◈Chapitre 47◈

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Dans la voiture qui m'emmène au bureau, je me sens serein, zen. Ce qui ne m'était par arriver depuis longtemps. Je vois enfin le bout du tunnel, j'ai confiance en l'avenir avec ma femme et ma fille. Je m'en fous royalement de ce qu'il va se passait dans le bureau de ma grand-mère, car après avoir traversé toutes ses merdes il ne peut rien m'arrivait de pire.

Louis est venu, sur ma demande, me chercher, car je voulais laisser ma voiture à Molly au cas où il y a un souci avec Élisabeth, je n'ai pas eu le temps de m'occuper de la sienne.

J'entends un fond de musique, du Ravel, boléro, je crois. Je ne suis pas particulièrement fan du musicien, mais celle-ci j'aimais bien. Moi qui écoute en général du rock, il n'y a pas plus contrasté que ça.

— Louis sais-tu ce que ma grand-mère a à me dire ?

— Désolé Stan, mais je n'en ai pas la moindre idée. Ce que je sais c'est que madame Hamilton s'est enfermée dans son bureau pendant des heures avec ses avocats et le conseil d'administration.

— Mon père y était ?

— Pas que je sache, mais ta mère oui.

Tout ça m'intrigue. En fin de compte je ne m'en fous pas autant que ça. Il faut que j'arrête de me mentir. Il se trouve, je vais pour la dernière fois franchir les portes de HAMILTON ENTREPRISE. Si cela devait arriver, je l'accepterais, car il s'agirait de ma décision. Je ne préfère pas imaginer qui reprendra les reines de l'entreprise, car une seule personne me vint en tête. Putain Stan pense à autre chose.

En arrivant je me dirige directement au bureau de ma grand-mère. Il y a bien ses avocats, des membres du conseil, une personne que je ne connaissais pas et enfin ma mère.

— Ah te voilà Stan. Merci d'être venue si vite. Comme va Élisabeth ?

— Bien grand-mère merci, elle va beaucoup mieux. Puis je me tourne vers chacune des personnes présentes et les salue un par un.

— Je crois que tu connais tout le monde sauf Kirk, notre chef du personnel.

— Salut. Dis-je en lui tendant la main.

— Bonsoir monsieur.

— Stan, moi c'est Stan.

— Bon les présentations sont faites, installons-nous qu'on en finisse une bonne fois pour toutes. Stan mets-toi à côté de moi.

Je m'installe à côté d'elle et ma mère se met de l'autre côté. J'ai l'impression qu'elles voulaient se mettre à côté de moi pour m'empêcher de partir.

— Bon voilà je prends la parole au nom de toutes les personnes ici présentes. Stan mon chéri avant de dire quoi que se soi s'il te plaît laisse-moi finir d'accord ?

— D'accord. Dis-je un peu perdu.

— Comme tu le sais pour qu'on te désigne comme le successeur de ton grand-père il y a une condition, celle de porter son nom. Or nous savons tous que pour ta part cela était impossible à cause de mon abruti de fils qui malheureusement pour toi est ton père. Nous te demandons Stan de ne pas prendre de décision avec ta tête, mais plutôt avec ton cœur. Ton grand-père était si fier de son nom et quand ton père là salit il ne s'en est jamais remis. J'ai énormément parlé avec ta mère et nous savons maintenant la raison de ton refus. Tu ne veux pas changer pour ton oncle que tu considérais comme ton père. Alors voilà après une longue journée de recherche nous avons une proposition à te faire qui est tout à fait recevable auprès d'un tribunal pour la succession. Tu peux si tu le désires t'appeler non pas Stanley Hamilton, non pas Stanley Mercer, mais tu seras Stanley Mercer-Hamilton.

Laisse-moi t'aider! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant