◈Chapitre 23◈

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C'est avec le cœur rempli de tristesse que je finis d'emballer les affaires de papa dans des cartons. J'en ferais don aux plus démunis, papa aurait voulu ça, j'en suis sûre. Alors que je suis plongé dans mes souvenirs, Stan arrive dans la chambre.

— Tu n'es pas obligé à faire ça maintenant Molly, tu as le temps. Dit-il en me prenant dans ses bras.

— Je le sais, mais je veux le faire... Allez, raconte-moi ton entrevue. Et il me raconta tout

. — ce n'est pas possible ! Dis-je étonner. Mais tu as tout donné à ton père, il ne restait plus rien.

— Je le pensais aussi, mais apparemment son père savait très bien à qui il avait affaire alors il a légué la plus grosse partie à sa femme.

— J'ai du mal à réaliser ! lui dis-je abasourdie.

— Moi aussi, mais ce que je ne comprends pas c'est pourquoi ton père ne m'en a jamais parlé. Dit-il en me fixant.

— Il ne le savait sûrement pas, sinon il te l'aurait dit Stan.Dis-je d'un ton sec.

Je n'aimais pas ce qu'il voulait insinuer, mon père a toujours été droit et honnête.

— Oui, certainement. Oh, Molly, que dois-je faire d'après toi ?

— Toi seul peux décider.

— Pour commencer, je dois aller à New York voir Kylie et son père, je refuse l'Angleterre.

— Tu es sûr de le vouloir ? Dis-je avec soulagement

— Oui sur et certain... Veux-tu vivre ici Molly ?

— Ici ?

— Le siège social se trouve dans cette ville, si j'accepte on s'installe ici.

Mon cœur se remplit de joie, bien sûr que je voulais rester ici, mais il ne devait pas accepter pour me faire plaisir.

— Je m'installerai là où tu seras Stan.

— Et si je me trompe Molly. Et si la vie qu'elle me propose ne me satisfait pas. Je n'ai même pas 22 ans, suis-je prêt pour une telle charge ?

— Ne te sous-estime pas Stan. Si elle te la proposait, c'est qu'elle te sent capable d'assumer et puis tu ne seras pas seul, tu seras secondé. J'ai confiance en toi. Dis-je en l'embrassant

. — j'ai peur de le regretter si je refusais.

— Ben alors tu connais ta réponse en lui souriant... Je te demande seulement une chose Stan.

— Je t'écoute...

— Je veux vivre ici dans cette maison. Dis-je en l'implorant du regard.

— Molly je ne sais pas si c'est une bonne idée, vivre dans le passé n'est pas bon, tu sais.

— Je ne vis pas dans le passé Stan, mais dans l'avenir. On peut la personnaliser et en faire un chez nous.

— Très bien, comme tu veux. Donc on reste ici si j'ai bien compris. Dit-il en me souriant

. — oui, oh oui.

— Nous irons vider notre appart à New York et ensuite nous irons chercher Élisabeth chez ma mère. Je n'en reviens toujours pas que je me lance. Je vais la prévenir de suite, je reviens. Puis il s'en va téléphoner.

Un nouveau départ, voilà ce qu'il nous fallait. Élisabeth allait grandir là où j'ai grandi. Je serai entouré de mes amis et cela me réchauffe le cœur. Le lendemain on prie la route pour New York. Gloria avait accepté de garder encore quelques jours Élisabeth, mais elle me manque tellement que je promets de faire au plus vite. Stan me déposa devant l'immeuble et dut aller à son bureau, car il avait rendez-vous avec le patron.

— Je fais au plus vite, ça va aller ? dit-il.

— Oui, ne t'inquiète pas. Je vais commencer à emballer le temps que tu arrives. Je t'aime.

— Je t'aime aussi, à tout à l'heure. Puis il part.

Cela me faisait tout drôle de revenir ici. Je prends mon courrier puis vais jusqu'à mon étage. La porte d'Amélia s'ouvre alors que je m'apprête à entrer chez moi.

— Molly ? Dit-elle avec étonnement

— Greg ? Il était toujours aussi beau, mon cœur s'emballa.

— Tu es revenu depuis quand ?

— À l'instant, je viens vider mon appartement.

Je vois de la tristesse dans son regard.

— Ah, tu t'en vas..........Comment vas-tu ? Sincères condoléances pour ton père.

— Merci. Je vais mieux même si par moment je me retiens pour ne pas éclater en sanglots.

Il fait un léger mouvement vers moi, mais je le vois hésiter puis recula.

— Tu as besoin d'aider ?

— Pour ? Dis-je en questionnant du regard

— Ton déménagement voyons. Dit-il en me souriant légèrement.

— Non Stan va arriver, merci. Comme va Amélia ?

— Toujours aussi fatiguée, je l'aide du mieux que je peux.

— Tu l'embrasseras pour moi.

— Je n'y manquerai pas. Bon je vais te laisser à tes occupations, si besoin n'hésite pas.

— Oui Merci.

Alors que je m'apprête à entrer, il m'appelle du bout du couloir.

— Molly ?

— Oui ? dis-je en me retournant.

— Je suis vraiment heureux de te revoir. Dit-il en me souriant puis il s'en va.

Arrête Molly ! Tu ne vas pas recommençais. Il fallait que je pense à autre chose.

Laisse-moi t'aider! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant