PDV Ken :
__ Je te laisserais pas mourir mec,
Dit Youssef en me tapant l'épaule,
__ Bah mentalement je serais mort. Je ne veux pas vivre sans elle...
Répondis-je, la tête dans les mains,
Une infirmière arriva :
__ Vous êtes des proches de Mlle. Standers ?
Demanda t'elle en me dévisageant,
__ Oui, c'est ma petite-amie, alors ?
M'enquis-je, impatient,
__ Elle va plutôt bien. Elle dors encore mais une seule personne peut lui rendre visite. Les balles n'ont pas touchées d'organes, seulement des muscles. Ce sont simplement des éraflures mais il vallait mieux l'emmener, il y'avait des risques d'infections sinon. Elle pourra sortir d'ici trois jours si tout se passe bien,
Expliqua t'elle en partant,
__ D'accord merci. Je peux y aller ?
Demandais-je à Youssef,
__ Bien sur !
Accepta t'il.
Je le remercia infiniment. Jamais je ne le remercierai assez pour tout ce qu'il a fait pour moi. Je rentra dans la chambre : elle dormait encore. Sa peau n'a toujours pas changé de couleur et elle avait un tube dans le nez pour respirer.. Je m'approcha et me pencha au-dessus d'elle : son visage abordait une expression douce. Je l'aurais embrassé si elle n'avait pas eut l'air si fragile.
Je rapprocha un fauteuil à côté de son lit. C'était son épaule gauche qui était blessée, donc je pu poser ma tête sur son épaule droite. Je posais une main sur son ventre et de l'autre je lui tenait la main. Elle était gelée, le contact avec ma peau brulante devrait la réchauffer...
A ce moment là, je pensa que c'était de ma faute si elle était ici, et j'avais raison. J'aurais dû verifier si elle dormait ou pas ! Comment j'ai pu être aussi con !!? Maintenant, ma femme est entre la vie et la mort, sans que je puisse intervenir. Cette pensée me fît couler une larme que j'essuya rapidement : je détestais pleurer. Je détestais pleurer car je suis un mec, et les mecs ne doivent pas pleurer... Et puis je ne peux pas me le permettre : un connard comme moi, ça a que ce que ça mérite.Je sentis une main dans mes cheveux, une main qui caressait mes cheveux, ma joue, mes lèvres.
Putain ! Je m'étais endormi ! Je releva les yeux et croisa ceux de Nelya :
__ Hey,
Souffla t'elle faiblement, sa peau avait retrouvée sa couleur dorée,
__ Hey,
Répondis-je en souriant,
__ Ça fais longtemps que tu étais dans la chambre ?
Demanda t'elle,
__ Heu... Depuis la fin de l'opération. Il est quelle heure ?
M'enquis-je,
__ 11 heures 39,
Affirma t'elle,
__ L'opération s'est terminée à 23h30, elle a durée 5 heures. Je suis venue après et... Oh putain j'me suis endormie !
M'écriais-je,
__ C'est normal mon amour, t'inquiète pas,
Me rassura t'elle,
__ Et ça fait combien de temps que tu es réveillé ?
Questionnais-je,
__ Environ un quart d'heure,
Répliqua t'elle,
__ Et ça fait un quart d'heure que tu me regardes dormir !?
M'exclamais-je,
__ T'es tellement beau quand tu dors... Et je ne voulais pas te réveillé, tu dormais si bien...
Avoua t'elle,
__ Ha d'accord. Tu aurais du me réveillé mon amour,
Soupirais-je,
__ Si je te demande quelque chose, tu voudras bien le faire ?
Réclama Nelya,
__ Tout ce que tu veux mon ange,
Répondis-je,
__ Embrasse-moi.
Demanda t'elle,
__ Non,
Refusais-je catégoriquement,
__ Pou..Pourquoi ?
Begaya t'elle,
__ Tu es trop fragile pour l'instant mon ange,
Expliquais-je,
__ Bien sur que non ! Je t'en pris Ken...
Supplia t'elle,
__ Non,
Répétais-je, plus fermement cette fois-ci,
__ Je t'en supplie !
Continua t'elle,
__ Ma chérie, tu sais très bien que si je pouvais, je le ferais. Mais tu es trop faible, alors patiente encore un peu,
Expliquais-je,
__ C'est juste un bisou.. S'il te plaît mon amour..
Insista t'elle,
__ D'accord...
Craquais-je.
Je me pencha et l'embrassa. Je sentis son corps tout entier frissonné. Elle passa une main dans mes cheveux, et je fis pareil. Je ne voulais plus la lâcher, comme si elle allait se casser en deux si j'arrêtais de l'embrasser. Elle s'écarta en premier, à bout de souffle. Elle rit. Ça me fit chaud au coeur d'entendre à nouveau son rire.
__ Merci,
Chuchota t'elle,
__ Tout le plaisir est pour moi,
Ironisais-je en lui faisant le sourire séducteur qu'elle aimait tant,
__ Viens avec moi dans le lit, y'a de la place pour deux,
M'invita Nelya,
__ Arrêtes tes conneries,
Soupirais-je,
__ J'ai froid.
Mentis t'elle,
__ Bon, d'accord.
Craquais-je de nouveau.
Je m'installa à côté d'elle et la prit dans mes bras.