Chapitre 76

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Pdv : Bill

Je suis en train de me maquiller mes beaux cils quand Clène entre affolée dans notre chambre.

-Luke est entré dans la chambre d'Anna. Je lui ai montré où elle était, et apparemment il ne fallait pas mais je ne savais pas moi, dit-elle paniquée, Amélie a essayé de le retenir mais elle n'a pas réussi ! Je crois qu'il y a une histoire de partouze mais je n'ai pas tout compris. Et maintenant il est dans sa chambre, ça se passe pas bien mais alors vraiment pas bien...
-Oh mais détend toi Clè-Clène, ils vont régler leurs problèmes à trois et tout va très bien se passer. Tu veux que je te maquille ? proposé-je le mascara à la main.
-Non j'en veux pas de ton mascara il se passe un truc grave derrière cette porte ! s'exclame t-elle en haussant le ton, alors maintenant tu vas faire un effort et m'accompagner pour voir ce qu'il se passe.
-A mon avis on ne fera qu'envenimer la situation et ça fera pire que mieux, soufflè-je. Elle hausse les épaules. Rahh elle me fera vraiment faire tout ce qu'elle veut cette fille. Je jette mon mascara et m'avance vers le couloir. Je ne sais pas si c'est pour voir mon frère à poil qu'elle se donne toute cette peine mais si c'est pour une raison aussi obscure elle n'a pas besoin que je l'accompagne. Ou alors elle est juste curieuse, oui, ça dois plutôt être ça, c'est plus plausible. Et puis d'ailleurs, elle n'a aucune raison de vouloir voir Tom nu, j'ai un physique bien plus avantageux que le sien. En fait elle a raison, il y des choses vraiment pas nettes qui se passent dans la chambre de Tom. Je m'attendais bien sur à des cris, mais là pas un bruit, silence radio. C'est bruyant normalement une partouze non ?
Nous décidons au bout d'un petit moment d'ouvrir la porte. Anna s'est réveillée, elle s'est assise sur son lit et semble ne rien comprendre à ce qui se passe dans cette pièce. Devant elle il y a Luke, les yeux rougis par la tristesse et à coté Tom, Gustav et Amélie qui sont eux aussi désorientés, la bouche semi-ouverte. -Ah Bill, Clène vous tombez bien, s'écrit-elle visiblement contente de nous voir, vous pouvez m'expliquer pourquoi ils sont tous dans cet état là ?
-Euh non pas vraiment, avoue Clène, on vient juste d'arriver en fait, vous faisiez une partouze ?
-Pas à ce que je sache, répond-elle en fronçant les sourcils.
-Mais non la partouze c'est un excuse stupide que j'ai inventé pour tenter d'empêcher Luke d'entrer ici, nous explique Amélie qui se décide enfin à prendre la parole.
-Et pourquoi vous ne vouliez pas qu'il rentre exactement, demande Bill complètement indifférent à le présence de Luke, il a bien le droit de voir Anna.
-C'est une longue histoire, commence Gustav. Quelques minutes plus tard Georg et Elodie entre à leur tour. Gustav nous explique en long en large et en travers ce qui s'est passé. Alors comme ça Anna aime mon frère, c'était couru d'avance. En apprenant la nouvelle Anna fond en larme. Elle vient de voir ses sentiments en face d'elle pour une fois elle ne peut plus le nier. Tom lui n'a pas encore digéré ce qu'à dit Anna durant son sommeil et ne dit toujours rien. Je comprends mieux à présent pourquoi il était dans un tel état d'atterrement quand nous sommes entrés ici. Quant à Luke il continue de pleurnicher dans son coin et ne dis rien non plus. -J'aimerais parler à Tom et Luke, dit finalement Anna.
-Oui ce serait bien, dit enfin Tom, Bill pourrait rester ?
-Euh oui... enfin ça ne me dérange pas. Mais pourquoi Tom insiste-il encore pour que je reste, il devrait pourtant savoir que je suis toujours d'une inutilité grandiose ! Tant pis. Tous les autres s'en vont et nous ne sommes plus que quatre dans la pièce. Anna prend une longue inspiration et commence sa tirade tant attendu. -J'ai enfin réussi à être honnête avec moi-même, dit-elle doucement, alors j'ai décidé de l'être avec vous, vous êtes les principaux concernés, ça me semble normal. Tout à commencé le jour où j'ai vu les Tokio Hotel pour la première fois à la télé, alors que j'avais six ans. Et j'ai immédiatement accroché et je ne sais pas pourquoi mais tu m'as tout de suite attirée Tom. Dans le groupe je ne regardais que toi. Cela venait peut être du fait que tu étais guitariste et que j'avais toujours rêvé de jouer de cet instrument. Enfin, cela n'avait rien d'exceptionnel, j'étais comme toutes vos autres fans après tout et dieu sait qu'elles sont nombreuses. Mais j'ai gagné ce concour et je vous ai rencontrés, vous étiez comme je me l'imaginais et on a assez vite créé des liens d'amitié. Encore aujourd'hui je me demande pourquoi vous aviez décidé de partager du temps avec moi, je n'étais qu'une gamine de sept ans et vous des stars connus dans le monde entier, cela relève du miracle ! Mais je ne me préoccupais pas de ça, je ne réalisais pas ma chance, c'était comme devenu normal. Je suis allée à votre anniversaire et vous m'avez même emmenée dans le future en 1996 très précisément. Et là je suis tombée sous le charme du petit Tom, celui qui avait mon âge. J'étais son amoureuse. Je ne suis pas sur que ce que nous partagions soit de l'amour au sens propre du terme mais j'étais très attaché à lui ça c'est sur. Quand nous sommes partis j'étais très triste mais tu étais là Tom, tu étais mon modèle et avec toi je n'avais pas envie de montrer ma peine. Et comme je te l'ai déjà expliqué tu m'as été d'un soutient exceptionnel lors de la mort de mes parents et ça je ne l'oublierai jamais. Je n'en suis pas sur mais je pense que c'est à cette période que pour moi notre amitié dérivait vers de l'amour. J'étais jeune, j'étais naïve, tu me considérais comme ta petite sœur et jamais tu ne pourrais m'aimer comme ta petite amie. Puis, bien sur, après tu es parti laissant derrière toi mon cœur brisé. Et peu à peu cet amour s'est transformé en haine. Mais des années plus tard j'ai rencontré Luke. Il m'a redonné confiance en moi et foi en l'amour. Et pour ça je ne t'en serais jamais suffisamment reconnaissante, Luke. Mais alors que tout allait bien dans ma vie sentimentale, enfin mis à part l'autre alcoolique abruti, tu as débarqué de 2019. Mes sentiments ont été complètement bouleversé, je ne savais plus qui aimer, qui détester et même que penser. A chaque fois que je te voyais, Tom, mon cœur faisait un bon dans ma poitrine et je n'avais qu'une envie, partir en courant pour ne plus te voir. Je crois que je t'aime encore Tom, oui je t'aime...


Durch die ZeitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant