Chapitre 24 partie 1

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Aujourd'hui Clène passe la journée à la villa. Je suis trop content on va être que tous les deux. Nos ainés travaillent et j'ai supplié Tom, Georg et Gustav d'aller faire un petit tour en ville. Il nous reste si peu de temps ensemble autant qu'on en profite à fond.
Je décide d'aller prendre un petit bain dans la piscine avant qu'elle ne vienne. J'espère que sa jambe va mieux, hier elle n'a même pas voulu voir le médecin disant que c'est superficiel. Mais je m'inquiète.
Quand elle arrive je suis encore dans l'eau. Mais c'est quoi que ces habits !? Comme toute les filles d'aujourd'hui elle porte des vêtements larges mais là... Non sérieux on dirait les fringues de Tom. Je ne dis pas qu'elle est moche elle reste belle bien sûr mais...

-Dévisage moi encore plus tant que t'y est, rigole-t-elle. Je suis mal coiffé c'est ça ?
-Non non pas du tout, c'est juste tes vêtements ils sont...

Je suis trop con c'est pas possible ! Ça se fait pas de critiquer les gens sur leur style vestimentaire je devrais pourtant être le premier à le savoir.

-Tu n'aimes pas, dit-elle d'une voix toute triste.
-Non ça te va bien t'inquiète. Et puis tu es libre de t'habiller comme tu veux. Mais c'est toujours possible d'aller faire une petite virée shopping...
-Faire les boutiques ? Un sourire radieux apparait sur son visage.
-Ba oui.
-JE VAIS FAIRE LES MAGAZINS AVEC BILL KAULITZ HA HA HA.
-Euh ouais... t'existe pas trop quand.

Je monte en vitesse, enfile deux, trois vêtement à l'arrache. On peut y aller.
Durant toute la route Clène me supplie de la laisser nous accompagner dans le passé. Mais elle ne peut pas abandonner toute sa famille et ses amis pour moi ce serait égoïste. Et un voyage définitif est-ce possible ? J'en doute. Bien sûr je serais très heureux de passer le reste de ma vie avec elle mais je ne veux pas avoir l'abandon des siens sur la conscience. En fait c'est moi qui suis égoïste. Mais même non. On aurait jamais dû sortir ensemble mais c'est trop tard maintenant alors profitons du présent. Je trouverai un moyen à la maison et quand je l'aurais trouvé je reviendrai et on pourra enfin s'aimer. Nous n'avons pas une histoire marrante mais quand je repense à Georg et à Elodie je me dis qu'ils ont eu aussi souffert.
Nous entrons dans une petite boutique que j'avais déjà repéré la première fois que nous sommes venu. Je lui achète une robe bleue, des bottines, et un magnifique collier.

-Laisse-moi payer, s'énerve-t-elle.
-Certainement pas, c'est hors de prix !
-Raison de plus !

Je m'approche d'une caisse électronique et m'empresse de poser mon doigt.
-Trop tard mon amour, ris je
-Gna gna gna.

Comme si j'allais la laisser payer, déjà que j'ai critiqué sa tenue. Mais faut le reconnaitre je la trouve bien plus jolie ainsi.
Sur le chemin je m'attarde un peu devant une boutique de hifi.

-C'est pas très prudent de se balader seul avec un si beau collier.

Trois hommes d'une vingtaine d'année sont autour d'elle. Encore un de ces stupides gangs qui se croient tout permis. Vraiment ils font pitiés ils se sentent supérieurs car ils s'en prennent au plus faible. Je déteste ce genre de personne.

-Et mon coup de pied dans tes couilles tu trouves ça prudent, s'énerve-t-elle.
-Elle n'est pas seul, elle est avec moi, dis-je.

Ils se regardent et pêtent une barre.

-Non s'il te plait arrête je me suis jurée de ne jamais me battre avec une fille. Allez les gars on s'en va les meufs n'ont vraiment plus aucun gout.

C'est bizarre je pensais que c'est Tom qui ressemblais à une fille. Tant pis. Je le pousse de toutes mes forces sur le sol. Il tombe à la renverse. Les gens autour de nous commencent à accourir c'est vrai on est en pleine rue de Los Angeles.

-C'est peut être juste toi qui n'est pas à leurs gouts espèce de lourdaud, lui crachai je à la figure.

Oups phrase de trop... Il se relève sur le champ, attrapent violemment mon bras droit.

-Je te laisse 5 secondes pour t'en aller mais si un jour je te recroise tu regretteras amèrement d'être venue au monde c'est claire.

Je prends Clène par la main et court le plus vite possible. Je n'aurais pas du autant me donner en spectacle. On a eu de la chance de s'en sortir.
Nous arrêtons à bout de force quelques mètres plus loin.

-Ça va, me demande t'elle inquiète.

Mon poignée me fait horriblement souffrir, j'espère que ça passera. Alors je préfère lui mentir je ne veux pas qu'elle culpabilise.
Quand nous rentrons à la villa comme nous sommes que deux, je propose de cuisiner des pattes. Mais le résultat est comment dire... catastrophique. Elles sont toutes collées et gluantes. Je mets du ketchup pour masquer cette horreur mais c'est pire que mieux. J'ai vraiment honte quand j'apporte le plat. Clène les regarde de travers mais se force à en manger une.

-Hmm c'est délicieux chérie, couine-t-elle.
-Je sais, je sais alors maintenant tu vas toutes les passer dans ton adorable petite bouche d'accord, sinon je serais très déçu.
- Oui chef, souffle-t-elle.

Je la vois continuer. Mais qu'est ce qu'elle est mignonne c'est une blague bien sur... Je lui dis quand même d'arrêter, ce truc est immangeable.  


Durch die ZeitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant