Ce lien indéfinissable

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Lorsque Zayn et moi rejoignîmes les autres, je remarquai que tout le monde essayait de me mettre à l'aise, discutant de tout et de rien, comme pour alléger l'atmosphère. Je m'efforçais de leur répondre, mais une partie de moi restait distraite, perdue dans mes pensées. Puis, du coin de l'œil, je vis Greg, le frère de Niall, lui murmurer quelque chose à l'oreille avant de lui donner une légère tape dans le dos. Greg semblait l'encourager à se rapprocher du groupe.

Mon cœur se mit à battre plus fort alors que Niall avançait doucement vers nous. Il avait cet air hésitant, comme s'il cherchait à trouver sa place sans me brusquer. Mais à peine nos regards se croisèrent que tout autour de moi disparut.

Il se retrouva face à moi, et sans réfléchir, sans un mot, nous nous prîmes dans les bras. C'était instinctif, naturel, comme si nos corps savaient ce qu'il fallait faire pour apaiser la douleur de l'autre. Je me laissai aller contre lui, sentant la chaleur de ses bras m'envelopper, et c'en fut trop.

Tout ce que j'avais retenu depuis des jours, toute la force que j'avais utilisée pour ne pas craquer devant ma mère, ma famille, mes proches... tout s'effondra d'un coup. Je me mis à trembler, mes jambes devenant faibles, et un sanglot irrépressible s'échappa de mes lèvres. Niall, sans dire un mot, me serra encore plus fort, me soutenant pour que je ne m'effondre pas complètement.

Je ne pouvais même plus parler. Les larmes coulaient sans fin, mes mains agrippées à son t-shirt comme si je m'y accrochais pour ne pas sombrer. Il posa une main dans mon dos et l'autre sur ma tête, ses gestes empreints d'une tendresse et d'une protection que je n'avais plus ressenties depuis si longtemps.

Niall murmura doucement, d'une voix presque imperceptible :

Niall : « Maeve... lâche prise. Je suis là. »

Ces mots, aussi simples soient-ils, percèrent la carapace que je m'étais forgée. Je me laissai aller complètement, mes sanglots devenant incontrôlables. Mon corps tremblait, mais il ne me lâcha pas. Il ne recula pas, il ne posa pas de questions. Il me soutint, pleinement, sans aucune hésitation.

Autour de nous, un silence respectueux s'était installé. Les garçons, Eleanor, Danielle et même la famille de Niall restaient en retrait, comme s'ils comprenaient que ce moment n'appartenait qu'à nous.

Niall, toujours contre moi, murmura à nouveau :

Niall : « Pleure, Maeve. Pleure tout ce que tu veux. »

Je n'avais plus la force de répondre, plus la force de lutter. Tout ce que je pouvais faire, c'était rester dans ses bras, me laissant submerger par cette vague d'émotions que j'avais refoulée depuis des jours. À cet instant, il était ma seule ancre dans ce chaos.

Après ce qui sembla être une éternité, mes sanglots commencèrent à s'apaiser. Je restai immobile contre lui, le souffle saccadé, mes joues ruisselantes de larmes. Il ne m'avait toujours pas lâchée, et je sentais son cœur battre calmement contre ma joue. Cette sérénité qu'il dégageait m'aida à retrouver un semblant de calme.

Enfin, je murmurai d'une voix tremblante

Maeve : « Merci, Niall. »

Il baissa légèrement la tête pour croiser mon regard, ses yeux bleus remplis d'une douceur infinie.

Niall : « Tu n'as pas à me remercier. Je suis là. Toujours. »

Ses mots m'atteignirent profondément. Je réalisai à quel point, malgré tout ce qui s'était passé entre nous, malgré la distance et les douleurs accumulées, il avait su être là, dans ce moment où j'avais le plus besoin de quelqu'un.

Je finis par me redresser légèrement, mes mains glissant de son t-shirt. Je me sentais vidée, mais un peu plus légère. Il essuya doucement une larme sur ma joue avec son pouce, et je lui adressai un sourire timide, malgré tout.

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