◈Chapitre 48◈

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En rentrant, avec la pizza préférée de Molly, je constate que la maison baigne dans un silence flagrant. Je me mets à sa recherche et la trouve dans le salon. Elle n'a pas bougé, elle est toujours sur le canapé, mais cette fois sans Élisabeth. Elle dort, sa main blessée sur sa poitrine. Je n'ai pas le cœur à la réveillée alors je reste là à l'observer. Elle est magnifique, comment un type comme moi a t-il put voir une femme comme elle ? Avant de la connaître, je ne croyais pas à l'amour, mais depuis j'ai changé d'avis. Elle est la femme que j'aime le plus au monde, elle est tout pour moi. C'est grâce à elle que je suis devenu celui que je suis aujourd'hui. Oh Molly que serait ma vie si je n'avais pas, ce jour-là, croisé ton chemin dans ce couloir ?

Elle a la bouche légèrement ouverte et j'ai une envie folle d'embrasser ses magnifiques lèvres. Au lieu de ça je la prends avec délicatesse dans mes bras pour l'emmener au lit.

— Stan ? me dit-elle d'une voix endormie. Que fais-tu ?

— Je te porte jusqu'au lit mon amour, tu t'es endormie sur le canapé.

— Je peux marcher. Dit-elle en riant. Je suis trop lourde.

— Oui c'est vrai, mais je suis musclé. Dis-je en riant à mon tour.

— Comment ça, c'est vrai ?

— Je plaisante tu es légère comme une plume et j'adore te porter.

En arrivant dans la chambre, je la dépose avec douceur sur le lit. Alors que j'allais me reculer elle m'attrape par le cou puis m'embrasse avec passion.

— Où vas-tu comme ça ? Je n'ai plus sommeil, il faut que tu m'aides à le retrouver.

— Ah bon ? Madame ne serait-elle pas un peu exigeante ? dis-je d'un ton taquin.

— Pas qu'un peu monsieur ! Dépêchez-vous, car mon mari ne va pas tarder à rentrer.

— Votre mari ? Il ne me fait pas peur, vous savez ! dis-je en jouant le jeu et en l'embrassant dans le cou.

— Vous devriez, je vous assure. Il est tellement fort qu'en un seul coup de poing vous serez ko. Me dit-elle en me tirant les cheveux pour me faire relever la tête. Ce qui m'excite encore plus.

— Ah bon ? Encore un qui se prend pour Rocky. Ne vous inquiétez pas je saurais me défendre.

— C'est vrai que vous êtes fort. Dit-elle en me caressant les muscles du bras.

— Et encore vous n'avez rien vu !

— Montrez-moi alors !

— Ça risque d'être long. Il me faudra probablement toute la nuit...

— Alors, ne perdez pas de temps.

Je me lève aussitôt puis j'enlève mes vêtements en un temps record en fixant Molly dans les yeux. Voyant qu'elle a du mal à déboutonner son chemisier d'une seule main, je m'approche d'elle puis le fais moi-même. Je suis incapable de dire comment nous nous sommes retrouvés entièrement nus sous les draps aussi rapidement.

Je cueille l'un de ses seins au creux de ma main et un soupir de plaisir monte dans la gorge de Molly. Puis nos lèvres se mêlèrent, se livrant à un long duel amoureux. Bientôt nos caresses se firent plus sensuelles et intimes.

— Je ne veux pas te faire de mal, lui dis-je en regardant sa main.

— Tu ne m'en feras pas. Il n'y a aucun danger, je te jure.

Et pour m'enlever mes craintes, elle guide ses gestes par des caresses merveilleusement douces et sexy. Je me soulève sur mes bras et m'abandonne au rythme envoûtant de notre plaisir. Le bonheur intense qu'on éprouva nous arracha un seul et même cri.

Laisse-moi t'aider! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant