Chapitre 11 : Face to all of this

415 53 3
                                    

(Face à tout ça)

PDV Perrie :

Depuis le coup de départ, j'étais partie à la recherche d'Harry. Je devais sûrement tournée en rond depuis des heures car les foutus réalisateurs des jeux nous avaient laissé dans un labyrinthe. Plus rien de leur part ne m'étonnait. Ils avaient pour seul but de nous éliminer et d'en garder un vivant seulement pour donner au peuple de l'espoir. Mais tout ce que je voyais, c'était la dur vérité de notre monde. Je courrais toujours en repoussant l'idée de m'arrêter. Mais des jambes n'allaient pas tenir infiniment et j'étais à bout de souffle. Je m'appuyais alors contre un des murs. J'entendis à cet instant une voix.

??? : Ah...Non, attend avant de...ah...

Il s'agissait de Harold. Et il n'était pas seul. Je sorti alors une flèche et braqua mon arme face à moi, en marchant rapidement et délicatement à la fois pour acquérir l'effet de surprise. Je contournais le mur sur lequel j'avais pris appui et apercevai le tribut blond bloquant mon ami pour ne pas qu'il bouge. Ce dernier me vit et ouvrit ses yeux en grand. Je m'apprêtais, pour la première fois, à retirer la vie à quelqu'un.

Harry : Non ! Non, Perrie, fait pas ça ! S'il te plaît !

Je restais dans la même position, attendant son explication. L'autre adolescent se retourna et fit quelques pas en arrière pour se retrouver dans un coin, au sol, apparemment effrayé.

"Il ne m'a rien fait. Au contraire, il essayait de m'aider."

Je jetais un oeil à son bras et effectivement, il avait une entaille un peu en dessous de l'épaule. Je relachais alors doucement l'élastique de mon arc et me penchais vers mon petit protégé, posant mon arme à terre pour rassurer Niall.

Lui : Je...J'ai essayé de désinfecter la plaie même si elle n'est pas très profonde. Il ne faudrait pas qu'elle s'infecte.

Moi : Merci. Mais je ne comprend pas pourquoi tu fais tout ça.

- À vrai dire, moi non plus. Peut être que je ne pouvais tout simplement pas le laisser comme ça.

- Comment t'es tu fais ça ?

Harry : La fille du district 4 m'a poursuivi avec un boomerang. Mais ce n'est rien de grave.

- D'accord, mais il faut trouver un point d'eau.

Niall : Hum, on est dans un labyrinthe.

- Exactement. Et ils ne nous laisseraient pas simplement tous mourrir déshydratés alors qu'ils ont mis tant de mal à créer ces jeux. Donc il doit y avoir de l'eau quelque part.

PDV Liam :

Sincèrement, je ne me pensais pas aussi intelligent pour trouver une rivière dans un labyrinthe. J'avais fait fort sur le coup. Mais ça ne servait à rien de se réjouir car je n'allait sûrement pas être le seul à rejoindre ce point d'eau. Je comptais partir d'ici le lendemain alors je réunissais mes gourdes, provenant du sac que j'avais récupéré, pour les remplir. Je m'étais plus précisément réfugié dans une sorte de forêt qui délimitait la séparation entre la rive et le reste du labyrinthe. En face, c'était exactement pareil. C'était comme ci l'intégralité du jeu avait été construite de manière symétrique. Ainsi parfois Je croyais tourner en rond. J'avais également remarqué que la nuit commençait à tomber, un peu plus tôt que prévu. Ils devaient sûrement raccourcir les journées, comme à leurs habitudes. Je me décidais enfin à me lever pour aller chercher quelques fruits que j'avais aperçu quelques arbres plus loin. Je traversais quelques buissons et recueillais une cinquantaine de baies. Je les laissais tomber dans mon sac et retournais à l'intérieur de l'abris. Il fallait maintenant que j'améliore ma lance en la taillant également de l'autre côté. Ceci me prit à mon avis une demi-heure. Ensuite, je m'allongeais à terre, observant le noir qui envahissait le paysage. Soudain, une image s'afficha dans le ciel. Le capitol nous faisait savoir le nombre de mort. J'entendis deux coups frapper, comme des coups de tonerre. Puis deux visages apparurent : Celui de la fille du district 3, Eleanor Calder et de la fille du district 5, Anabella Thorne. Seulement une demi journée était passée et malheureusement deux personnes, deux jeunes personnes, venaient de perdre la vie. Malgré les dures conditions que nous apportaient ces jeux, je ressentais un énorme poid dans ma poitrine à ce moment là. Comment l'humanité pouvait être si cruelle ? Obliger des individus ayant à peine vécu, ne sachant à peine la définition de la vie, à se sacrifier, à envisager leur mort. J'inspirais profondément l'air de cet endroit que je détestais. Si seulement je n'avais pas été obligé de faire face à tout ça...

One Direction : The legendOù les histoires vivent. Découvrez maintenant