Saint Seiya : La réincarnation des chevaliers d'or

Chapitre 32 ; Ne pensons qu'à nous deux

02/08/2027 :

PDV KANON, JUSTE AVANT LE RÉVEIL BRUTAL DE ZOÉ :

Je me réveille brusquement alors que je sens une cosmos-énergie exploser.

Je devine immédiatement à qui elle appartient puisque c'est la seule personne à vivre à l'étage.

Je sors de mon lit, le plus discrètement possible, bien que je constate que l'explosion brutale à réveiller Camus et Milo, même si ce dernier se colle à nouveau à son compagnon et se rendort paisiblement.

Je sors dans le couloir quand j'entends des pas me suivre.

Je me tourne et vois Camus qui s'arrête net avant de me percuter.

« Qu'est-ce que tu fiches ?

- Je devrais te poser la même question. Le Verseau reste impassible, ce qui est presque perturbant.

- Je... je vais juste voir si elle est réveillée.

- Tu t'inquiètes n'est-ce pas ? »

Le Verseau hausse un sourcil et me regarde sceptique.

Je me tais, ne pouvant pas le contredire, en revanche, je ne l'admettrai pas à haute voix, certainement pas après la dispute d'hier.

Je me remémore tous les événements de la veille et m'arrête soudain en me tenant la tête.

Je recase d'abord le réveil... Pourquoi je l'ai embrassé ? Elle a dû être tellement blessée... Je repousse cette pensée avant de me remémorer le moment où elle est rentrée.

La dispute avait éclaté. Ça je ne sais pas si je peux lui pardonner. Elle sait à quel point mon frère compte pour moi, surtout depuis qu'on est revenue à la vie. J'entends, malgré toute ma colère, une petite voix qui me murmure qu'elle sait, que Saga compte pour elle aussi, qu'elle a juste terriblement peur. Je chasse cette voix et revois finalement le repas qui s'est passé dans un silence glacial avant que Zoé ne quitte brusquement la table, furieuse.

Je sursaute quand Camus pose une main sur mon épaule. Il me fixe de son regard impassible avant de retirer sa main et de me faire signe d'avancer.

Je soupire de frustration et m'engage le premier dans les marches tandis que le Verseau me suit plus lentement, flegmatique.

J'ouvre le portique du haut et vais directement me pencher au-dessus du lit où elle dort... mais pas paisiblement.

Elle semble remuer en tous sens et son visage est ruisselant de sueur. Elle se tourne brusquement d'un côté puis de l'autre avant de serrer violemment son oreiller.
Elle commence soudain à agiter les mains comme si elle voulait s'agripper à quelque chose. Elle finit par saisir mon bras et je sursaute, surpris par le contact.

Elle ouvre brusquement les yeux et tourne immédiatement son regard vers moi.

« Qu'est-ce que tu fiches là ? Elle me demande, cinglante !

- Je... je ne dis rien, impossible de lui dire que je m'inquiétais.

- Quelle bonne raison. Merci ! Elle tourne le regard et lâche brutalement mon bras. Franchement, tu pouvais rester dans ton lit ! »