Chapitre 67

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Heyy

nouveau chapitre!

oui, un mois c'est long, mais je vous avais prévenu!

bref, bonne lecture!

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-Alors, comme ça, on couche avec son supérieur? Vous n'êtes pas aussi innocente que vous le laissez paraître Elena.

Alexander resserre son emprise sur mon bras à la fin de sa phrase en esquissant un sourire innocent alors que la surprise m'a figé sur place.

Ses mots pénètrent lentement ma conscience et progressivement, je réalise la portée de ce qu'il vient de dire.

La tétanie s'empare de moi et je me sens de plus en plus nauséeuse, tandis qu'un grand froid m'envahit.

C'est pas vrai, je suis dans un mauvais rêve.

Mon regard croise celui, moqueur et ouvertement triomphant d'Alexander.

Je déglutis et tente de reprendre mes esprits en ignorant l'air vainqueur d'Alexander et je parviens à dégager mon bras tout en m'efforçant de répliquer d'une voix neutre:

-Je ne vois pas de quoi vous parlez Alexander. Maintenant, laissez-moi, j'ai du travail.

-Celui d'ouvrir les cuisses pour ce cher Alec? ricane Alexander, et je me fige d'autant plus aux mots crus d'Alexander. Je jette un regard paniqué autour de moi, mais Natacha est occupée beaucoup plus loin à nettoyer des verres et la cafétéria est pratiquement vide en cette matinée.

C'est pas vrai, c'est pas vrai.

Je reporte mon attention sur le demi-frère d'Alec qui affiche un sourire goguenard:

-Cessez de jouer la comédie avec moi ma chère. On ne vous a jamais dit que vous ne saviez pas mentir?

-Comment vous... peu importe, fermez-là et allez vous-en! sifflais-je, à bout, en m'emparant de mon café tout en voulant définitivement partir.

Je décide de tourner définitivement le dos au frère d'Alec, en tentant tant bien que mal d'ignorer ses mots acerbes mais il me retient une nouvelle fois par le bras et chuchote d'une voix froide:

-Ne me tournez plus jamais le dos Elena, si vous ne voulez pas que je fasse un scandale tout de suite, vous avez tout intérêt à suivre mes directives.

Je reste muette en ne pouvant pas m'empêcher de le couver d'un regard furieux et j'écarte sèchement mon bras:

-Des menaces Alexander? Venant de vous, plus rien ne m'étonne.

-Du sarcasme Elena? Venant de vous, ce n'est pas prudent au vu de votre position, réplique-t-il d'une voix amusée en sirotant sa boisson. Nous voilà confronté à un problème de taille. Je n'aurais jamais cru cela de vous. Vous semblez si rangée et si propre, en fin de compte, vous n'êtes qu'une traînée comme les autres.

-Vous ne savez rien, strictement rien, murmurais-je.

-J'en sais suffisamment pour savoir que vous n'éprouvez aucune honte à servir d'égout séminal à mon frère Elena, répondit-il en riant. Ce café manque cruellement d'arôme, ajouta Alexander en fixant son café presque vide.

Je restais muette à fixer mon gobelet tandis que ses mots s'insinuaient dans mes pensées de façon vicieuse à l'image de leur propriétaire.

Il avait tort. Il ne savait rien.

Rien.

Je secouais la tête mais il répliqua d'une voix charmeuse:

-Au fait, vous serez là au mariage? Laissez moi vous inviter en tant que cavalier.

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