Chapitre 15 : You made a big mistake

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(Tu as commis une grosse erreur)

PDV Louis :

Non, ce n'était pas un rêve. La veille, j'avais bien appris que je possédais un frère. Mais ce n'était pas le plus stupéfiant. Oh, si seulement les secrets s'étaient arrêté là... Celui-ci venait de m'avouer que j'avais été adopté. Ce qui signifiait que mes parents n'étaient pas mes vrais parents. Bien sûr, je ne l'avait pas cru de suite. En fait, je n'arrivais toujours pas à me faire à l'idée mais j'attendais de sortir d'ici pour comprendre tout ceci. Il y avait donc un petit malaise entre Andrew et moi car aucun de nous deux n'osait rompre ce silence. Pas un mot était sortit de notre bouche depuis notre réveil. Je pesais le pour et le contre de la nouvelle comme le faisait souvent ma copine, et le pour l'emportait. Je venais de rencontrer une personne de ma famille qui voulait empêcher que je me fasse tuer. J'allais survivre grâce à lui. Il risquait sa vie pour moi. Et il avait même peur de ma réaction face à ça. Il tenait à moi alors qu'il ne me connaissait même pas. Je laissais paraître un sourire sur mes lèvres, ce qui lui rendit son air curieux.

Moi : Pourquoi es-tu venu me chercher ? Tu pourrais y laisser ta vie. Enfin...

Lui : Parce que tu es mon frère.

Il me rendait mon sourire et nous continions notre marche.

"Oui, Max ?"

Son ami : Oui, il faut vraiment que vous vous dépêchiez. Dans une heure, les employés vont arriver, ainsi que le président et son équipe. Je ne pourrais plus m'occuper des caméras, vous devez vraiment faire vite.

- Ok, compris, merci.

Je levais le regard, ayant entendu un bruitet me trouvais face à une femme, celle du district 6 plus exactement. Elle tenait un arc et avait pointé la flèche sur Andrew.

Moi : Hum...Andrew ? Je pense qu'on a un problème.

Deux autres tributs sortaient de leur cachette, le blond et le bouclé. Mon frère se retournait et lâchais l'oreillette, ayant été prit par surprise.

Perrie : Qui êtes vous ?

Elle me faisait comiquement penser à moi la veille.

Andrew : Son frère. Je suis simplement venu l'aider à sortir d'ici.

- Mais encore ? Demandait-elle en s'approchant.

- Je suis aidé par quelqu'un qui se situe au Capitol.

- D'accord. Admettons que vous dites la vérité, qui vous dit que je vais vous laisser partir ? Ou que vous êtes assez intelligent, fort et courageux pour faire face aux createurs des jeux ?

À cet instant, il improvisa une technique avec ses bras, digne de films d'action, pour la désarmer.

- Je sais ce que je fais. Et si vous voulez survivre, je vous conseille de vous lier à nous, expliqua-t-il en posant l'arc.

PDV Andrew :

Je pensais que convaincre Edwards était la seule chose qui nous empêchait de sortir de ce labyrinthe mais j'étais loin d'imaginer ce que le Capitol mijotait. Rien ne m'était familier dans cet endroit. Excepté la voix qui sortit de mon appareil que Max m'avait donné. Il s'agissait de la voix d'une femme. Une femme que j'avais longtemps admiré. Que j'avais pendant des années aimé. Jusqu'à ce jour.

Elle : Je parle présentement à Andrew Garfield, ici la plateforme du Capitol.

- Cher ?

- Andrew, tu as commis une grosse erreur en entrant dans ce labyrinthe. Nous avons désormais le contrôle de l'intégralité des jeux, ainsi que la permission d'utiliser tous les moyens pour vous stopper, toi et tes amis. Tu as toi même lancé ta mise à mort.

Ces phrases me fit l'effet d'un couteau dans le coeur. Elle m'avait toujours paru être une femme juste, avec un coeur. Je n'arrivais pas à croire qu'elle puisse me faire ça.

- Quoi ?

- Les règles sont les règles. Tu le sais mieux que personnes. Et ce n'est pas toi qui va changer cela.

- Non, Cher, tu ne peux pas être de leur côté ! Imagine si quelqu'un de ta famille serait ici ! Tu n'es pas comme ça ! M'exclamai-je, croyant vivre un cauchemar.

- Je ne peux pas te laisser faire ça, Andrew. Ce n'est pas parce que nous étions collègues que tu me connais.

Effectivement, je ne la reconnaissais plus.

"Maintenant, la seule chose que tu puisses faire, c'est d'espérer que ton frère ne te haie pas, avant que vous ne mourriez. Car il a l'air d'avoir tout compris."

Elle arrêtait cette conversation et coupait la ligne. Je me retournais vers Louis qui avait les larmes aux yeux. Il ne manquait plus que ça.

- Louis, je peux tout t'expliquer ! On était des centaines à bosser là-bas ! Je ne me rendais pas compte des conséquences. Au Capitol, c'est presque normal. Non, c'est même le job que tout le monde veut faire ! Mais je ne suis plus de leur côté et tu dois me croire. Et vous aussi ! Dis-je à Perrie et Niall qui avaient reculé.

Je ne savais plus quoi faire pour leur prouver ce que je disais.

"Je suis venu ici pour me rattraper !"

Il s'avançait jusqu'à moi. Sa colère, visible sur son visage, s'amplifiait.

Louis : C'est trop tard.

- Eleanor, elle, m'aurait cru.

Je n'eu même pas le temps d'analyser sa réaction que je reçu son poing dans mon visage.

- TU OSES PARLER D'ELLE ALORS QU'ELLE EST MORTE EN PARTIE PAR TA FAUTE ?!

Il me prit par le col avec une force multipliée et sortit un objet dont la lame me fit déglutiner. Je ne pouvais pas mourir là, maintenant, sans leur avoir montré le chemin de la sortie.

- Je te l'ai dis, je ne faisais que suivre les ordres.

Perrie : Louis, le Capitol veut déjà sa mort. Il est dans la même galère que nous.

Il ignorait sa remarque et me fit reculer jusqu'à que je ne puisse plus le faire.

"Tu parlait d'elle à un interview, juste avant les jeux. Tu disais que peut importe les circonstances, elle essayait d'avoir un avis objectif le plus souvent possible."

Lui : Donc, elle me dirait que tu mérites de mourir.

- Mais que je ne vaut pas le coup de te rendre aussi coupable que moi. Elle te dirait que tu es différent. Qu'après ce cauchemar, tu as le droit à une belle vie. Quelle t'aime. Que tu mérites de t'en sortir, de vivre, expliquai-je en accentuant chaque phrase.

- Comment...?

Ses mains tremblait. Je prenais délicatement le couteau et le jetais plus loin, alors qu'il s'appuyait contre moi, s'écroulant. Je le serrais fort en me laissant glisser contre le mur, tout en observant les autres. Niall essuyait une larme qui venait de couler sur sa joue et Harry nous regardait d'un air désolé. J'essayais de consoler Louis qui sanglotait.

"C'est elle qui me rendait fort..."

One Direction : The legendOù les histoires vivent. Découvrez maintenant