Durch die Zeit

Chapitre 61

Pdv : Georg

J'arrive devant la maison des jumeaux. Un peu plus tôt dans l'après-midi, Tom m'a envoyé un message pour me dire que Clène était revenue et qu'il fallait que je vienne d'urgence. Enfin, s' il croit trois secondes que j'y crois à son histoire il se fout le doigt dans l'œil mais je suis quand même curieux de connaitre la vrai raison de son message. Je toque à la porte et c'est Bill, un grand sourire aux lèvres qui m'ouvre. -Clène est à la maison, s'exclame t'il tout content, viens entre !
-Non mais elle n'est pas très crédible votre histoire, ris je, alors maintenant que je connais la vérité sur votre petit plan, tu peux me dire pourquoi vous vouliez tant que je vienne.
-Hein ?! Je ne comprends rien à se que tu racontes... Georg tu es en train de perdre la tête ! Ça va ?
-Euh oui ça va, bredouillé-je, ce n'est pas ça le problème mais tu veux dire que...
-Hello Georg, me coupe une petite folle aux mèches violettes qui vient de courir dans le couloir et de sauter sur le dos de Bill.
Clène ?! Oui c'est bien Clène... Elle a changé de coiffure mais c'est elle, j'en suis sur mais comment ?!
-Je t'expliquerai, me dit-elle s'apercevant de mon incompréhension.
Quelques secondes plus tard, Gustav arrive à son tour, accompagné d'Amélie.
-Clène ! Wahou c'est incroyable ! s'exclame t'il, c'est super que tu sois rentré ! Ça fait du bien de te revoir.
Il la sert fort dans ses bras et l'embrasse, sous le regard perdu d'Amélie qui ne comprend plus rien à ce qu'il se passe. Nous entrons dans la maison et nous installons sur les canapés, impatient d'avoir un peu plus d'explication.
-Bon tout d'abord, commence Clène, je suis désolé de vous avoir interrompu dans vos activités.
-Oh ce n'est pas grave, je répond, je ne faisais rien de spécial.
-Et moi je te remercie, j'étais allé voir ma famille avec ma petite amie, Amélie, dit Gustav en la montrant, et avec ma grand-mère c'est partie en live. Mais bon elle est comme ça depuis la mort de ma grande sœur à ce qui parait.
-Vraiment désolé, marmonne Clène visiblement gêné.
-Ba moi je ne l'ai réellement jamais connu, quand elle a disparu je n'avais même pas un an... C'est la vie. On ne connait même pas les circonstances exactes de sa mort. Sans doute une noyade dans la rivière qui passe derrière notre jardin mais rien n'est moins sur. Après avoir fait les présentations entre Amélie et Clène, c'est-à-dire leur expliquer qu'aucune des deux ne vient de cette époque, c'est un peu bizarre de se dire ça d'ailleurs, Clène nous explique comment elle a réussi à venir ici. Je n'y crois pas ! C'est nous qui ne voulions pas lui passer la montre alors qu'elle était presque en dépression ! Enfin, c'était surtout Gustav d'après ce qu'elle nous raconte mais je n'allais quand même dans son sens.
-Et vous avez fait combien de voyage comme ça ?demande Amélie visiblement surprise de tous ces voyages temporelles.
-Deux pour nous quatre, répond Gustav, le premier en 2053 et le deuxième en 1996. Mais moi j'en ai fait un autre de quelques heures, et je crois que je suis allé en 2006, en fait c'était juste pour tester la machine.
Ah oui c'est vrai Gustav en a fait un de plus que nous. Il me semble tellement loin à présent ce jour où il nous a invité tous les trois pour nous montrer son invention géniale. On était tous terrorisé à l'idée que ça puisse marcher et maintenant ça fait presque partie de notre vie.
-Et vous comptez en faire d'autre ? demande t'elle.
On se regarde tous, les uns les autres, étonnés. En fait à chaque fois que nous avons voyagé c'était contre notre volonté. Et ce n'était pas des parties de plaisir, surtout au début. Alors de la à en faire un pour le plaisir... Mais pourtant c'est une belle invention on pourrait faire plein de bonne action comme arrêter des guerres ou prévenir les gens sur de graves événements. On pourrait réécrire l'histoire pour la rendre plus belle ! Mais nos actes à travers le temps étaient beaucoup moins héroïques que ça...
-Seulement s'il y a une réelle nécessité, répond simplement Bill.
-Par contre il y a un truc qui me chiffonne, avoue Clène, ça se dit ici non, cette expression ? Enfin bref, je ne mets pas en cause l'intelligence de Gustav, mais comment ça se fait que tu aies trouvé comment fabriquer cette montre, alors que tous les scientifiques qui ont essayé de fabriquer une machine à voyager dans le temps ont échoué ?
-Alors...hm... j'ai une petite confession à faire, rigole celui-ci, je suis d'ailleurs surpris que personne ne m'aie posé la question plus tôt. En fait ce n'est pas moi qui ai conçu cette montre. C'est mon père, il y a très longtemps. J'ai retrouvé ses travaux enfuient au fond d'un placard, il y a quelques mois. J'avais toute la notice de construction, et en secret je l'ai réalisé. Je sais qu'il aime bien bidouiller avec mon oncle. Ils l'ont sans doute fait ensemble. Je ne comprends pas pourquoi il ne nous a en jamais parlé. C'est révolutionnaire comme invention, on aurait pus devenir millionnaire ! Je pense qu'il a du se passer quelque chose, je n'ai jamais eu le cran de lui en parler même si je sais qu'un jour il faudra que je lui dise que son invention a été réalisé.
-Ouais, c'est bizarre, à mon avis ça cache quelque chose, dit Bill perplexe.
Surtout que le père de Gustav est plutôt quelqu'un qui aime se vanter de ce qu'il fait. Bip bip bip bip -Oh c'est Anna qui m'appelle, s'écrit Tom en se levant.
-C'est qui Anna ? demande Clène alors que Tom est déjà dans une autre pièce en train de rire avec la petite fille.
-C'est chez elle que nous avons logé avant de prendre l'avions pour Los Angeles, après nous l'avons retrouvé en 2007, et elle n'a que sept ans. Elle est aussi venue avec nous en 1996. Et Tom et elle s'entende très bien.
-Ah d'accord, je vois, c'est mignon. En fait je viens de me rendre compte que je suis le seul à ne pas être tombé amoureux dans le groupe. Si on peut considérer ce que Tom éprouve pour Anna est de l'amour réel, mais je pense que oui. Après y'a eu Elodie, mais vu comment notre appel téléphonique s'est fini, je pense que ça ne sera plus jamais comme avant. Enfin, je l'ai quand même mérité, mais au moins j'aurai essayé.