Le fils du célèbre Kim Namjoon rentre en Corée après avoir passé toute sa vie à New York. À son entrée à l'université, il réalise qu'il existe plusieurs façons de se faire remarquer.
La beauté est un critère, le style aussi. Taehyung possédait les d...
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« Ce n'est pas le coup de poing qui fait le plus mal, mais l'indifférence de ceux qui regardent »
- Fred Vagras
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Tw⚠️ : violences
PDV Extérieur
Taehyung voulait réussir. Trouver les mots pour exprimer ce qu'il ressentait, pour briser le poids de ce silence qui l'étouffait.
Mais face à lui, cet homme était toujours plus fort, toujours plus oppressant. Quand il avait bu, quand sa mère se murait dans un silence lourd et complice, Taehyung voulait que sa colère prenne le dessus. Qu'elle se libère à sa place et écrase ce monstre. Mais à chaque fois, il échouait.
– Un bon à rien !
La voix rauque de son beau-père résonna dans la pièce comme un coup de massue. Taehyung se tenait près de la baie vitrée, ses doigts tremblants s'agrippant au cadre froid.
Les larmes obscurcissaient sa vue, brûlantes et incontrôlables. Une bouteille vide vola dans sa direction. Elle heurta son ventre avec violence avant de tomber au sol, brisant le silence dans un tintement sourd.
Dans un coin de la pièce, un rire enfantin jaillit.
Les jumeaux jouaient, insouciants, comme si tout cela était normal. Comme si leur frère ne subissait pas, juste là, sous leurs yeux.
– Attrape-moi si tu peux !, s'écria l'un.
Le contraste était cruel.
– T'as pas fait les courses ! Où sont mes bières?!
La voix grondante de son beau-père ramena Taehyung à la réalité. Avant qu'il n'ait pu répondre, une main brute s'empara de sa mâchoire et l'écrasa contre la vitre froide.
L'odeur fétide d'alcool lui envahit les narines alors que l'homme approchait son visage du sien, son souffle oppressant.
– Dois-je te rappeler que tu me dois tout ? C'est chez moi ici, tu n'es qu'un parasite
Les larmes redoublèrent.
Taehyung voulait crier, mais aucun son ne sortait. Son souffle devenait rauque, irrégulier, et son corps tremblait sous la douleur.
Mentale comme physique.
Ce n'était pas de la colère qu'il ressentait. Pas ici. Pas face à lui. Juste une douleur sourde qui s'étendait, une honte dévorante.
Sa mère, Gaeun, était assise dans le canapé. Ses yeux fixaient l'écran de télévision sans vraiment le voir. Elle ne disait rien, comme toujours.
La pièce, plongée dans une demi-obscurité, sentait le renfermé et le désespoir. Les restes de plats réchauffés, les cartons abandonnés, et les bouteilles de vin jonchaient le sol.