que je bouge. Alors je m'allongea quand même, mais sur lui. En caressant le bas de mon dos, Ken jouait avec mes cheveux. Moi je m'accrochais à lui, comme si j'avais peur qu'on me l'arrache. Il me proposa d'aller dans l'eau et j'acceptais. Ken me porta, nos deux parties intimes collées l'une à l'autre. L'eau était chaude! Très agréable. Je fis une légère pression sur sa partie intime et il embrassa mon cou. Je pensa qu'il aimait car il chuchota à mon oreille : "encore..." donc je le refis une deuxième fois et il frissonna. Je souris et par surprise, lui mis la tête sous l'eau. Il ne remontais pas et je commençais à avoir peur quand une main se posa sur ma taille et quelqu'un se colla à moi.
On passa le reste de l'après-midi à s'éclabousser, moi à le couler car lui refusait de me le faire par peur de me noyée, puis à faire les crêpes sur la plage.PDV Ken :
Il faisait presque nuit, elle devait avoir faim. C'est pourquoi je décida de l'emmener au resto.
Elle choisit une table à l'écart, dehors, éclairée par des lanternes bleus et violettes, très romantique.
Je savais sur quoi serait basé la discussion.
Un canapé en cuir blanc était teinté de bleu et de violet, et nous avions la vue sur la rivière.
__ Je peux répondre à tes questions, maintenant,
Dis-je, sur de moi,
__ Là maintenant ?
Répéta t'elle,
__ Oui,
Confirmais-je,
__ Pourquoi tu m'a tant détesté ?
Commença t'elle,
__ Car dès la première fois que mon regard à croisé le tien, tu as commencé à m'attirer... Je ne t'ai même pas détester, je t'ai haïe. Je t'ai haïe car tu m'attirais, et j'avais peur que tu me repousse si jamais je commençais à te parler. J'ai eu cette réaction car j'ai été en couple avec une fille dans mon ancien lycée. Angelina. Je l'aimais tellement... Mais elle n'avait aucun sentiments pour moi, c'était juste pour faire genre. Et elle m'a larguer. Ça c'est passé dans la période ou je t'ai rencontré la première fois. Quand elle m'a largué, je suis tomber en dépression. J'ai fais une dépression car elle ma largué, mais ma mère s'est suicidée....à cause de moi. Je faisais trop de conneries du genre je lui volais des bouteilles d'alcools et je les revendaient, j'me bourrais dans des bars et ma mère n'a pas supporté. Cette période a été horrible. Mais après je t'ai connu toi, et tu es la lumière qui m'a fais sortir du noir,
Me confiais-je, elle avait les larmes aux yeux,
__ J'ignorais tout ça... Pourquoi tu as changé ?
Continua t'elle,
__ J'ai eu...peur. J'ai eu peur quand Grégoire est venu me voir et m'a demander de venir avec lui quand il est venu te parler. Il voulait que je l'aide à te "défoncer" comme il disait mais je lui ai dis que si je devais m'en mêler, ça serait pour te protéger.
Donc Grégoire t'a frappé et j'ai pas pu m'empêcher de te protéger. Tu crois peut être que je t'ai sauvé car t'es une fille, mais la seule chose que je me suis dis c'est "pas elle".
J'ai craqué. Je ne pouvais plus te repousser car je savais que tu tenais à moi. Et je tiens aussi à toi.
Répondis-je,
__ Et la dernière : pourquoi tu n'a pas essayer de coucher avec moi ?
Termina t'elle.
__ Je t'ai déjà dis que tu es la personne qui compte le plus pour moi. Tu es une fille qui m'apporte que du bon, et grâce à toi, je peux devenir un homme. Un homme meilleur que le dépressif qui se bourrait la gueule à longueur de journée. Voilà une raison... La deuxième est que, je te l'avoue, j'ai envie de toi (son regard devînt inquiet et je pris ses mains dans les miennes) je te jure que c'est vrai.
Je te désire comme j'ai jamais désiré une femme, mais jamais, jamais je ne t'obligerais à couché avec moi car j'ai pas envie d'une baise dégueulasse avec toi, j'ai envie de...faire l'amour avec toi ce qui n'est pas pareil...Tu n'est pas consciente de l'effet que tu me fais.
Terminais-je, content qu'elle m'ai écouté jusqu'à la fin. Elle me sourit, ce qui me rassura.
__ Mais... Pourquoi tu as cette envie ?
Demanda t'elle,
__ Ça fait trois jours que j'ai envie de toi. Mais je me suis rendu compte d'une chose à laquelle je ne croyais plus, une chose que je croyais morte en moi. Je croyais que la seule femme que j'aimais c'était ma mère. Mais je me suis trompé. Je ne m'en suis rendu compte qu'hier soir, je me suis rendu compte que je suis amoureux de toi Nelya.
Avouais-je, en attendant sa réaction.Elle baissa la tête. Je vis une, deux, puis trois gouttes tomber de son visage :
__ Ça fait des mois que je suis amoureuse de toi Ken,
M'annonça t'elle,
__ Sérieusement ?
M'étonnais-je,
__ Oui !
Confirma t'elle,
__ Nelya, veux-tu devenir ma femme ?
Demandais-je,
__ Ken, je veux que tu sois mon homme,
Répondit elle,
__ Faut que je dise quelque chose qu'il faut absolument que tu sâches alors,
Repliquais-je,
__ Je t'écoute,
M'encouragea Nelya,
__ Je t'ai mentis... A propos de mon âge...
Décrétais-je,
__ Comment ça ?
Dit elle,
__ J'avais peur que tu me repousses parce que je suis plus vieux,
Expliquais-je,
__ Combien alors..?
Chuchota t'elle,
__ J'ai 25 ans, ma princesse,
Révélais-je, elle me fixait avec incompréhension,
(nos assiettes arrivèrent)
__ J'en aurais bientôt 17...
Murmura t'elle,
__ Tu veux toujours de moi ?
Demandais-je en la regardant droit dans les yeux,
__ Bien sur que oui ! Je me fous que tu es 25 ans!
M'affirma t'elle,
__ Tu es sûre ?
Riais-je,
__ On a que 8 ans d'écart,
Se justifia t'elle,
__ 9 ans,
Rectifiais-je,
__ Peut importe... Je t'aime, Ken.
__ Je t'aime aussi Nelya.Je me pencha vers elle et déposait mes lèvres sur les siennes. Au début, elle n'osait pas trop, puis elle me rendit mon baiser, elle mit ses mains dans mes cheveux et moi sur sa taille. A bout de souffle, je voulu m'écarté mais elle me retint. J'avais enfin la femme de mes rêves! Je l'embrassais de tout mon coeur, de toute mon âme, de tout mon être.
Ce baiser fut interromput par mon téléphone qui sonna, je decrochais :
-"Allô ?"
-"C'est ton oncle."
-"Oui et ?"
-"N'oublie pas demain matin, quatre heures."
-"Ouais."
J'avais complètement zappé ce rendez-vous !
Nelya m'embrassa tendrement et je ne pu m'empêcher de lui rendre son baiser tant j'en avais envie. On finit de manger tranquillement.J'étais tellement heureux. J'aimais Nelya, plus que tout, et elle m'aimait aussi! Que rêver de mieux !?
En tout cas, j'étais l'homme le plus heureux du monde.
Ou presque.