Les soins

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Dans la peau de Léo
On arrive à l'hôtel où je réside pour le tournage de la série. Bien qu'on ait fini le tournage, l'équipe quittera l'hôtel seulement demain. Que dis-je ! Aujourd'hui puisqu'il est 00h20. Heureusement que l'hôtel n'était pas loin de la plage, du bol! Je monte directement dans ma chambre toujours avec la fille dans mes bras. Soit elle pèse aussi lourd qu'un poulet, soit je suis super fort. J'entre dans ma chambre et la pose sur le lit, toujours aussi brûlante. Je touche son front, ouh! Je pourrais me faire cuire un œuf! Trêve de plaisanterie, je dois trouver une solution pour faire retomber sa fièvre. Je la laisse là et je descends pour demander à la réception s'il est possible de trouver des médicaments dans le coin.

Moi: bonsoir... euh bonjour! Excusez-moi moi, je ne sais pas quoi dire vu l'heure!

Réceptionniste: comme cela vous convient monsieur. Que puis-je faire pour vous?

Moi: j'ai besoin de trouver des médicaments. Pourriez-vous me renseigner sur une pharmacie de nuit dans le coin? Ou mieux, dans l'hôtel?

Réceptionniste : oui monsieur, il y a bien une pharmacie de nuit dans les environs.

Moi: génial ! Puis-je avoir l'adresse s'il vous plaît? Je dois me dépêcher d'aller les trouver.

Réceptionniste : ne vous inquiétez pas monsieur, vous n'aurez pas besoin de vous déplacer. La pharmacie effectue des livraisons. De quels médicaments avez-vous besoin ?

Moi: ah c'est pratique! J'aurais besoin de médicaments contre de la fièvre. Et s'il vous plaît, pourriez-vous faire monter dans ma chambre des compresses froides? La chambre 250 A, merci!

Réceptionniste : évidemment ! Dans quelques minutes monsieur. Autre chose ?

Moi: ce sera tout, merci!

Je remonte dans ma chambre et arrivé, je panique. La fille n'est plus sur le lit. Où peut-elle bien être? Serait-elle partie? Non, ce n'est pas possible. J'étais à la réception et il n'y a avait que moi et la réceptionniste, je n'ai vu personne passer. Elle doit être pas loin. Je me dirige vers la salle de bain et je frappe avant d'entrer.

Moi: toc toc? Vous êtes là ?

Sans réponse.

Moi: je vais entrer!

Sans réponse.
J'entre et la vois allongée sur le sol, mi consciente, mi inconsciente. Elle doit vraiment être triste pour se retrouver dans cet état.

Moi: mademoiselle, qu'est-ce qui ne va pas? J'aimerais vous aider s'il vous plaît, parlez moi!

Elle: jchjjjjvejiksl...

Moi: pardon?

Elle: chrrejskll...

Moi : bon je laisse tomber. On va faire une chose: je vais vous ramener sur le lit et vous donner un peu d'eau. D'accord? J'ai commander des médicaments pour faire tomber votre fièvre. Entre-temps, on va la faire baisser avec des compresses qui ne devraient pas tarder.

J'entends quelqu'un frapper à la porte, ce doit être quelqu'un pour les compresses. Je la porte encore une fois et la pose sur le lit, puis vais ouvrir la porte.

Service d'étage : monsieur, vos compresses.

Moi: merci!

Service d'étage : je vous en prie! Les médicaments seront là dans 15 minutes. Autre chose, monsieur?

Moi: non ça ira. Merci!

Je ferme la porte et me dirige vers le lit. Elle est toujours dans cet état, à moitié consciente. Je pose le plateau sur la table de chevet et prends une chaise pour être proche d'elle. Je prends une compresse et la mets sur son front. Elle est vraiment brûlante! J'espère que les médicaments arriveront bientôt! Elle commence à fermer totalement les yeux. Non, il ne faut pas! Pas avant de prendre son médicament !
D'un coup, on frappe à la porte. Ce doit être ça. Je vais ouvrir et... non, ce ne sont pas les médicaments qui arrivent, mais mon enflure de pote Brand. Qu'est-ce qu'il fout là à cette heure enfin?

Brand: salut mec! Ça roule? Tu dors pas?

Moi: si je dors et là c'est ta meuf qui vient de t'ouvrir la porte.

Brand: relax mec! Laisse moi entrer au moins!

Moi: non, pas ce soir. Tu restes dehors, j'ai pas besoin d'emmerdeur, chuis paumé.

Brand : mais laisse moi au moins pisser! Allez pousse toi!

Moi: n'entre pas !

Trop tard, il avait déjà pénétré ma chambre et se dirigeait vers la salle de bain. Lorsqu'il remarque la fille sur le lit, il fait demi tour avec une grimace sur le visage.

Brand: oh désolé mec! T'aurais dû me dire que t'avais de la « compagnie »! Elle a l'air prête et n'attend que toi!

Moi: mais quel imbécile et obsédé ! Tu penses directement à ça ! Ce n'est pas ce que tu crois.

Brand : ah oui? Et qu'est-ce que je crois?

Moi: tu crois que je vais passer du bon temps avec elle mais tu te trompes.

Brand : comment ça je me trompe? Tu as une fille allongée sur ton lit dans un hôtel et il est Presque 1h de mat' et tu veux me faire croire que tu vas juste la regarder?

Moi: je suis pas comme toi moi! Je n'ai pas que ça en tête ! Écoute bien. Cette meuf, je la connais pas. Et...

Brand : bah en général on connaît pas les coups d'un soir dans les hôtels hein!

Moi: ferme la, elle n'est pas un coup d'un soir, laisse moi finir. Après le tournage, j'avais envie de prendre l'air sur la plage. Et puisqu'elle n'est pas loin de l'hôtel. J'y suis allé à pieds. Ensuite pendant que je marchais, je l'ai aperçu au loin par terre et semblant inconsciente. Effectivement elle l'était. Je ne pouvais pas la laisser là ! Alors je l'ai ramené. Elle a de la fièvre, raison de la présence des compresses. J'ai commandé des médicaments qui...

Porte: toc toc

Moi: sont arrivés. Je vais ouvrir.

J'ouvre la porte et prends le paquet. Remercie le garçon d'étage et referme la porte.

Moi: tu vois? Je ne suis pas comme toi qui te tapes toutes les meufs. Moi je ne couche qu'avec celles qui volent mon cœur et il n'y en a pas beaucoup.

Brand: alors là il n'y en a vraiment pas beaucoup, mdr!

Moi : ferme là toi. J'en suis fier! Multiplier les coups d'un soir ne rend pas crédible, mais le contraire.

Brand: ouais garde ça pour toi, moi je vis l'instant présent. On pensera à la famille plus tard.

Moi: t'es vraiment immature toi!

Brand: bon mec je te laisse jouer à l'aide soignant. Je vais dans ma chambre, bye!

Moi: ouais c'est ça.

Il s'en va, et je repars au chevet de la demoiselle. Je remarque qu'elle a vraiment mauvaise mine. Qu'a t-il bien pu se passer pour qu'elle se retrouve dans cet état ? Ça me fait de la peine. Bon je dois lui donner ses médocs.

Moi: mademoiselle ? Mademoiselle réveillez vous un instant s'il vous plaît, il faut prendre ces médicaments.

Elle: .....

Bon je crois qu'elle ne va pas se réveiller. Je vais les écraser dans de l'eau et les lui faire avaler. Je prends deux cuillères et écrase un comprimé, mélange avec de l'eau puis me positionne pour lui donner. Je m'assois à côté du lit et la relève, puis la pose contre ma poitrine. La dernière fille qui a posé sa tête sur mon torse était... pfff ! Elle n'a pas existé.
Je la penche vers l'arrière et ouvre légèrement sa bouche. Ensuite j'introduis d'un seul tour tout le mélange et bloque son nez pendant 3 à 4 secondes pour la pousser à avaler. Voilà qui est fait! J'espère seulement que ça va marcher et qu'elle va se rétablir dans la matinée. Je la laisse dormir sur le lit et je prends le canapé.

Voilà pour cette partie! Comment va se passer le réveil de nos deux personnages? Rendez-vous très bientôt car j'ai hâte d'écrire et de vous faire déguster mon imagination. Bye!

Croissant de luneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant