Durch die Zeit

Chapitre 41

Pdv : Tom

Aujourd'hui nous devons absolument trouver de l'argent, pour manger et pour pouvoir rester dans cet « hôtel». Je pense qu'on ne trouvera jamais assez dans la fontaine. Il nous faut un deuxièmes travail de toute urgence, nous avons toute la journée pour chercher vu que l'atelier ne commence qu'a 15 heures. Bien sur on pourrait aussi voler et rembourser discrètement dès que nous aurions plus de ressource mais je doute que les autres soient de cet avis. Ils vont encore faire leur petit innocent : « Ce n'est pas bien de faire ça Tom et puis c'est dangereux et gniagniagnia... ». Mais nous n'avons plus beaucoup de solution de survie. Et je refuse de mendier par honneur. Après on peut toujours aller jouer dans des bars.
Nous conduisons Anna à l'école, j'espère qu'elle ne se doute pas que nous sommes tous à deux doigts de devenir SDF. Mais soudain devant la grille de l'école ma mère vient à notre rencontre.

-Bonjours, nous dit elle poliment, vous êtes bien les nouveaux professeurs de musique de Bill et Tom.
-Bonjours, répond Georg, oui c'est toute à fait cela.
-Oh mais je vous reconnais vous, s'écrit elle à l'adresse de Gustav, vous étiez le baby-sitter des jumeaux.
-Oui, j'ai plusieurs métiers et j'adooooore les enfants.
-Et ça va Tom et Bill ne vous embêtent pas trop, s'inquiète t'elle, je sais qu'ils ont la fâcheuse tendance d'agacer leurs instituteurs et...
-Ne vous inquiéter pas, la coupe Tom, vos fils sont adorables à tout point de vue.
-Ouff, tant mieux. D'ailleurs je vous remercie de les avoir inscrits à votre atelier. Ce serait bien qu'ils se trouvent une passion où ils puissent s'épanouir. Depuis que j'ai quitté leur père ils sont devenus incontrôlables, cela a du les choquer émotionnellement, je suis tellement désolé pour eux... Enfin bref merci en plus j'ai cru comprendre qu'ils vous aimés bien.

Effectivement cette période n'a pas du tout été facile pour Bill et moi. Notre famille s'est brutalement déchirée en ne laissant que de la tristesse. Je me souviens encore de ces affreuses nuits où Bill et moi sur le même lit pleurions toutes les larmes de notre corps. C'est grâce à la musique que nous avons réussi à surmonter tout ça.

-On s'est déjà croisé quelque part, demande maman à Bill, votre visage me dit vraiment quelque chose.
-Euh non je ne crois pas, j'en suis même sur et certains !
-Ah...j'aurais pourtant parié, soupire t'elle, et vous aussi d'ailleurs, dit elle à mon adresse.
-Moi non certainement pas !
-Vous êtes sur que vous ne seriez pas des cousins éloignés de la famille Kaulitz, et vous êtes jumeaux si je ne me trompe pas.
-Oui vous êtes trop forte, s'écrit Anna en même temps que Tom qui s'empresse de dire « non ».

Notre mère nous regarde perdu ne sachant pas qui croire.

-Et vous ressemblez beaucoup à Bill et Tom, continue t'elle de plus en plus surprise.par ses découvertes.
-Wahou, s'exclame Anna, mais vous êtes trop intelligente !
-File à l'école toi ! S'énerve Bill.

Elle met les mains sur sa bouche consciente qu'elle vient de faire une boulette et court dans le bâtiment. Ma mère nous regarde choquée, elle reste bouche-bée un petit moment puis je l'entends souffler un petit « mais oui c'est ça ».

-Désolé, articulé je gêné.
-C'est vous ? Demande-t-elle surprise.
- Possible, souffle Bill.
-Mais comment ?

Elle était vraiment perdu et ne savait pas comment interpréter tout cela, ça se voyait. De toute façon nous lui devons des explications à présent. Clène nous a bien crus pourquoi pas elle ?

-Je crois que nous devons avoir une petite conversation, lâche t'elle.

Nous partons tous en direction de notre maison. C'est peut être une erreur finalement de tout lui avouer mais maintenant c'est un peu tard pour faire marche arrière. Le trajet se fait dans le plus grand silence. La glace ne se brise que lorsque nous sommes tous assis autour de la table de notre salon et que notre mère dit :

-Vous me devez quelque explications je me trompe ?
-Nous venons de 2007, commence Bill embarrassé, je m'appelle Bill Kaulitz et voici mon frère jumeau Tom Kaulitz.

Elle nous regarde droit dans les yeux l'un après l'autre, yeux qui je l'espère, elle reconnaîtra. Elle faisait souvent ça quand nous étions petits pour savoir si nous mentions.

- Oh mein Gott ! S'exclame elle

Elle se lève brutalement et nous sert fort dans ces bras jusqu'à nous étouffer.

-Et eux qui sont-ils ? Mes prochains enfants ? S'écrit-elle à l'adresse de Gustav et Georg. Et la petite de toute à l'heure c'est ma fille ?
-Non ne t'inquiète pas, dis-je, eux ce sont nos amis et elle c'est juste une fan et une amie.
-Une fan ?!
-Euh ouais on a monté un petit groupe avec Gustav et Georg.
-D'accord..., dit elle comme si plus rien ne pouvait l'étonner;

Elle nous observe de long en large et en travers.

-Mais vous avez tellement changé !
-Et encore vous voyer votre cher Bill sans maquillage, rigole Georg.
-Tu en mets d'habitude ? Après tout pourquoi pas. En fait comment se fait il que vous soyez là ? S'écrit-elle presque étonné de ne pas avoir posé la question avant.
-J'ai inventé une machine à remonter dans le temps, dit fièrement Gustav, nous avons accidentellement atterri ici avec Anna. Et on est bloquée car on a fait des bêtises...
-Vous avez emmené une gamine de sept ans dans le passé, espèce de petit inconscient !!! S'énerve-t-elle.

Elle envoie une claque directement dans ma joue, j'ai rien vu passer. Ça ne fait pas du bien...

-Et en plus on est limite à se retrouver à la rue, rajoute Bill en faisant semblant de pleurer.

Elle nous regarde avec pitié et lâche finalement :

-Bon vous pouvez rester ici. En fait félicitation pour ton invention Gustav, le futur ça à l'air tellement technologique...
-Merci madame.
-Par contre votre affaire me semble un peu étrange et si vous pensez que je vous crois sur parole vous vous fourrez les doigt dans l'œil !

Maintenant elle n'arrête pas de prendre des cachets pour la tête et nous regarde avec de grands yeux dès qu'elle nous voit. Et se répète sans cesse tout bas « ce n'es pas un rêve, ce n'es pas un rêve, ne t'évanouis pas » .Mais au moins on a une maison !