Mon Dieu, mais quand cela va-t-il se finir ? Je regarde Stan qui ne disait rien, mais fixait sa mère. Agathe quant à elle s'était assise sur le canapé la tête et les épaules baissées. Que dois-je faire ? Que dois-je dire ? Je voulais emmener mon mari loin d'ici. Loin de ses secrets de famille, loin des ennuis. Je voulais le protéger, mais le connaissant il ne lâchera rien tant qu'il ne saura pas toute la vérité. Il fallait en finir une bonne fois pour toutes et partir sur de bonne base. Tout cela a assez duré nom d'un chien. Il fallait qu'un d'entre nous réagisse et vite. J'allais me lancer à parler quand Gloria prit la parole.
— Je n'ai jamais été la maîtresse de ton grand-père Stan, je te le jure. J'aimais ton père, je suis la femme que d'un seul homme. Ne me dis pas que tu le crois s'il te plaît cela me déchirerait le cœur. Tu me connais très bien et tu sais que je ne suis pas comme ça.
— Tu étais jeune maman, sans un sou. Tu as dû travailler dur pour tes études et, qui a cause, de moi tu as dû abandonner. On fait souvent n'importe quoi quand on est au plus bas.
— Je n'aurais jamais fait ça. Puis elle se tourne vers ma grand-mère, Madame Hamilton je vous en prie croyais moi. Je n'ai jamais été la maîtresse de votre mari, j'aimais votre fils. Je ne savais pas qu'il était marié sinon je ne l'aurais même pas regardé.
— Il vous a vu dans cette salle, dit-elle sèchement.
— Il a vu quoi ?
— Ne faites par l innocente, mon mari n'est jamais venu vous voir peut-être ? Mon fils à raison, vous n'êtes qu'une traînée !
— Ne parle pas comme ça a ma mère ! Dis Stan avec une voix menaçante.
— Stan s'il te plaît...
— Molly reste en dehors de ça, c'est une histoire de famille ! En me coupant sèchement la parole.
Je reçus comme une douche froide. Une histoire de famille ? Mais moi je ne fais pas partie de cette famille peut-être ? Comment a-t-il pu dire une chose comme ça. Je me sens d'un coup à l'écart, je devrais partir et les laisser régler leurs problèmes entre eux. Ce que je fis discrètement.
— Une seule fois ! enchaîna Gloria. C'était après avoir reçu votre chèque pour mon avortement, il est venu me demander de ne pas avorter même si Pete me le demandait et que si je le voulais il était prêt à reconnaître Stan pour qu'il porte son nom. Il a été honnête en me parlant d'héritier, etc. J'ai beaucoup pleuré quand j'ai compris que Pete ne fera rien pour nous. Alors il m'a consolé comme il le pouvait et m'a fait promettre de ne parler à personne de cette visite. Votre mari était un homme bon Madame Hamilton. Je sais tout le mal que j'ai pu vous faire en vous faisant croire que j'avais avorté et j'en suis désolée. Mais j'étais jeune et j'avais peur alors pour moi la fuite était la meilleure solution. Je vous jure que c'est la vérité. Dit-elle en l'implorant du regard.
— Moi je te crois maman. Ce n'est qu'un manipulateur, un menteur alors pourquoi le croire maintenant hein ? En se tournant vers sa grand-mère. Il essaie de foutre la merde et ne le laisse pas gagner. Nous sommes plus intelligents que lui putain, il doit jubiler là à l'heure qu'il est. Grand-mère s'il te plaît...
— Tu as raison Stan, il ne cherche que ça. Excusez-moi de vous avoir insulté de traînée.
— Et moi je m'excuse de vous avoir caché l'existence de mon fils.
— Où est Molly ?
Je me mets à la chercher partout, mais elle demeure introuvable. Putain, mais elle est partie ou !
— Louis ! Où est ma femme ?
— Elle est partie, Stan, sans rien dire.
— Pourquoi ? J'ai merdé ?
— Ce n'est pas à moi de te le dire.
— Putain j'ai merdé c'est ça. Bon je file, je peux vous laisser seules toutes les deux. En m'adressant à ma mère et ma grand-mère.
— Oui Stan tu peux, me répond ma grand-mère, nous avons tellement de choses à nous dire, en serrant la main de ma mère.
— On se voit plus tard alors.
Puis je pars chez moi pour rejoindre Molly. Qu'ai-je bien pu dire pour qu'elle parte sans rien dire. Je lui ai à peine parlé donc je n'ai pas pu dire quelque chose de mal. C'était peut-être ça le problème, je lui ai à peine adressé la parole.
En entrant, je fais attention de ne pas faire de bruit, car Élisabeth devait sûrement faire sa sieste. Molly se trouvait dans le salon avec un livre dans la main. Elle était fâchée, car elle ne me regarde pas.
— Ça va mon amour ? dis-je en m'asseyant à côté d'elle.
Elle se contente de hausser les épaules. Elle est adorable quand elle boude. Je l'imagine petite avec des nattes et boudé dans son coin parce que son père lui aurait refusé quelque chose.
Je lui retire le livre des mains et le pose sur la table basse, elle ne me regarde toujours pas.
— Que se passe-t-il Molly ?
— Tu m'as clairement fait comprendre que je ne faisais pas partie de ta famille.
— Quoi ? Mais c'est quoi encore ses idioties ! Tu es ma femme Molly, tu es ma famille. Excuse-moi si je t'ai donné l'impression de ne pas l'être. Je voulais juste régler cette histoire, entre nous trois tu comprends.
— Ça m'a fait mal quand même Stan. Dit-elle en tournant la tête de l'autre côté.
— Élisabeth dort ? Dis-je en lui attrapant le menton pour lui faire tourner la tête vers moi.
— Oui...
Je lui prends ses lèvres en un baiser ravageur, féroce et sensuel tout à la fois. Molly dut s'agripper à moi pour ne pas tomber en arrière. Elle se met à gémir, bien malgré elle. Je pose une main brûlante sur sa cuisse, remonte sous l'ourlet de sa robe, puis glisse sous la fine barrière de dentelle de sa culotte jusqu'au cœur moite de son intimité.
— J'ai envie de toi mon amour..., souffle tout contre son cou.
— Moi aussi...
J'émis un grognement satisfait, puis fais glisser sa culotte de dentelle le long de ses cuisses, jusqu'à ses chevilles. L'excitation de Molly était à présent à son comble. Elle devait sentir contre son ventre, ma virilité tendue. Sa robe est à présent largement ouverte sur sa poitrine. D'une main experte, je défis son soutien-gorge et révèle ses seins. Notre étreinte se fait peu à peu plus passionner. On fait l'amour pour la première fois dans le salon.
— Hummm je devrais boudais plus souvent me dit-elle en m'embrassant et le lovant encore plus contre moi.
— Putain Molly j'ai oublier ta main, je ne t'ai pas fait mal j'espère ?
— Non ne t'inquiète pas. Comment c'est fini votre entrevue ?
— Je dirais plutôt bien, même très bien. On a crevé l'abcès et on ne laissera plus l'autre connard foutre sa merde.
— Je suis contente pour toi Stan. Que vas-tu faire maintenant ?
— Je n'en sais rien Molly, je verrais demain.
— Tu as entendu.
— Non, quoi ? Avec sérieux.
— Mon cœur qui te crie qu'il t'aime plus que tout. Dit-elle en souriant.
— Il crie moins fort que le mien. Bon aller rhabillons-nous, ma mère va arriver.
— Fanny aussi, je l'ai eu au téléphone ce matin.
— OK, je dois encore me casser ?
— Non si tu ne le veux pas. Lâcheur va ! Je vais me doucher, je t'aime.
Je reste là allonger sur le canapé. Bon sang on l'a fait sur le canapé et c'était génial. Le téléphone de Molly signale qu'elle a reçu un SMS. C'était peut-être urgent et je me mets à regarder.
-> SALUT MOLLY C EST GREG, J'AI BIEN REÇU TON MESSAGE. QUAND VEUX-TU QU'ON SE VOIT ? «
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Laisse-moi t'aider! Tome 2
RomanceStan et Molly se sont installé à New york avec leur fille Élisabeth. Malgré leur amour, ils vont vite se rendre compte que la vie en couple n'est pas toujours facile. Molly se sent seule loin de son père et de ses amis surtout que Stan n'est jamais...