SEPTEMBRE~OCTOBRE~NOVEMBRE
PDV Nelya :
Trois mois. Trois mois se sont écoulés. Trois longs mois pendant les quels Ken ne m'a pas adresser la parole une seule fois. Trois longs mois pendant les quels à chaque fois que j'ai essayé d'aller lui parler, soit il me renvoyait chier, soit il m'ignorait.
Bref trois mois horribles.Suivis de Etienne et Delianna, je descendais du car quand Grégoire s'approcha de moi (je remarquais Ken qui m'observait dans un coin de la cour : il portait un sweat noir moulant qui faisait ressortir son torse de dieu, un sarouel gris avec des Vans noir : il était putain de magnifique) :
__ Salut,
Dit Grégoire,
__ Ha tu m'reparles toi ?
Répondis-je sarcastiquement en jetant un coup d'oeil dans la direction de Ken, son visage exprimait une douleur infernale, et il me regardait droit dans les yeux,
__ Heu...nan enfin...si....ouais,
Babultia t'il,
__ OK pourquoi ?
Demandais-je, intrigué par le visage de Ken,
__ J'voudrais te parler à midi. Seule,
Rajouta t'il en regardant mes amis,
__ Si tu veux, où ?
Acceptais-je,
__ Cour du bas, aux bancs en pierre,
Proposa t'il, froidement,
__ Ok 12h30 tapante sinon j'me casse,
Repliquais-je.On s'assit sur un banc, et Delianna et Etienne discutaient. J'etais incapable de me concentrer sur leur discussion tellement le visage douloureux de Ken me hantait. D'ailleurs, il parlait avec Grégoire... On dirait qu'ils étaient en train de s'engueuler. Finalement, mon ex partit et Ken me lança un regard pire que celui d'avant. Je ne détourna pas la tête et plissait les yeux, pour lui faire signe que je ne comprenais pas.
Il me fit non de la tête.Comme on était vendredi, j'avais espagnol en première heure et j'étais à côté de Ken.
Je m'installais à côté de lui et lui dis :
__ Ken ?
Pas de réponse.
__ Pourquoi tu avait cette expression tout à l'heure, tu sais quand Grégoire est venu me parler ?
Continuais-je, en m'aggripant à son bras droit,
__ Car je sais ce qu'il veut te dire et te faire...
Avoua t'il avec cette expression douloureuse,
__ Il veut quoi ?
Demandais-je, secouée de frissons a cause de ce visage qui était douloureux,
__ Toi...
Répondit il avec dégoût.
Je ne relevais pas.La matinée se passa comme d'habitude : il me regardait tout le temps, et ce fut l'heure d'aller manger.
Grégoire m'attendait, donc j'arriva à sa hauteur, remarquant au passage que Ken me surveillait. Je lui sourit et il detourna les yeux.