◈Chapitre 40◈

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N'ayant pas réussi à joindre ma mère par téléphone ni sur celui de Molly, je leur laissai un message sur leur répondeur.

— Nous n'avons pas besoin de ta mère Stan pour régler ce malentendu. On sait très bien ce qu'il sait passer, en fusillant son fils du regard. Pourquoi tu as fait ça ? lui demande-t-elle.

— J'ai fait quoi ? Je lui ai donné ton chèque non ! Il fit une pause puis enchaîna. et arrête de faire l'hypocrite tu ne voulais rien savoir sur cette grossesse. Quand elle est partie tu n'as rien fait pour la retrouver. Tu ne voulais pas d'un scandale de plus dans la famille. Et tiens pendant qu'on est au confessions, sait-il pourquoi comme par hasard tu es venue le chercher ?

— Tu sais très bien que si j'avais su son existence avant, je serais venue plus tôt. Oui c'est vrai que quand ton père et moi avions appris ton infidélité, nous avons pris peur des conséquences. Mais jamais on ne voulait qu'elle avorte. Ce mot est horrible encore pire quand il sort de ta bouche. Je t'ai donné ce chèque pour qu'elle puisse subvenir aux besoins du bébé et pas pour qu'elle disparaisse avec. Quand tu nous as dit qu'elle avait avorté et qu'elle était partie avec l'argent, nous avions eux mal au cœur. Il a fallu que mon pauvre Jack nous quitte pour apprendre que j'avais un autre petit-fils que je ne connaissais même pas. Peux-tu imaginer ce que j'ai pu ressentir sur le moment ? Non tu ne sais pas, car tu n'as pas de cœur. Tu n'as jamais aimé que toi-même.

— Et voilà on revient à ça. Arrête un peu ton mélodrame deux minutes et ose me dire que tu n'étais pas contente qu'elle se barre et qu'elle ne revienne jamais. Tu penses qu'à ta réputation et ton entreprise. Tu m'as fait épouser Hélène par intérêt alors s'il te plaît tes leçons de morale tu peux te les garder.

Elle se tourne vers moi et me prend les mains.

— Stan mon chéri, écoute-moi. Je te jure que ce que je viens de dire est la pure vérité. Malheureusement ton grand-père n'est plus là pour confirmer mes dires, mais s'il te plaît crois-moi.

— J'ai tellement envie de te croire, mais j'aimerai savoir une chose. Pourquoi es-tu venu me chercher ? Pourquoi maintenant ? Jack est mort depuis deux ans alors pourquoi maintenant ?

— Comme tu le sais, je ne suis plus toute jeune. Je veux que l'entreprise reste dans la famille. Je veux tout te léguer Stan. Tu seras le seul aux commandes et tu en feras ce que tu veux. Je sais que tu es très jeune, mais tu es intelligent et travailleur puis tu seras bien entouré. Tu me fais tellement penser à ton grand-père.

— Quoi ? Mais c'est quoi cette histoire ! Tu ne peux pas faire ça et tu le sais, je suis un Hamilton pas lui. Tant qu'il ne portera pas ce nom, il n'a aucun droit sur l'entreprise.

— Il est hors de question que je change de nom, répondis-je sèchement à ma grand-mère.

— Alors tu vois tu perds ton temps avec ce petit con !

— Tu vas voir si je suis un petit con, les dents serrées.

— Ça suffit ! Pete, ton père ne voulait pas de toi dans l'entreprise, on ne va pas en revenir là-dessus. Comme l'a dit Stan, ton métier est médecin par homme d'affaires. Je préférai la laisser à un inconnu plutôt qu'à toi. Tu es égoïste et agis sans penser aux conséquences. Maintenant que tout a était éclairci, je n'ai plus de raison de te garder au conseil d'administration. Je ne veux plus que tu y mettes un pied, tu m'entends. S'il te venait l'idée de venir sans y être invité, je donne à Louis l'ordre d'agir comme bon lui semble pour éviter que cela se reproduise.

Je vois mon père interdit, il ne trouve pas ces mots puis il se tourne vers moi et me dis.

— J'aurais pu t'aimer tu sais si ta mère n'était pas une traîner. Moi j'étais amoureux d'elle contrairement à elle, j'étais prêt à quitter ma femme pour elle. Mais comment la croire quand elle disait que tu étais de moi alors qu'elle était la maîtresse de mon propre père ? dit-il en colère puis il se tourne vers sa mère. Je t'en apprends une bonne hein. Amélia n'était pas sa seule maîtresse putain ! Peux-tu imaginer à ton tour ce que j'ai pu ressentir en les voyants enlacés dans la salle au fond du Bar ? Mon propre père merde !

— Tu mens ! s'énerva ma grand-mère.

— J'aimerais bien, mais c'est la vérité. Je les ai détestés tous les deux et je les déteste toujours. Quand il est mort je n'ai ressenti que satisfaction, il méritait de crever.

J'étais là abasourdis sans vraiment comprendre ce qui me passer quand j'entends le son d'une gifle. Ma grand-mère venait de gifler son fils et Louis s'était vite interposé entre les deux.

— Sors de cette maison ! Je ne veux plus jamais te revoir. Comment peux-tu salir la mémoire de ton père ? Hors de ma vue ! Louis dégagez-le.

— Très bien je m'en vais et ne viens pas pleurer quand ce bâtard aura croulé ta chère entreprise. Dit-il en criant .

Il sort de la maison en bousculant au passage Molly et ma mère. En voyant leur tête, je compris qu'elles avaient entendu ce qu'il venait de dire. Molly me regarde avec inquiétude et ma mère était sous le choc.





Laisse-moi t'aider! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant