◈Chapitre 37◈

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Le lendemain matin au petit déjeuner je n'étais pas du tout enchanté d'aller travailler avec l'autre connard. Je sais qu'il sera très peu présent, mais le connaissant il fera tout pour me mettre des bâtons dans les roues. Rien que d'y penser j'ai les poils que se dressent.

— Ça va ? Me demande Molly en m'embrassant.

— Oui ne t'inquiète pas. Bonjour mon petit cœur, en prenant Élisabeth dans ses bras. Tu me fais un gros câlin ?

Elle serre ses petits bras autour de mon cou et se love contre moi.

— Vous êtes trop mignons, mais je vais finir par être jalouse de cette petite chipie. Dit Molly

— Tu as de la concurrence mon amour, désolé. En riant à mon tour. Tu as bien dormi ?

— Non pas trop, j'ai beaucoup pensé à Fanny et son bébé. Et puis à Amélia aussi, elle aimerait tellement être arrière-grand-mère. Quel gâchis !

— Molly s'il te plaît...

— Ne t'inquiète pas, j'ai promis, de ne pas m'en mêler et je tiendrai ma promesse.

— Pourquoi j'ai du mal à te croire ? dis-je en la regardant avec méfiance.

— Tu as tort et tu devrais me faire confiance. J'irai chercher Céline et on ira voir Fanny avec Élisabeth aujourd'hui.

J'installe la petite à table et me sers un café lorsqu'on sonne à la porte.

— Tiens qui cela pourrait être à cette heure-ci ? Dis-je

— Laisse, je vais voir. Dis Molly alors que je m'apprêtais à y aller.

Ma mère entre comme une furie dans la cuisine. Elle est très énervée et remontée.

— Maman ?

— Peux-tu me dire ce que cela signifie ? Dit-elle en me jetant un journal sur la table.

— Excusez-moi je vais vous laisser discuter. Dis Molly en me questionnant du regard pour savoir ce qui se passer. Je me contente de hausser les épaules, car je n'en savais rien moi-même.

Elle prend la petite et quitte la pièce. Ma mère est vraiment furax, car elle ne fait même pas attention à elles.

, — tu peux m'expliquer ça ?.

Je prends le journal et je vois en première page une photo de moi et de ma grand-mère au cocktail. On pouvait y lire en caractère gras.

« Avec son petit-fils à ses côtés Madame Hamilton peut dormir tranquille, la relève est assurée »

— Et c'est quoi le problème ? lui demandai-je.

— Tu oses me demander c'est quoi le problème. Tu as la mémoire courte ou quoi ? Tu n'as rien à faire avec eux, je ne veux plus que tu les fréquentes.

— Maman, écoute tu ne.......

— Non Stan c'est toi qui vas m'écouter ! Pourquoi tu ne m'as rien dit ? Je savais que tu avais changé de travail, mais pas une seule fois tu les as mentionnés.

— Tu ne connais pas toute l'histoire maman. Elle n'est pas comme lui, elle est gentille et s'intéresse à moi.

— Elle n'est pas ce que tu crois bon sang ! Fais-moi confiance, t'ai-je déjà menti dans le passé !

— Mais qu'est-ce qu'il se passe putain ? Vous me cachez tous des choses et je veux savoir de quoi il s'agit ! Tout de suite. Dis-je en colère.

— Si ce pauvre Jack était encore en vie, crois-tu qu'elle serait venue te chercher ? T'es-tu posé au moins la question ?

— Arrête ! Tu dis n'importe quoi là.

— Quitte cette entreprise et tout de suite, tu m'entends. Et ne me parle plus jamais sur ce ton. Tu as beau avoir bientôt 22 ans ça ne m'arrêtera pas de te flanquer une bonne fessée ! dit-elle en me fixant avec défis.

— Tu m'excuseras, mais je vais être en retard au bureau. Dis-je d'un ton sec.

— On non j'ai pris un avion de nuit pour être sûre de pouvoir te parler alors jeune homme tu vas te rasseoir de suite !

Je passe devant ma mère sans la regarder et me dirige vers le couloir pour prévenir Molly que j'allais partir.

— Elle m'a payé pour que j'avorte ! Dis ma mère dans un souffle.

Je me fige sur place et mon sang se glace. Ai je bien entendu ?

Laisse-moi t'aider! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant