Chapitre 16

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« Pas de panique elle va s'en sortir », cette phrase je ne cesse de me la répéter. J'espère tout de même que se n'est pas trop grave. A vu de nez ça na pas l'air profond mais le sang coule toujours de son petit front. Nous arrivons dans le village, il fait beaucoup moins futuriste que Magdebourg, fallait s'en douter on est en pleine cambrousse.

-Arrêtez vous y'a marqué « doctor » là, s'écrit Georg.

Ouff... Gustav m'aide à transporter Clène. Nous sonnons, rien ne se passe. Il est trois heures, un peu normal. Je commence à taper sur la porte.

- Help us, help us please.

J'entends un bruit de pas. Un homme d'une cinquantaine d'année nous ouvre.

-What's wrong ?
-She is blessed, please help her. I know it's late but..., essayai je.
-Oh you are German.
-Euh... oui.
-My fille s'est mariée with an Allemand quelle erreur so... But qu'est ce qu'elle a la petite lady. C'est toi qui lui a fait ça, dit il en me regardant.
-Moi...
-Ouais avec tes rites gothique bizarre.
-S'il vous plait...
-Oh but I now que c'est pas toi, je dis ça pour t'embêter.
-Non mais vous ne croyez pas que vous avez autre chose à faire que m'embêter, m'énervai-je.
-Mais déstresse elle a rien d'inquiétant, je vous recouds ça en three second.

Il a l'air vraiment étrange ce médecin, je ne suis pas sur de pouvoir lui confier Clène. De toute façon j'ai pas vraiment le choix.

-Super ta casquette, lance t'il a Tom
-Merci.
-Ton look de fille aussi, rigole t'il, mais t'inquiète à ton âge j'étais habillé comme toi.
-Ouais ouais c'est ça, ronchonne t'il.

Il emmène Clène dans une petite salle et nous demande d'attendre là. J'ai une boule au ventre. C'est à cause de moi qu'elle est dans cet état si elle ne s'en sort pas ou qu'elle a de graves séquelles je ne me le pardonnerais jamais. Est-ce que je l'aime ? Je n'en sais rien. Est-ce qu'elle m'aime ? Oui peut être étant donné qu'elle m'a embrassé. Mais après se qu'il s'est passé j'en doute. « Tu me dégoute... » Comment j'ai pu lui dire ça ? Elle a du être profondément blessé. Soudain un doute m'envahi. A-t-elle tenté de se suicider ? Ce qui expliquerait sa blessure. Je suis vraiment ignoble.
Nous prenons place sur les quelques chaises du couloir qui doit servir de salle d'attente. Les autres essayent de me rassurer comme ils peuvent. C'est gentil de leur part mais je serai soulagé seulement si Clène va bien. A coté il y a un petit salon, « docteur maboul » habite surement là. Soudain la fenêtre commence à s'ouvrir. Putain qu'est ce qu'il se passe ? Une fille d'environ 16 ans la franchit.
Elle sursaute en nous voyant.

- What are you do ​​there ?
-We comes for a consultation, répond poliment Gustav.
-Allemands ?Ah d'accord vous m'avez fait peur.

Elle porte une chemise rouge à carreau large et un mini short tout aussi peu moulant. Ses cheveux coiffés de deux tresses retombent sur ses épaules, elle est assez belle.

-Tu faisais le mur, rigole Tom.
-Euh...ouais. Ne dites rien à mon père s'il vous plait.
-Non t'inquiète on n'est pas comme ça.
-D'ailleurs pourquoi vous êtes là les consultations sont finis à cette heurs je crois ?
-Bah en fait on a retrouvé notre amie inconsciente dans le désert et son front était ouvert. C'était une urgence, expliquai-je.
-Mais c'est affreux, s'écrit-elle, et vous ne savez pas comment c'est arrivé ?
-C'est un peu ça le problème, répond Georg.
-Hmm elle était seule dans le désert ?
- Oui, dis-je honteux.
-A tous les coups c'est les rodeurs.
-Les quoi ? Nous exclamons nous.
-Ce sont des groupes de personnes qui croient que le désert leur appartient. Ils sont très brusques. Quand on est en voiture ça va mais sinon ça devient risqué.

Oh la pauvre mais c'est horrible.

-Bon faut que je me sauve moi dans ma chambre avant que mon père me voit. À plus j'espère que votre amie va s'en sortir.

Nous restons dans le silence environ une demi-heure avant que le médecin ne ressorte.

-Ça s'est bien passé, demandai-je.
-Oui son front va bien. But the problème c'est...
-C'est quoi ?? Stressai-je.
-Elle était inconsciente quand vous me l'avait ramené et je n'arrive pas à la réveiller.

Non ce n'est pas possible, tout mais pas ça.

- On ne peut vraiment rien faire ?
- Si il y a bien une solution il faut que tu lui dises que tu l'aimes.
-Hein ? Mais pourquoi je lui dirais ça.
-Fait pas l'innocent, tu pues l'amour. En plus an étude à prouvé que parler de ses sentiments à une personne inconsciente qu'on n'arrive pas réveiller, augment ses chances de s'en sortir.

Je soupire mais rentre tout de même dans sa chambre, je ne veux pas la perdre. Nous sommes seuls, je m'assois à coté d'elle.

-Clène tout d'abord j'aimerais m'excuser. Je sais que je t'ai dis des choses affreuses que tu ne méritais pas. En plus je t'ai menti. Je ne sais pas si tu arriveras à me pardonner mais essaie s'il te plait pour moi. J'aimerais tellement te serrer dans mes bras et t'embrasser. Pourquoi ? S'en doute parce que je t'aime.

Durch die ZeitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant