36. Protéger à tout prix.

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Je recommence Moonstruck d'Enhypen pour l'ambiance du début.
Des scènes violentes sont présentes vers la fin 🤍 faites attention à vous.








SUNOO.






Je ne comprends pas ce qui m'arrive.

Contrairement à Heeseung qui m' a l'air d'en savoir plus. C'est comme si j'avais une rage de dent mais avec moins de douleur. C'est surtout cette sensation de démangeaison insupportable. Et plus son cou dévoilé m'est exposé, plus l'envie d'y planter mes crocs m'obsède.

Je ne me souviens pas avoir eut envie de mordre quelqu'un comme ça.

Il attrape ma machoire de telle sorte que je ne me fasse pas mal. Mais garder la bouche ouverte ainsi commence à devenir inconfortable. Et je ne suis pas emballé à l'idée de finir par baver devant lui. J'entoure alors son poignet, lui intimant en silence de me lâcher, espérant qu'il comprenne le message.

Grave erreur, je suis ignoré. Au contact de son doigt sur ma dent, mon être entier tremble, comme sous secousse électrique. Je grogne, clignant des yeux à cause de la pique douloureuse qui se propage dans le reste de mon corps. Ça fait mal. Et il s'en rend compte, m'adressant un regard désolé.

J'en peux plus. Je m'agrippe à son col pour le rapprocher. Je sens que pour me soulager, je dois le mordre. Je veux juste, juste une fois. Je n'arrête pas de penser à ça; et l'ambre qui me prend la tête, un parfum si exquis duquel je m'imprègne. Voyant mon envie transpirer dans chacun de mes gestes, il soupire.

Je sens un peu d'alcool d'ici. Elle n'est pas trop forte. Des perles de sueur s'agglutinent sur mon front. Je ne pensais pas mon corps capable d'atteindre un tel dégré malgré la saison. Ce n'est pas handicapant. Ou alors, c'est que j'apprécie le fait de me sentir étouffer.

Je me noie dans les effluves de cèdre et d'ambre, emplis mes poumons avec comme une drogue nécessaire. Je tire bout par bout le tissu qui se froisse sous ma prise solide, pressant de plus en plus mes jambes contre la sienne. Mes plaintes s'élèvent, des appels de désespoir.

L'Alpha ne perds pas son calme, demeure de marbre malgré mon état. Il recouvre mes mains des siennes et m'oblige à lâcher prise. Rien à faire, je ne suis pas de taille pour lutter contre. Un couinement plaintif remonte, traduit mon humeur. Les pointes de mes crocs effleurent l'intérieur de mes lippes inférieures, me faisant grimacer.

Il retire les boutons de sa chemise à mon plus grand bonheur. Mon coeur pulse tandis qu'il descends. Sa veste glisse de son épaule droit. Il écarte le tissu en satin qui suit, laissant voir sa peau. Ma moue disparaît à la seconde. Je décale de la surface immaculée à son visage, cherchant les signes de son approbation, malgré le geste explicite.

Il hoche la tête, ses paupières glissant de manière gracieuse vers le bas, avant de remonter. Un éclat rougeâtre rayonne plus fort à ce moment. Sous l'oeil attentif de l'astre diurne, il prend délicatement ma machoire dans le creux de ses mains, s'assure que je ne me blesse pas, me mènant jusqu'à son épaule.

Mon ventre se met à chauffer, se tordre de façon doucereuse. Les fourmillements s'intensifient, avec eux, l'impatience qui me dévore. J'examine ce bout de peau, les quelques taches noirs qui la parsèment, la chair de poule qui apparaît, quelques traces de rougeurs qui la colorent.

J'observe ces petits détails qui me sont précieux malgré leur banalité. Comme quoi, même dans les détails les plus simples, une beauté singulière s'y cache. Elle est sans pareille. Sa clavicule, les petites lignes presque invisibles au niveau de sa jugulaire qui forment un cercle.

𝐇𝐘𝐁𝐑𝐈𝐃𝐄𝐒 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant