Chapitre 17

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Mon cœur bat à toute vitesse. Clène reste inerte. Fallait s'en douter on n'est pas dans Blanche Neige.
Je retourne dans le couloir, m'affale sur une chaise et m'endors. Il est midi quand je me réveille enfin. Gustav et Georg jouent sur leur téléphone.

-Des nouvelles de Clène ? Demandai-je.
- Non, soupire Gustav, on est tous allé la voir mais sans succès. Là Tom y est. On aurait du l'amener dans un vrai hôpital. Comme si elle allait se réveiller en lui déclarent ta flamme, c'est stupide.
-Qu'est ce qui est stupide jeune homme ?

Docteur maboule vient d'entrer.

- Heu rien d'important, bafouille-t-il.
- Trêve de « blabla », s'écrit-il, I must allé réveiller la petite Lady.
- Quoi, m'exclamai-je, comment ça !
- Ba elle est juste sous anesthésie, je lui donne un petit cachet et c'est bon.
-C'est une blague j'espère !
-Oh mais j'ai fais ça pour toi. Je t'ai sois fais sortir avec la fille que tu aimes, sois consolidé votre couple. Comme je le dis toujours rien de telle qu'un séjour à l'hôpital pour remettre ses pendules de l'amour à l'heure, ha ha ha. Une dernière chose, le problème avec cette anesthésie c'est que les patients ne perdent pas l'ouïs, ha ha c'est bête.

Je suis révolté et en même temps soulagé. Au moins elle va bien. Il ressort quelque minute plus tard avec Clène sous l'œil abasourdit de Tom. Elle a l'air fatigué mais elle sourit. Elle saute dans mes bras et s'écrit :

-Je suis vraiment désolée pour tout, est ce que vous me pardonnerez en jour ce que j'ai fais ?
-Ba oui, répondis je, on est quitte.

Mais quel con « quitte », on est pas du tout quitte. Elle a failli se faire tuer.

-Ce que Bill essaie de dire, dit Tom, c'est qu'il est lui aussi désolé. Mais il a du mal à avouer ses torts.

Je rougis jusqu'à l'oreille, elle rigole, j'imagine qu'on peut repartir à zéro.

-En plus vous aviez des choses à vous pardonner, vous devriez me vénérer. Aller pour fêter ça je vous ai fait un bon chili. En plus vous devez être affamé.

Nous nous attablons dans le salon, je sens l'odeur de la bouffe. C'est formidable !

-Lacy ! Lacy ! Crit t'il. We eat !

Elle ne répond pas. Ce doit être sa fille qu'on a vu hier qu'il appelle.

-Lacy ! Don't do anorexic !
-I don't do anorexic, hurle t'elle de l'étage, but i'm totally naked. Can I dress me ?

J'ai pas tout compris mais je crois qu'elle dit qu'elle est à poil...

-Don't tell like it. We have guests !
-Guests ? Who ?
-Germans ! They arriv yesterday.

Elle arrive un peu gêner, souffle un petit hello et s'assoit. Je me jette sur la nourriture ça fait longtemps que nous n'avions pas mangé de vrai repas. En plus son chili est délicieux.

-Tu as une de ces têtes, s'écrit docteur maboul à sa fille, on dirait que tu as la gueule de bois. Tu ne serais pas sorti hier pas hasard ? Vous ne l'auriez pas vu rentrer vous qui êtes resté toute la nuit dans le couloir, demande t'il à notre intention.

Elle lance un regard suppliant à Tom.

-Non moi j'ai rien vu du tout. Je suis resté éveillé donc...
-Soit. Tu vas aider pour la fête du village ?
-Oui je pars juste après, répond-elle.
- Tu veux que je te file un petit coup de mains ? S'exclame Tom.
-Euh ouais si tu veux.
-On a pas le temps, soupire Georg.
-Si...si on a jusque 19 heures. J'ai fais un petit calcul.
-Super, et des grands gaillards comme vous vous devriez aussi aider, dit le médecin à l'adresse de Gustav et Georg.

Lacy regarde son téléphone.

-Faut que j'y aille.

Tom la suit comme un petit chien, Gustav et Georg eux se font dégager par docteur maboule.

-Ah moi aussi je dois partir, il faut que j'aille voir une patiente.

Nous sommes plus que tout les deux. Je ne sais pas quoi dire, je me sens tellement mal.

-Pourquoi t'es tu enfuis comme ça ?
-Ba je te dégoutais. Et puis je savais que les journalistes logeaient dans ce village. Donc je voulais les rattraper pour leur empêcher de vous faire du mal. Après j'ai appris qu'ils étaient parti, s'apercevant que leur scoop n'avait aucun sens. Mais c'était trop tard, un groupe de rodeurs m'a vu et voilà.
-Ah je vois. Je suis vraiment désolé mes mots ont dépassé mes pensées.

Je la sers dans mes bras.

-Et toi quand tu m'as dit que tu m'aimais, c'est vrai ?
-Evidemment.

Nous nous embrassons passionnément. Ce baisé n'a rien à voir avec le premier. J'aurais voulu qu'il dure éternellement mais petit à petit elle commence à retirer sa bouche.

-Moi aussi je t'aime, me souffle t'elle.

Nous nous embrassons plusieurs fois encore après ça. Puis nous décidons de passer le reste de l'après midi à la petite fête du village. Comme prévu Tom drague Lacy, Georg se fout de sa gueule et Gustav désespère. Nous nous dansons sur des airs de countries. Rien ne pourrait nous arrêter. Sauf le temps.

-Ça y'est il est 19 heure, soupire Clène.

Au loin j'aperçois Lacy et Gustav qui rigole. Et Tom et Georg ont l'air... complètement bourrés !

-Et regarde ce que j'ai gagné au chamboule tout Bill, rigole Tom.

Il porte un gros cowboy en peluche avec marqué sur son T shirt Billy le cowboy.

-Quand je l'ai vu j'ai direct pensé à toi.
-Ça me fait trop penser à une chanson que j'ai appris quand j'étais à la choral, rigole Georg, ça faisait :



Quand Billy le cowboy passe par là tout les indiens s'enfuient en poussant des cries navi chavi navaka ils ont
peur de lui...

Clène et Lacy sont pliées en deux. Gustav et moi ont est plutôt en mode déprime.

-Bon ba merci pour tout Lacy, dit Gustav, remercie aussi ton père, à plus.
-Good bye.
-Bye bye.

Nous partons en vitesse, je crois que je vais conduire.  

Durch die ZeitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant