Chapitre XIX

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PDV Nelya :

On s'expliqua calmement dans la voiture, rigolant de notre jalousie, haussant le ton pour avoir raison quand soudain quelque chose revint dans ma tête. Le cauchemar que Ken faisait chaque nuit...
__ Mon amour ?
Appelais-je en tournant la tête dans sa direction, il parut surpris du surnom que je venais de lui donné,
__ Quoi ?
Répondit il. Niveau romantique, peut mieux faire...
__ J'ai oublié de te parler à propos du cauchemar que tu fais toute les nuits,
Annoncais-je, guettant sa réaction,
__ Ha.
Dit il simplement,
__ Faut que tu m'expliques,
Insistais-je,
__ Non. Je n'ai pas à me justifié de tout.
Rétorqua Ken.

Nous rentrons dans la maison et je m'assis sur le canapé.
__ Je pense que ça me regarde aussi car tu es...
Balbutiais-je,
__ Je suis quoi ?
Demanda t'il de la cuisine,
__ Mon petit ami, et la nuit tu parles et ça me fais paniqué.
Avouais-je, il vint s'installer en face de moi,
__ Écoute-moi bien car c'est la première et la dernière fois que je te le dis : tu as beau être ma copine, je ne suis pas obligé de tout te dire !
M'expliqua t'il presque en s'énervant,
__ Mais c'est pas toi qui a une personne qui parle de suicide en dormant !
M'enervais-je à mon tour,
__ Putain mais me soûle pas avec ça j't'ai dis que c'était personnel !
Cria Ken en se levant et en retournant dans la cuisine,
__ Si t'arrêtais de me mentir et de me cacher les choses on serait pas en train de s'engueuler !
Me défendis-je en posant mon menton sur mes genoux,
__ Mais bordel je n'ai pas à tout te dire ! C'est ma vie putain ! Le trafic, les putes et tout, tout ça c'était avant que tu débarques tranquillement dans ma vie et que tu la chamboule complètement ! Alors vient pas me faire chier avec tout ça merde ! J'ai besoin de personne et encore moins d'une fille qui me casse les couilles pour tout savoir !
Cracha t'il de la cuisine.

Au fur et à mesure qu'il parlait, mes larmes coulaient comme jamais...

PDV Ken :

Je me servis un whisky quand j'entendis une porte claquée. J'allais dans le salon et découvrit la pièce vide. Je montais l'escalier et essaya d'ouvrir la salle de bain mais la porte était fermée à clé.
J'entendais des pleurs. Putain ce que je suis con !

