Laisse-moi t'aider! Tome 2

◈Chapitre 17◈

Je reste là, sans réussir à bouger ne serait-ce le petit doigt. Tout le monde s'agite autour de moi et je n'arrive pas à comprendre ce que les infirmières disent. Tout se calme, d'un coup et le silence est revenu. Elles sortent une par une de la chambre de mon père et certaines me regardèrent avec de la peine dans les yeux. Pourquoi me regarde-t-elle comme ça ? Je vois enfin Sarah sortir à son tour en pleurant. Elle me regarde et je comprends que mon père s'en est allé. Je n'étais pas à côté de lui à ce moment-là, je n'ai pas pu lui dire au revoir.

— Ma chérie, c'est fini. Me dit-elle en me prenant dans ses bras.

— Je suis désolé. Me dit a son tour le médecin une fois à côté de moi. Ses blessures étaient graves, on ne pouvait rien faire. Il est parti sans souffrance.

— Je veux le voir. Lui dis-je simplement.

Et je me dirige vers sa chambre et y entre. Il est étendu sur son lit avec le tube pour respirer encore dans la bouche. Je lui prends la main, elle est encore chaude. Il a l'air en paix, comme s'il dormait. Papa s'il te plaît ouvre les yeux. Et là mes larmes se mirent à couler. J'étais seule, il est parti rejoindre maman au paradis. Que vais-je faire sans lui ! Papa ne me laisse pas. Je reste là un bon moment toujours en lui tenant la main, elle commence à refroidir légèrement.

Une infirmière entre et commence à préparer mon père pour aller à la morgue. Elle me demande si je voulais qu'elle s'occupe d'appeler les pompes funèbres, mais Sarah répondit à ma place.

— Merci, mais nous allons nous en occuper. Molly laisse-moi t'aider, je peux le faire si tu veux.

— On le fera à deux Sarah. Dis-je en lâchant enfin la main de mon père.

On emmena mon père et je me retrouve dans le couloir avec Sarah qui pleurait encore.

— Je dois appeler Stan, excuse-moi.

Je sors de l'hôpital et me dirige vers le petit parc à côté. J'ai besoin d'air, j'étouffe. Stan me répond au bout de la 2eme sonnerie.

— Molly, enfin ! Que s'est-il passait ?

— Il est parti Stan. Mon père a rejoint ma mère. Dis-je en éclatant en sanglots.

— Oh non Molly. Je suis sincèrement désolé. Je prends le premier vol et j'arrive. Tiens bon, je serais bientôt avec toi.

— Merci Stan, fais vite s'il te plaît j'ai tellement besoin de toi. Dis-je en reniflant.

— Je me dépêche, je t'aime. Puis il raccroche.

Que dois-je maintenant ? Où aller ? Contacter les pompes funèbres, voilà par quoi commençai. Je me mets à chercher Sarah puis on alla faire le nécessaire pour papa. Je me montre forte en apparence, mais intérieurement je ne voulais qu'une chose que l'on me fiche la paix. Une fois les choses faites, on rentre à la maison. Elle est froide comme si elle savait que le maître des lieux n'y mettrait plus les pieds. Je me mets à aller dans chaque pièce dans l'espoir peut-être de voir apparaître papa. Son bureau est rangé, comme toujours. Ensuite, je me dirige dans sa chambre et je vois son peignoir sur son lit. Je sens encore son parfum mélanger à son après-rasage. Je le serre fort contre moi et m'allonge sur le lit. Je me mets à pleurer toutes les larmes de mon corps puis je finis par m'endormir.

— Molly ? Mon amour je suis là.

Stan est là dans le lit. La chambre est plongée dans le noir et il me prend dans ses bras. Combien de temps ai-je dormi ?

— Je suis là ! Me dit-il ne me berçant.

— Oh, Stan, il est mort ! Que vais-je devenir sans lui ?

— Tu vas continuai à vivre. Tu vas vivre pour lui, pour Élisabeth et pour moi. Pensent à ceux qui sont encore là. Ton père n'aurait rien voulu d'autre, j'en suis sur.

— Tu as raison, mais c'est si dur.

— Je sais. Si je peux faire quoi que ce soit, je suis là.

— Merci .. Raconte-moi ton rendez-vous ?

— N'en parlons pas maintenant ce n'est pas le moment.

— Pourquoi tu me dis ça ? Dis-je Inquiète.

— Contrairement à ce que je pensais, je n'ai pas été viré.

— Ah bon, mais c'est génial pour toi.

— La mauvaise nouvelle c'est qu'on part pour l'Angleterre.Dit-il en me fixant.

— Quoi ? dis-je en me redressant. Hors de question je reste ici dans cette maison — là où est ma place