Chapitre 5 : District 4

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PDV Liam :

Je prenais mes gants de boxes, une serviette et me dirigeais hors des vestiaires. Nous avions des lieux d'entraînement que le capitol avait préparé pour tous les tributs. Nous étions sensé être tous ensemble mais Miley et moi avions atterri ici les premiers arrivés.

Moi : Miley, tu veux venir ?

Elle : De un, tu m'appelle pas Miley...

- Et je t'appelles comment ?

- Tu m'appelle pas. Et de deux, tu crois vraiment que je vais m'entraîner avec toi ?

Je soupirais.

Désespèrante...

- C'est bon j'ai compris. J'y vais tout seul.

- De toute façon, ça te servira à rien.

J'ai bien entendu là ?!

- Et tu crois vraiment que c'est en étant comme ça que les gens vont t'aimer ?! Je te rappelle que si tu as besoin d'aide dans cette arène, ce n'est pas ta méchanceté qui va te sauver. C'est l'aide des mentors. Et pour l'acquérir, ils doivent t'aimer !

- Ohhh, d'accord...Et c'est peut être en leur lêchant les botes que tu vas y arriver.

- Ce n'est pas ce que je veux dire...J'aimerais pouvoir les arrêter mais tu sais très bien que ce n'est pas si facile que ça...

- Ahah ! Bien joué. J'ai failli tomber dans ton piège ! Tu est très fort. Mais NON ! Je ne te suivrais pas ! Je n'écouterais personne ! Fous moi la paix !

- D'accord ! Très bien ! Mais écoute moi bien, si tu as un problème pendant les jeux et que tu implores mon aide, tu pourras rêver pour que je vienne vers toi !

- Liam, juste, ta gueule.

Je soupirai encore mais plus fort cette fois-ci.

Comment peut-on être aussi têtu ?

Je me dirigeais enfin vers le ring de boxe et accrochais un gros sac au plafonds. Je ne me rappelle plus du poids de celui-ci. Je commençais alors à frapper dessus doucement, un peu moins, fort, rapidement...Mes coups de poing s'enchaînent. J'étais nul dans de nombreux domaines mais la boxe était faite pour moi. Je ne dis pas que j'étais le plus fort de ce sport mais j'avais mon niveau. Bref, je me défoulais. Il fallait que j'evacue tout ce stress que j'avais accumulé depuis l'annonce des tirages au sort. Je pensais à mes parents, à mes soeurs, à mes amis...Tout ce qui faisait de moi un humain. Et puis je songeais à l'arène,à la mort, au meurtre, à la survie...Tout ce qui allait me faire perdre cette humanité. Soudain, je me remémorai ce que m'avait dit mon père un jour : "Si tu sens que tu perds le contrôle et que tout va mal, pose toi et ne regarde que le bon côté des choses". Alors, je m'appuyais sur mon punching ball. J'avais une respiration très rapide et ma poitrine remontait et redescendait à une vitesse gravement accélérée. Je me calmais petit à petit et me laissais glisser contre ce sac, qui me soutenait, jusqu'au sol. Je resta pendant un long moment accroupi par terre, laissant mes larmes se mêler à ma transpiration. Je prenais ma serviette, la passais sur mon corps encore tout chaud. Je me regardais ensuite dans le miroir placé plus loin. Je remarquai que je portais encore ce vieux colier qu'une fille que j'aimais étant petit m'avait donné. Pour elle, ça ne signifiait rien mais pour moi ce pendentif en forme de P, comme Peeta m'importait beaucoup. Peeta Melark était un peu comme un héro. Il avait sauvé des vies. Je commençais à voir le bon côté des choses.

Une autre personne aurait pu être à ma place. Un enfant l'aurais pu, une petite fille de 12 ans. J'ai au moins sauvé une vie .

One Direction : The legendOù les histoires vivent. Découvrez maintenant