__ Ouvre-moi bébé,
Chuchotais-je,
Pas de réponse.
__ Nelya ? Ouvre la porte ma chérie.
Continuais-je,
Silence complet.
__ J'ai le double des clés bébé...
J'allais les chercher et ouvris la porte, je la découvris assise au fond, tête sur les genoux.
Je m'approcha doucement d'elle, et m'accroupis à sa hauteur. Je tendais la main vers elle mais elle lâcha un faible "laisse moi.." donc je bessais la main. Je m'approcha plus près et elle ne réagit pas.
Pour qu'elle me dise laisse moi, j'ai vraiment dû la blaisser. Je la souleva et la porta en mode princesse. Je l'assis ensuite sur le canapé et m'accroupis devant elle :
__ Parle-moi,
Ordonnais-je, elle secoua négativement la tête,
__ Pourquoi ?
Murmurais-je,
__ Si c'est pour en prendre plein la gueule je préfère la fermer !
Cria Nelya.
Je l'observais, stupéfait. Ses yeux étaient rouges et gonflés, et ses larmes ne cessaient de couler. Je ne pouvais pas répondre à ça, elle avait raison de m'en vouloir. Je la regardais droit dans les yeux, et je vis la tristesse qui les habités. Je me sentais mal par rapport à elle, je ne pensais pas un mot de ce que j'ai dis! Contre toute attente, elle se blottit dans mes bras. Je la serrais, ne sachant quoi dire car sa respiration se calma.
__ Je m'excuse mon amour,
Chuchotais-je dans son oreille,
__ C'est pas grave,
Répondit elle, en me serrant plus fort,
__ Si, acceptes-tu mes excuses ?
Demandais-je,
__ Oui.
Accepta t'elle,
__ Merci ma princesse. Je ne pensais pas un mot que j'ai dis, j'me suis emballé bébé...
Continuais-je de m'excuser,
__ Ha ça me rassure mon coeur, je ne t'en veux pas mon amour,
Chuchota ma femme,
__ Je t'aime plus que tout mon amour,
Déclarais-je,
__ Je t'aime tellement fort aussi mon chéri,
Répondit elle.
Je l'embrassais. Je l'embrassais avec fougue, avec envie, avec passion et avec amour. Ma langue dans sa bouche, je me mis à califourchon sur elle. J'enlevais mon tee-shirt puis mon sarouel, elle commençait à enlever son haut et je plaça ses mains sur mon torse. Je glissa mes mains sous son tee-shirt jusqu'à ce que mes mains touchent sa poitrine. Je posais une main sur chaque sein et lui enleva son haut. J'embrassais son cou, au-dessus de sa poitrine, et detachais les boutons de son bas. Je réussi à m'en débarrasser. Je retournais à sa bouche et colla mon sexe sur le sien. Elle frissonna car je frottais ma partie intime sur la sienne pour lui faire comprendre que j'avais envie. Mes lèvres descendirent le long de son cou, sur sa poitrine, sur son ventre et je m'arrêtais à son nombril. Je faisais le tour de son nombril avec ma langue, puis ma langue descendit à la limite de sa culotte. Je léchais le long de l'élastique de sa culotte quand elle gémit. Elle aimait ça donc je déposa mes doigts sur l'élastique de sa culotte et elle se raidit. Je m'arrêtais et la regarda, elle était paniquée :
__ Non...
Chuchota t'elle,
Je remontais et l'embrassais passionément puis retourna à sa culotte. Je continuais de passer ma langue au même endroit, cet endroit où elle gémissait. J'adorais l'entendre gémir. Ma main caressa son sexe et elle se redressa, affolé.
Je la ré-embrassa et redescendit à son sexe mais elle me stopa net :
__ Arrêtes !
__ Mais pourquoi ?
Demandais-je en frottant mon sexe sur le sien, ce qui la fit gémir,
__ Ken... Je ne suis pas prête...
Avoua t'elle,
__ Mais j'ai envie de toi bébé,
Suppliais-je en l'embrassant et en touchant sa culotte,
__ Je ne suis pas prête Ken,
Insista t'elle, se laissant néanmoins faire,
__ Bébé... J'ai tellement envie putain...
Continuais-je, je ne m'étais même pas rendu compte que j'étais en train de bander,
__ Non, pas ce soir Ken s'il te plaît,
Répéta Nelya,
__ Putain. T'es sous moi, tu es magnifique, tu es en sous-vêtements qui font que tu es irrésistiblement sexy, on est dans un lit, je suis en train de t'embrasser, de te déshabillais, de te toucher, j'ai envie de toi, depuis quelques jours et je ne peux même pas combler ce désir...
Me plaignis-je en m'asseyant,
__ Je suis désolé,
S'excusa t'elle, elle était assise en face de moi, les jambes en tailleur, ça m'exitais...
__ Rhabille-toi, je ne sais pas si je vais pouvoir me retenir longtemps,
Menacais-je, au lieu de m'écouter, elle s'approcha de moi,
__ Comment ça ?
Demanda t'elle avec son air innocent en tapant impatiemment sur ses cuisses,
__ Je n'ai pas l'habitude qu'une fille me refuse. Ça m'étais jamais arrivé jusqu'à maintenant. Encore moins quand je suis en train de bander. Je suis incontrôlable sur le sexe c'est la première fois que je me retiens. Alors habille-toi avant que je ne me retienne plus et arrête de taper sur tes cuisses, ça m'excite encore plus...
Avouais-je en essayant de lui faire peur,
__ Je ne suis pas encore prête. Et si tu m'aimes vraiment, tu arriveras à te retenir mon amour,
Répliqua t'elle en embrassant le coin de mes lèvres.
Je me coucha brutalement sur elle et une lueur de peur traversa ses yeux :
__ Je veux être le premier,
Annonçais-je,
__ Tu le sera,
Répondit elle en souriant,
__ Et j'attendrais le temps qu'il faudra, le temps que tu sois prête. Mais je veux être le premier, et je serais le dernier homme à entrer en toi comme ça.
Declarais-je, elle acquiesça.
__ Tu seras le premier, c'est promis.
Et je l'embrassais comme on embrasse la femme de sa vie.

L'Ange d'un DémonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant