Durch die Zeit

Chapitre 1

Je me dirige vers la vieille grange derrière le jardin. Gustave nous a encore invités pour nous montrer une « invention génial ». Jusqu'à maintenant aucun de ses projets n'a été une grande réussite. Mais ce matin il avait l'air tellement content que je ne puisse refuser d'aller voir son chef d'œuvre, comme il l'appelle. Je pousse doucement la lourde porte. Georg et Tom sont déjà là mais pas Gustav.

-Mais où et t'il encore lui, proteste Tom, dire que j'ai annulé toute ma soirée de porno pour ça!
-Tom t'ai vraiment dégueulasse parfois, sourirai-je.
-Ba quoi?
Soudain j'entends un bruit derrière les meutes de foin. Gustave venait...d'apparaitre?!
- Salut les gars, ça va?
-Tu foutais quoi au juste? Demande Georg.
-Si c'est une blague ce n'est pas drôle, Bill a faillit tomber dans les pommes, s'exclame Tom.
-C'est pas vrai, méchant !
- Les filles si vous voulez bien arrêter 30 seconde vos chamaillerie, regardez plutôt l'invention du siècle.

Gustav pointe fièrement sa montre, et sourit.

-Ta montre? demande Georg perplexe
-Elle permet de voyager dans le temps!

Je suis à deux doigts de m'évanouir à nouveau mais je fais genre de rien. Je ne veux pas que Tom face encore des réflexions.

-On est sur que sa marche au moins, souffle Tom, j'ai un mauvais souvenir de la machine à fabriquer des cookies.
-Ba oui ! Tu crois que j'ai fait comment pour apparaitre, patate !
-Et où été tu avant ton arrivée spectaculaire ?
-Non pas « où », « quand ».
-Ha ha ha, ptdr, la blague de merde de tous les films de science fiction, rigolais je.
-Oui bon j'y ai travaillé toute la nuit alors un peu de reconnaissance.
-Et sinon t'est allé QUAND, demande Georg
-A un de nos super concert ! Bill, tu étais trop mignonne.

Tout le monde se marre sauf moi. Ca me soul trop se genre de blague, y'a quand même pas de mal à mettre du vernie à ongle et du mascara quand on est un garçon !

-Waouh c'est quand même impressionnant, s'exclame Georg, et là ça veut dire qu'on peut aller quand on veut.

Un petit sourire malicieux vient de s'afficher sur son visage.

-J'aimerais bien aller à...
-A je sais la nuit où j'ai ... coupe Tom.
-NON ! Nous crions tous ensemble.
-Mais c'était un super souvenir, j'aimerais revoir ça au moins une fois, gémit il.
-Dans tes rêves !
-On a cas retourner au moment où on a créé Divilisch, c'était un moment génial tous ensemble, le moment où on s'est vraiment tous rencontrer.Enfin sauf Tom mais on va pas retourner dans le passé pour voir ça.
-Arrête se serais trop drôle, Bill en bébé tout dodu avec son hochet et sa petite tétine.
-Franchement tu crois que t'étais mieux toi?
-J'ai toujours eu un air branché même en couche culotte.
-Tu parles, tu sais ne même pas te reconnaitre sur certaine photo.
-Pff...N'importe quoi.

Soudain j'éclate de rire, en faite j'adore ce genre de dispute avec Tom. Puis à son tour il me suit dans mon délire. Tom c'est vraiment la personne avec qui je peux parler de tout et de rien. On a beau se traité de tous les noms, on ne le pense jamais. Se mec je l'adore, on peut dire qu'on a une sorte de lien.

-Alors on y va, s'impatiente Gustav
-T'es sur de ton coup ? demande Georg
-Non.

Je regarde les autres apeuré, je croise le regard de Tom qui se marre en voyant ma tête. Mais je me rassure en me disant qu'on ne risque rien, alors que bien sur on risque tous de crever. J'essaie de tout même de rester calme et demande avec la voie la plus normal possible.

-Ca marche comment ?

Gustav s'approche de moi et me montre sa montre.

-Alors là on met la date à laquelle on veut se rendre et le petit bouton vert c'est pour partir, c'est très simple d'utilisation.
-Effectivement...
-Par contre je me souviens plus de la date exacte.
-Le 30 juillet à peu près 2001, m'écriai je.

Merde ! Pourquoi j'ai dit ça, maintenant tout le monde va savoir que j'écris tout dans un journal intime que je garde précieusement chez moi.

-Comment tu t'en souv...
-J'ai une très bonne mémoire, je pense même que tout le groupe devrait faire l'effort de se souvenir de date comme ça ! Tranchai-je.

Oui j'avoue je me suis carrément énervé pour rien sur le coup. Maintenant ça fait genre que je veux cacher quelque chose ce qui est d'ailleurs vrai mais...

-Aller c'est partie, s'écrit Gustave, tous le monde s'agrippe à mon bras et logiquement ça devrai bien se passer.

Je m'accroche vigoureusement au bras de Gustav et regarde Tom qui glousse tout seul.

-Attention ! Un, deux, tr... Putain Tom !

Je sens mon corps se désintégrer, trop tard !...