Durch die Zeit

Chapitre 27

-Cocoricooo !
-Sale coq je vais te faire manger ta crête si ça continue, peste Georg sur le matelas à côté de moi.

Nous avons passé la nuit chez Gustav. Fini la grande villa, la mer, L. A et Clène... A croire que tout cela n'était qu'un rêve. Mais j'ai encore mal à mon poignet de la fois où nous avons été agressé dans la rue, c'était bien réel... Comment va-t-elle d'ailleurs ? Je suis sortie avec et je l'ai abandonné je suis vraiment ignoble. Elle doit certainement m'en vouloir à l'heure qu'il est.
Il ne reste que Georg et moi dans la chambre. Nous nous levons et descendons en bas. Tom et Gustav sont en train de prendre tranquillement leur petit déjeuner.

-Eh les gars, s'écrit Tom, j'ai appelé David pour Anna. Je lui ai proposé un petit concert gratuit à Cologne. Il était emballé.

Ah oui j'avais oublié cette histoire.

-Alors j'avais pensé pour qu'on puisse aller la voir on fait genre un « tirage au sort » entre tous les gens qui étaient à la dédicace et comme par hasard ça tombe sur elle. Le gros lot étant une journée avec nous ! Alors ça vous dis ?

On acquiert tous de la tête.
Un plein pareil Tom a dû y réfléchit toute la nuit. Je dois avouer que l'idée est très bonne. Ça lui fera une super surprise à cette petite.

-En fait on en parle à personne de notre petit voyage, ça reste entre nous ok ?
- Bien sûr, répondons-nous.

Ah le Nutella est revenu parmi nous ça fait du bien !

-Eh Georg si on chercher Anna, dit Tom, on pourrait aussi chercher Elodiiiiiie !
-Certainement pas, s'énerve t'il, cette pauvre fille ne veut sans doute plus entendre parler moi.
-Pff t'es nul, soupire t'il. On doit voir David à 10h30 pour planifier notre petit séjour.

Nous arrivons au lieu de rendez-vous, un café près de la cathédrale de Magdebourg que David adore. Il nous attend sur la terrasse.

-Alors comme ça on veut visiter Cologne ? Nous demande t'il.
-Ba non juste faire un concert, répond Tom.
-Ouais ouais bien sûr, je suis persuadé qu'il y a quelque chose de pas net derrière tout ça mais bon si vous voulez travailler je ne vais pas m'en plaindre.
-Et aussi, intervient Gustav, on veut faire un petit tirage au sort entre les fans qui était à la dédicace de Cologne. La gagnante passera la journée avec nous. On a demandé leur nom et leur adresse quand ils sont passés.

Il réfléchit un instant, il faut qu'il dise oui.

-Pourquoi pas, vous avez déjà fait le tirage ?
-Oui, dit Tom en même temps que Georg qui lui dit non.
-En fait on a fait les papiers mais on a encore tiré personne voilà, expliquai je.
-Ok les gars vous partez dans deux jours.

Super !

Avec Tom nous rentrons chez nous, ça fait une éternité que je n'avais plus vu ma maison.

-Vous vous êtes bien amusé chez Gustav ? Demande ma mère.
-Oui, dis-je, on n'a pas vu le temps passer.
-Tant mieux.

Ça fait du bien de retrouver sa chambre, j'aurais tellement aimé amener Clène ici... Pourquoi toi est si compliqué merde ! Je m'affale sur mon lit et me met à pleurer tout est fini je ne la reverrai plus jamais. La pauvre je me rends compte que je l'ai fait plus souffrir qu'autre chose je suis trop nul.
Je reste allongé ainsi pendant plusieurs minutes. Je finis quand même par trouver le courage de me lever et de commencer à faire ma valise.
Ma mère s'affole en voyant que nous préparons encore nos affaires.

-Mais vous partez où encore comme ça mes lapinous ?
-A Cologne, répond joyeusement Tom.
-Encore ! S'étonne-t-elle.
-Et oui maman c'est le travail...
-Ohh je suis si fière de vous mes chéries !!

Elle nous prend dans ces bras et nous embrasse fort.
Cette nuit je peine à trouver le sommeil. Trop de questions tournent dans ma tête. Comment va Clène ? Que fait-elle ? Pleure-t-elle ? Sourit-elle ? M'en veut-elle ? Et plein d'autre...
J'espère sincèrement qu'elle retrouvera l'amour elle le mérite bien. Elle pourra peut-être parler avec Bill même si il est lourd ça reste moi. Mais il ne faut surtout pas qu'elle se laisse abattre se serait la pire des choses qui pourrait arriver. Pardonne moi Clène je ne voulais pas que ça se termine ainsi je suis vraiment désolé mais nous n'avions pas le choix, non ?